
Merci pour vos commentaires, ils me vont droit au cœur.
Allez, la suite!
Jour 15: Lundi 21 octobre.
Une fois encore, c'est une longue journée pour Brigitte et Pierre aux USA!
Tout commence dans la chambre de l'hôtel The View: nous avons l'occasion de voir le lever du soleil sur Monument Valley quasiment sans quitter notre lit. Bon, on doit quand même le quitter, et même enfiler des vêtements chauds vu la température très fraiche du petit matin. Mais le spectacle évidemment vaut le coup.








Ensuite, nous reprenons le volant pour faire le tour de la scenic drive dans le site même de Monument Valley. Spectaculaire! Mais les indiens s'installent vite à tous les points de vue favoris des touristes pour mieux tenter de leur vendre bijoux et couvertures. Ils font penser aux démarcheurs harcelant les touristes à Paris pour leur vendre des tours Eiffel en plastique doré.
Nous faisons néanmoins la boucle: après hésitation, on trouve le John Ford's Point qui offre un très beau panorama sur la vallée. Point de vue évidemment phagocyté par les indiens vendant toutes sortes de breloques et autres tchiniss.











Nous quittons ensuite Monument Valley pour nous diriger vers la légende: le Grand Canyon!
Nous entrons alors, ou plutôt nous ré-entrons alors, en Arizona. Petite déception d'ailleurs: la fameuse pancarte annonçant la bienvenue aux nouveaux arrivant dans un état est plutôt minable pour l'Arizona. Juste un petit écriteau officiel et puis c'est tout. La pancarte de l'Utah de l'autre côté de la route, par contre, est bien plus grande et accueillante.
Cette petite déception précède une plus grande: l'Arizona, c'est plutôt moche. Au lieu des splendides routes et autres paysages grandioses de l'Utah, la route d'Arizona que nous empruntons est plate, interminable et monotone. Quant aux villes traversées (ne prenons qu'un exemple: Tuba City), elles font carrément pitié et donnent tout sauf envie de s'y attarder (impression d'ailleurs confirmée par le guide du routard).
Un autre élément frappant est le facteur "indien": ils donnent l'impression d'être misérables et aux frontières de la mendicité. Ca, associé avec leur gestion tout-au-profit de leurs parcs naturels nous fait évoluer notre impression sur eux. La route continue, sans paysage marquant pour l'égayer.



Finalement, nous arrivons au parc national du Grand Canyon.
Les points de vue sont phénoménaux, c'est vrai (prononcer:"c'est vraye"), mais le côté plus ennuyeux est le monde fou présent sur place. C'est, de très loin, le parc le plus fréquenté parmi tous ceux que nous avons eu l'occasion de voir et visiter.
Nous accumulons les points de vue de la rim Est, les uns après les autres. Comme petit intermède, je repère un elk (une femelle: pas de bois) dans les bois bordant le canyon. Car oui: les environs du canyon sont, à la grande surprise de Pierre, extrêmement verts et forestiers.




















Nous observons le soleil couchant au Shoshone Point, superbe point de vue ignoré du grand public (grâce à Dieu).





Puis, nous nous rendons à notre hôtel dans le mini complexe (le Grand Canyon Village) créé pour accueillir tous les touristes.
Nous devons vite accepter la triste réalité: c'est un labyrinthe incompréhensible auquel nous avons à faire. S'y retrouver dans ce dédale, tâche difficile en temps normal, devient carrément impossible dans l'obscurité: il n'y a de lumière nulle part! Seule consolation: les étoiles dans le ciel de l'Arizona. Presque aussi spectaculaire que le Grand Canyon. Nous n'avons jamais vu un ciel aussi beau.
Nous déchantons cependant encore une fois dans notre chambre: pas de micro ondes. Nous nous résignons alors à aller manger au restaurant de l'hôtel, annoncé comme catastrophique par le routard. Et franchement, cette description n'est pas exagérée: deux plats médiocres et dignes d'une cantine d'administration communale plus tard, nous allons au lit.
On est, comme d'habitude, très fatigués. Et la journée du lendemain promet: le lever du soleil nous attend!
Remarque: un elk plus un autre coyote entre aperçu sur la route... la journée animaux n'a pas été perdue! Sans même parler de l'écureuil gigantesque et poseur que nous avons photographié.
