Nous sommes de retour depuis un peu plus d'une semaine et la Floride c'était



Mercredi 18 juillet
Mon avion décolle à 10h05 vers JFK mais la veille, American Airlines m'a téléphoné 15 minutes avant la fermeture de leur assistance téléphonique parce que le paiement des billets faits à l'aide de la carte de crédit de mon beau-frère a échoué. Ils voulaient lui parler directement pour vérifier son identité mais lui est en conférence. Je trouve donc un arrangement avec eux, je dois payer le billet sur place. Ma belle-mère me dépose donc à l'aéroport de Zaventem à 7h et je vais directement au comptoir régler mon billet. Pas de problème pour la réservation de mon billet (ouf!) mais par contre, le terminal de paiement et la caisse son dans une armoire fermée à clé et... ils ont perdu la clé



Je passe au bancontact pour me refaire une réserve de cash avant d'aller m'enregistrer. Après les questions habituelles, la dame me dit que l'avion fera peut-être un stop dans le Maine pour reprendre du kérosène car il n'y en aura peut-être pas assez pour aller jusqu'à New York. Je ne comprends pas bien ce qu'elle me dit. C'est tellement surréaliste que je ne percute pas. Je me dis "ben quoi on est pas des attardés ici, on a aussi du kérosène à Bruxelles". L'idée du prix ne m'a effleuré l'esprit qu'après. Sur le moment je la regarde, incrédule.
Le voyage se passe même si je souffre terriblement (non, non je n'exagère pas). Je ne suis pas toute fine et il me faut bien mon siège pour être à l'aise. D'habitude, je suis avec mon amoureux et comme lui est tout fin, ça ne pose pas de problème. Mais là, je suis à côté d'un monsieur plutôt très costaud et du coup, il empiète sur mon dossier. Je passe le trajet contorsionnée et mon dos en prend un coup. Comme la dame m'avait dit, l'avion fait un stop dans le Maine, à Bangor. Le problème, c'est que ce stop s'éternise. On arrive donc à JFK en retard de deux heures!
Ma correspondance était de 2h35, au moment où les portes s'ouvrent, il me reste 30 minutes pour passer l'immigration, récupérer ma valise, passer la douane, les contrôles de sécurité, rejoindre la porte d'embarquement et décoller pour Miami

J'arrive essoufflée et tremblante à l'immigration. Une dame, en voyant ma pochette fluo, m'oriente vers un comptoir spécial où il n'y a personne. Je donne mon passeport. Photos. Empreintes. Non pas empreintes... Je suis tellement essoufflée et stressée que je tremble trop! Le monsieur est obligé de maintenir mes doigts avec sa main sur l'appareil pour y arriver


Direction la récupération des bagages! Ils ne sont pas encore là! Si le sourire du gars de l'immigration m'avait déridé, le stress recommence à me gagner. Plus que 20 minutes avant le départ de l'avion! 5 minutes s'écoulent et toujours pas de valise... Je fais le tour du tapis comme une furie. Mon état d'agitation interpelle une monsieur de l'aéroport. Il me demande mon billet puis me dit de ne pas stresser, que les bagages arrivent. Il part et en effet 30 secondes plus tard, ma valise est là. Je l'empoigne, fonce vers la douane.
A nouveau un comptoir réservé mais le gars devant moi pose plein de questions à l'officier. J'ai envie de la fermer de de se dépêcher! Mais bon ça ne m'avancerait pas de m'énerver. C'est à moi! En dix secondes c'est réglé. L'officier me dit qu'un employé m'attend à côté. Je lève des yeux: c'est l'employé qui m'a parlé quand j'attendais ma valise. Il m'explique vite fait la direction la plus courte à prendre, l'étage et où reposer ma valise. La course reprend!
Le passage de la sécurité est aussi sur un ligne réservée. Ca va très vite. Je cours à nouveau et d'autant plus que l'employé m'a dit que ma porte est au bout du terminal! 7 minutes avant le départ, j'arrive à la porte d'embarquement, au bout du rouleau, mais les portes ne sont pas encore closes. Ouf! Ca discute ferme au comptoir. Un message d'une des hôtesses m'apprend alors que le vol est retardé de 40 minutes! On pourrait se dire tout ça pour rien mais en fait, je suis plutôt fière de moi! J'ai couru comme une dératée mais j'y suis arrivée

Le vol pour Miami se passe bien. A l'aéroport, je veux prendre le bus pour Miami beach mais impossible de trouver des infos et le comptoir info est fermé. Tant pis! Pas envie de traîner... Je prends le taxi jusqu'à l’hôtel (riviera suite) où mon amoureux m'attend avec un de ses amis.
On est heureux de se revoir ces deux semaines et on décide de rester un peu dans la chambre, il fait trop chaud sur la terrasse de l’hôtel et en plus, il n'y a pas d'ombre! C'est l'heure de se sustenter. L'ami de mon chéri préfère dormir. On part donc tout les deux vers un resto renseigné dans le routard : le Grillfish. Un bon gros homard grillé avec un sauce aux câpres et des linguines m'est conseillé par la serveuse qui en voyant le routard nous parle en français. Un très bon conseil! Moi qui adore le homard, je me fais un plaisir de lui faire honneur

Retour à l'hotel où la literie, excellente, m'accueille pour une bonne nuit réparatrice
