Jour 2 – 10/06/2012 - A la découverte des beaux quartiers
Réveil à 6h00. Nous sommes étonnés d’avoir pu dormir autant : lors de notre précédent voyage à New York, nous avions mis plusieurs jours à nous adapter au décalage horaire !
Nous prenons le temps pour nous préparer et nous descendons à l’accueil de l’hôtel prendre notre petit déjeuner. Un canapé et quelques petites tables rondes nous accueillent. Au menu : « café », « jus de fruits » synthétisés, céréales et donuts de toutes les couleurs… Et sur un coin du buffet quelques oranges qui ont grise mine. Nous nous lâchons sur les donuts, que nous trouvons bons même si un peu secs. La nouveauté sûrement, car au fil de notre voyage nous allons devenir très exigeants en matière de donuts, et de nourriture en général !
Après avoir fait le plein de calories, nous partons direction Beverly Hills ! Il est 8h00, le ciel est gris et il fait un peu froid en cabriolet, mais j’avais prévu mon petit sweat ! Nous mettons plus de temps que prévu pour arriver à destination, car une avenue que nous devions traverser est bloquée du fait d’un évènement. Nous faisons plusieurs détours et tant mieux, car le quartier est plutôt sympa et nous découvrons de jolies maisons.
Au détour d’une avenue, nous apercevons le fameux panneau « Beverly Hills ». Enfin ! La pause photo s’impose, entre un homeless endormi dans l’herbe et une joggeuse matinale.
Nous repartons à la découverte de ces magnifiques quartiers. Il est tôt et il n’y a personne dans les rues, hormis quelques écureuils qui traversent la route à toute allure. Nous profitons du calme de ces lieux et de la beauté des villas. Nous nous émerveillons devant la diversité et l’originalité des arbres et des fleurs qui ornent les jardins parfaitement entretenus.
la bête !
Nous adorons Spadena House, la maison de sorcière qui se détache si singulièrement des autres villas du quartier. Nous admirons chaque détail de cette demeure si habilement soigné et mis en valeur. Indéniablement notre gros coup de cœur de la matinée !
Puis, nous reprenons la voiture pour visiter Bel Air. Nous passons par Rodeo Drive et ses boutiques de luxe, que nous trouvons relativement sans intérêt, puis nous arrivons devant un grand portail que nous devons traverser pour entrer dans Bel Air. C’est bien là ? Le GPS ne se serait-il pas trompé ? Il n’y a personne au guichet pour nous renseigner. Timidement, nous entrons sous l’œil attentif des caméras de sécurité.
Bel Air est tout simplement sublime, de magnifiques villas luxueuses cachées pour certaines dans d’immenses parcs boisés. Il est malheureusement interdit de s’arrêter, comme nous le rappel des panneaux tous les 50 mètres, et il est difficile de faire de belles photos… D’autant plus qu’une voiture sortie de nulle part nous colle au pas durant un long moment, mettant la pression à Flo qui se sent obligé de rouler un peu plus vite que 3 mph ! Big Brother ? Cela ne nous empêchera pas d’en prendre plein les yeux.
La route monte, vire, re-remonte… jusqu’à se terminer sur un cul de sac au détour d’une crête. Aux sommets des collines, LA se dessine à nos pieds, s’étendant de tout son long au-delà de l’horizon. Demi-tour osé devant la dernière des propriétés, et nous redescendons tout en douceur. Entre deux villas et quatre bosquets, nous profitons d’un coup d’œil arraché de la vue imprenable sur la cité des anges.
Direction le Berverly Center que Flo, en grand adepte de lèche-vitrines, tenait à visiter. Lorsque nous arrivons, le centre est ouvert mais les boutiques n’ouvrent qu’à 11h00 le dimanche. Nous patientons donc les quelques dizaines de minutes restantes en faisant le tour du centre commercial (finalement assez petit : trois étages seulement). Le temps de repérer quelques trésors…
Le shopping, ça creuse ! Nous reprenons la voiture pour nous rendre au Carney’s. Le soleil s’est levé, les habitants de LA également ! Ca bouchonne et nous avançons en accordéon… Flo stress beaucoup mais nous arrivons finalement en un seul morceau au Carney’s, après plus d’une heure de bouchons ! Mais ce resto vaut le déplacement ! Le patron super sympa, est très patient devant notre indécision et notre si mauvaise compréhension de la carte… Il devine que l’on est français et esquisse quelques mots dans notre langue. Nos burgers sont excellentissimes, les frites au fromage et au chili aussi ! Nous y retournons, c’est sûr !
Après ce très bon repas, nous repartons, le ventre plein, vers le Farmers Market. Plusieurs miles de bouchons plus loin, nous voilà dans le parking à ciel ouvert à tourner pour chercher une place. Au bout d’un bon quart d’heure la chance nous sourit et nous nous garons juste en face de la première boutique du Market que nous nous empressons de visiter. Dans un bric à brac d’objets divers se trouvent des accessoires de cuisine, des aliments déshydratés, des boissons… Flo flash sur une belle bouteille en verre. Nous reviendrons l’acheter en fin de visite, et elle nous sera bien utile pour ne pas régler le parking dont le tarif est prohibitif : en effet, pour tout achat au Farmers Market le parking est offert !
Farmers Market regroupe plusieurs grandes marques dans un décor très sympa. Mais les prix nous semblent trop élevés et nous préférons attendre les outlets pour faire des achats. Après quelques heures de balade, nous décidons de nous rendre dans le supermarché situé juste en face pour acheter de quoi pique-niquer ce soir au Griffith Observatory. Le magasin semble « bio », enfin tout est cher et à vrai dire, rien ne nous tente… Nous ne trouvons même pas du vrai jambon pour faire des sandwiches… Finalement nous repartirons les mains vides : après tout nous n’avons absolument pas faim.
Direction donc le Griffith Observatory niché en haut d’une colline et surplombant la ville. La vue est magnifique. Afin d’attendre le coucher du soleil, nous décidons d’aller voir les expositions se trouvant à l’intérieur de l’observatoire. Très intéressantes, même si nous maîtrisons mal la langue anglaise… Le seul petit hic de cette soirée est que nous n’avions pas prévu de vêtements chauds, et la température a vite chuté avec la nuit ! Nous ne nous y sommes pas attardés…
Nous nous sommes couchés assez tôt pour faire le plein d’énergie avant d’affronter la longue journée de route qui nous attend le lendemain : Los Angeles – Williams. Route 66, nous voilà !