Les routes
Il faut savoir qu'il y a très peu de routes goudronnée en Namibie. Ce sont principalement des Gravels, souvent en bon état, mais parfois de la tôle ondulée. Quand nous y étions, la route entre Solitaire et Sesriem n’était pas terrible. La D1930 était carrément catastrophique, que de la tôle ondulée, nous nous faisions secouer comme dans un shaker. Par contre, la route qui monte à Epupa depuis Opuwo était vraiment en bon état. Les autres routes, pistes, étaient bien. Nous avons également emprunté des pistes de sable, il a fallu dégonfler les pneus et garder un bon rhythme, afin de ne pas s'ensabler. Pourtant, cela nous est arrivé une fois.
Nous avons plusieurs fois rencontré des machines qui « lissent » la route. Quel boulot !
Si vous pouvez, je vous recommande de faire la route (d’abord la D3016, puis la B8) qui rejoint Rundu depuis Tsintsabis un dimanche. Lors de notre passage, il y avait énormément de monde qui se promenait le long de cette route. Le dimanche, les gens vont rendre visite à la famille, aux voisins, aux amis. Ils sont endimanchés, c’est un vrai régal pour les yeux. Les enfants et même les adultes nous faisaient des signes avec les mains pour nous saluer. Cette longue route était finalement un vrai spectacle.
Il en est tout autre avec la route qui traverse la bande de Caprivi de Divundu à Kongola. Cette bande de bitume et très ennuyeuse, heureusement, il y avait quelques Kudus et éléphants pour nous changer les idées.
En générale, nous avons trouvé que les namibiens roulent vite, trop vite. 120 km/h sur une route bitumée, mais avec des bords en mauvais état, c’est dangereux. Les enfants se promènent au bord de la route, la traversent, sans parler des chèvres et vaches qui ont la fâcheuse habitude de vouloir traverser à votre passage.
Notre loueur nous a imposé 100 km/h sur le bitume, 80 km/h sur les gravels et fortement conseillé de rouler plutôt à 60 km/h au lieu des 80 km/h autorisés. Il faut savoir que les loueurs équipent leur véhicules de boîtes noirs et au moindre dépassement de vitesse, l'assurance ne marche pas. Il y a beaucoup d'accidents en Namibie, les gens surestiment souvent leurs capacités, font des étapes trop longues, roulent trop vite, sortent des pistes et font des tonneaux.

En Afriqie Australe, l'assurance casco complète comme nous l'a connaissons en Europe, n'existe pas.
Pour calculer le temps de route, il faut compter un moyenne de 60 km/h, voir moins sur certaines pistes. De toute façon, pour voir les animaux, il faut prendre le temps.
Pour nous orienter, nous avons reçu une carte routière de Tourmaline et nous avons aussi pris notre carte Track4Africa. Cette dernière est très détaillée, les kilomètres et les temps de route sont indiqués.
On n’a pas vraiment besoin d’un GPS, mais en ville il est bien utile. Nous avons téléchargé l’application Maps.me sur l'iPhone de mon mari. Cette application gratuite fonctionne hors ligne. Il faut juste télécharger le ou les pays à la maison, on peut aussi enregistrer les étapes à l’avance. Nous ne l’avons pas fait, mais nous l’avons mis en route à Windhoek, à Swakopmund et sur quelques pistes pour contrôler qu’on était bien juste et surtout, nous l’avons utilisé au Susuwe Triangle. Il y a pourtant peu de pistes, mais pour trouver celle qui nous fait sortir du parc le plus rapidement possible, c’était bien pratique. C’est d’ailleurs très étonnant, avec ce GPS, on peut voir les pistes d’Etosha avec les noms des Waterholes et les pistes non numérotées des autres parcs (Mahango, Chobe, Susuwe, etc.). On peut également trouver des restaurants, des magasin, les lodges et camps. C’est une application bien utile !
