Je suis dans le cas que Jojo et du coup je me vois mal ne pas répondre à ce topic.
L.A., je ne l'aime pas... je l'adore.
Cette ville m'attire comme un aimant, me fascine... J'en ai longtemps rêvé et je ne me voyais pas poser les pieds pour la première fois aux USA ailleurs qu'à Los Angeles. Elle devait être LE point de départ, celui par qui tout arrive. Et c'est précisément ce qui c'est passé. Je ne l'ai jamais idéalisée pour autant, je l'aime au-delà de ses défauts, mais quelque part ce sont ses défauts et son existence "trouble" qui font justement ce qu'elle est. La ville est à double tranchant, parfois traitre, sombre aussi. L.A. n'est pas tendre, nombreux sont ceux qui s'y brûlent les ailes, à vouloir s'approcher trop près des étoiles. Et c'est précisément cette ambigüité que j'aime car à côté de cela c'est une ville vaste, très aérée, et contre toute attente, proche de la nature.
L'océan d'un côté, les collines de l'autre, ainsi que le désert. Vous roulez 30 minutes et vous vous retrouvez au milieu de nulle part. Il y aussi plusieurs lacs en plein cœur de la ville et des coins vraiment tranquilles dans les collines pour marcher et se vider la tête. Aucun haut building ne vient gâcher et boucher le ciel, des artères larges bordées de palmiers. Je n'ai ressenti un tel sentiment de liberté dans aucune autre ville aux USA.
Pour ce qui est de la circulation, on n'en avons jamais souffert car comme l'a déjà très expliqué Jojo, la solution est simple : ne pas prendre les freeways ! Les parkings, je ne les trouve pas plus chers que là où j'habite. Et contrairement à chez moi, à L.A. il est souvent très facile de se garer gratuitement... même si ça demande un peu de lecture, les panneaux aux interdictions excentriques étant parfois un peu déstabilisants pour nous pauvres européens.
Culturellement parlant, L.A. est fabuleuse. Je ne vais pas répéter ce qu'a dit Jojo.
Son architecture aussi est inouïe.
Mais je crois que le plus fascinant à L.A. et qui caractérise le mieux la ville, c'est sa lumière. D'un côté le désert repousse sa poussière en direction du Pacifique tandis que de l'autre l'océan humidifie l'air ambiant. Et le soleil brille toute l'année. Résultat ? Le smog reste en suspension et la lumière est rasante, aux étonnants tons orangés, photogénique et cinématographique à souhait. Ce qui est terrible, c'est que cette lumière unique est due à la pollution. On a là, résumé, toute l’ambiguïté de la ville.