De la Namibie aux chutes Victoria

[Walker 73]

Tu as raison ; ces dernières années nous nous sommes concentrés sur les US et n'avons pas craint (à tort ?) la problématique du vol. D'autres contrées sont plus problématiques et dans tous les cas, il est plus prudent d'avoir une solution de sauvegarde !

[Tidou]

15.07.

Nous partons pour un premier safari, dès l’ouverture des portes du camp, et allons à Ombika. Ce matin, il n’y a presque pas d’animaux. Nous retournons au Lodge via Gaseb. En route, nous observons quelques girafes, éléphants et springboks. De retour à Okaukuejo, nous prenons notre petit déjeuner, cherchons nos sacs et faisons le check-out à la réception.


Okaukuejo

Nous enchaînons les points d’eau. Il n’y a pas beaucoup d’animaux à Gemsbokvlakte, ni à Kapupuhedi. Heureusement, il y en a plus à Homob et Salvadora.










L'oryx est tellement beau









Le nombre de zèbres dans la région de Rietfontein est impressionnant, il y en a plusieurs dizaines autour de ce même point d’eau. Nous adorons les zèbres, ils sont tellement beaux.











Nous roulons jusqu’à Halali pour pique-niquer et faisons tout de suite le check-in. Les chambres sont à côté de la réception. Je les trouve moins bien qu’à Okaukuejo, mais Mélina les préfère. Un bus avec des touristes chinois est arrêté devant la réception du Lodge et plusieurs chinois sont en train de mitrailler, on ne sait pas trop quoi, avec leurs appareils photo. Mon objectif est tout petit à côté des leurs. Un employé âgé se fiche gentiment d’eux, il me dit « we are in Hollywood » et nous éclatons tous les deux de rire. Il est drôle, il n’arrête pas de rigoler. Ce sont ces petits échanges avec les namibiens qui contribue au bonheur d’un voyage.







Nous reprenons la voiture et continuons notre visite d’Etosha. Le point d’eau Noniams est sec, à Goas, nous voyons quelques springboks et un impala apeuré. Nous observons les alentours, mais voyons seulement une carcasse de koudou. Au bout d’un moment, nous découvrons deux lions, couchés à l’ombre, non loin de la carcasse. L’un des deux se lève, fait deux mètres et s’affalent à côté de son compagnons de chasse. Ils sont assez loin, couchés dans les hautes herbes, il n’est pas facile de les prendre en photo. Là, les jumelles et un bon zoom sont quand-même bien utiles.


De qui a-t-il peur?


Voilà la réponse...





Nous avançons vers Etosha Lookout d’où on a une belle vue sur le pan salé. C’est tellement plat, il est impossible qu’un animal arrive sans qu’on le remarque. Nous profitons donc de sortir de la voiture pour nous dégourdir les jambes et pour faire quelques photos de nous quatre.


Bubales


Gnous devant le pan d'Etosha


Un peu plus proche...


Et encore plus proche...







Les jeunes en ont marre de la voiture, nous décidons donc de retourner à Halali et de profiter du point d’eau Moringa. En route, nous voyons encore de nombreux animaux, dont de grands troupeaux de gnous. Un peu plus loin, nous avons la chance de voir des otocyons. C’est une espèce de canidé africain aux longues oreilles. Il y en a plusieurs, ils se déplacent très vite dans la savane et dès qu’on s’arrête, ils se cachent.


Otocyons





A quelques centaines de mètres de l’entrée d’Halali, nous voyons encore un rhino. Une famille allemande s’arrête à côté de nous, ils veulent savoir ce que nous observons. Quand ils apprennent qu’un rhino vient de partir, ils sont très déçus car ils n’en ont pas encore vu. Nous avons été chanceux jusqu’à maintenant, les rhinos manquent vraiment pas à notre « tableau de chasse ».

Un grand troupeau d’éléphants se trouve au point d’eau Moringa. Ils sont une bonne vingtaine avec beaucoup de petits. C’est très intéressant de les observer. Les petits suivent toujours la maman de près et sont parfois accompagnés d’un grand frère ou d’une grande sœur. C’est très beau, nous passons un magnifique moment.







De retour dans les chambres, nous prenons une douche et allons manger au restaurant. Le service est lent, très lent, et le buffet moins bon qu’à Okaukuejo.
Tim et Mélina sont fatigués, ils décident d’aller dans leur chambre, tandis que Benoît et moi retournons au point d’eau du Lodge. Deux rhinos sont en train de s’abreuver. Dès qu’ils s’en vont, deux autres arrivent et ainsi de suite. A un moment donné, il y a cinq rhinocéros autour du point d’eau. Puis, une maman rhino arrive avec son bébé et elle est rapidement rejointe par une autre qui est également accompagnée de son petit. Un des petits veut s’approcher de l’autre, mais les mamans ne le permettent pas. Elles sont corne contre corne, il n’y a aucun bruit, on entend juste un soufflement. Les petits font des bruits très aigus, c’est incroyable qu’un animal de cette taille puisse produire un son pareil. On dirait le cuicui du petit canard qu’on met dans le bain d’un bébé.

Un lapin vient boire, il est tout petit par rapport aux rhinos. Puis, un chacal et une hyène trainent autour du point d’eau, mais sans trop s’approcher. Ils ne sont malheureusement pas assez proches, donc pas assez illuminés et nous ne les voyons de ce fait pas très bien. Dommage, surtout pour l’hyène, les chacals, nous en avons vu beaucoup.
Les mamans et les bébés rhinos s’en vont, mais très vite, un mâle solitaire arrive. Le pauvre, se fait bientôt chasser par un troupeau d’éléphants. Il est presque 23 heures, les éléphants quittent le point d'eau, nous partons nous coucher.

[Legibus]

Quelle beauté !
Merci

[Piour08]

Toujours aussi beau effectivement

[holigirl]

Waouhhh quelle chance toute cette faune

Merci à tous pour vos précisions sur le RAW : faut que je teste

Carmen : c'est super sympa , outre ce beau carnet que tu nous fais partager , d'avoir pris le temps de mettre un exemple avec les deux formats jpeg et raw pour pouvoir comparer.

Pour info, ce soir sur France 4 à 20H55 , il y a une saison dans la savane qui a été tournée en Namibie.

[USADDICT]

C'est vrai qu'ils sont magnifiques ces Zèbres
Il y avait pas mal de Rhino !

[Tidou]

16.07.

Nous nous levons un peu plus tard qu’hier et allons prendre le petit déjeuner à 6h30. Le choix du buffet est le même qu’à Okaukuejo, mais il y a des croissants en plus.
Nous quittons Halali à 7h00 et allons au point d’eau de Goas. A part des impalas et zèbres, il n’y a pas d’autres animaux. La carcasse que nous avons vue hier n’est plus là, les charognards ont dû s’en occuper. Nous continuons notre route et voyons de nombreux zèbres, girafes, impalas, springboks, koudous, éléphants et phacochères. Les girafes sont très prudentes avant de se mettre à boire.























Nous nous arrêtons pour pique-niquer à Namutoni. Nous sommes presque seuls sur place, où sont les autres touristes ? De toute façon, il y a très peu de monde dans le parc, c’est très étonnant. Après notre pique-nique, nous allons faire le Dik-dik Drive. Nous voyons notre premier et dernier dik-dik de Damara du voyage. Qu’elles sont petites ces antilopes.

[Tidou]

A Klein Okevi et à Groot Okevi, il y a des girafes et des autruches. Elles sont magnifiques ! A Tsumcor, un troupeau d’éléphant est en train de s’abreuver.







Nous revenons sur nos pas et faisons le tour du Fisher’s Pan. La piste est en travaux, Aroe est à sec, le tour du pan est très long, bref, nous n’aurions pas dû venir ici. Heureusement, le paysage est sympa et nous voyons encore des autruches à Twee Palms. Comme son nom l’indique, il y a deux palmiers à côté du trou d’eau. Finalement, nous décidons de sortir du parc, les jeunes en ont marre d’être dans la voiture et nous avons été très gâtés avec les animaux.



A la sortie du parc, nous devons montrer notre document que nous avons reçu au Galton Gate avec la quittance du payement que nous avons fait à Okaukuejo. D’après ce document, nous devions quitter le parc le 15 juillet. Comment leur expliquer que l’employé au Galton Gate n’a pas été capable de comprendre que nous allions quitter le parc le 16 l’après-midi. Nous sortons déjà notre porte-monnaie afin de payer le complément. Je tends donc le document à la dame, elle se rend dans le bureau, revient, et nous souhaite un bon voyage. Tant pis pour eux, il n’y a rien à y comprendre.

Nous nous arrêtons à l’entrée de la réserve d’Onguma pour remplir et signer le document habituel et nous pouvons prendre la longue piste qui doit nous amener à l’Onguma Tree Top Lodge. Nous avons réservé ce Lodge pour le soir d’anniversaire de Mélina. Nous voulions quelque-chose qui sort de l’ordinaire, cela semble réussi ! Merci à Carole de Tourmaline qui m’a conseillé de prendre ce Lodge.

L’accueil est très sympathique, le Lodge est superbe. Un employé vient chercher nos sacs, nous avons honte, ils sont couverts de poussières. Pas beaucoup de touristes équipés camping doivent s’arrêter dans ce genre de Lodge.

Nous recevons une boisson de bienvenue, le responsable nous explique diverses choses sur le camp et nous fait visiter les chambres. C’est vraiment beau, les chambres donnent sur un plan d’eau, elles sont ouvertes, la douche est en pleine air, tout est très bien agencé. Le confort est au rendez-vous, il y a un peignoir, des pantoufles, un sèche-cheveux et des produits de toilette.
Dans ce camp, il y a seulement 4 chambres, deux de chaque côté de la salle à manger. On y accède par une passerelle en bois, elles sont assez éloignées l’une de l’autre pour ne pas être dérangé par ses voisins. On nous dit de ne pas quitter le Lodge, donc les chambres, la salle à manger ou la terrasse dès que le soleil est couché. En effet, il y a de nombreux animaux dans cette réserve et le camp n’est pas du tout sécurisé. Pour la nuit, nous avons une alarme dans la chambre, en cas de problème.











Nous sommes huit hôtes, un couple d’italien, un couple d’anglais et nous quatre. Trois employés sont là pour s’occuper de nous, le responsable, le cuisinier et l’homme à tout faire.
Nous pouvons nous servir de café, thé et le cuisinier a préparé des petits feuilletés pour le goûter. Ces derniers sont excellents ! Il est en train de préparer le diner, il mélange des œufs, de la farine, il coupe des légumes, bref, les repas sont fait maison.
Nous nous reposons et profitons de la terrasse de nos chambres avec la vue sur le plan d’eau. Puis, nous allons boire un apéritif sur la terrasse du Lodge. Nous voyons un drôle d’animal se promener, le responsable nous dit que c’est un Honey Badger, un ratel en français. Ce dernier, d’après le responsable, se promène tous les soirs autour du Lodge. Un peu plus tard, un deuxième Honey Badger rejoint le premier. Pas de photos, ma batterie était en train de charger.





Le diner est prêt pour 18h30, tout le monde mange à la même table. En entrée, ils nous servent une bonne soupe de carotte, le cuisinier a écrit dessus « Onguma » avec de la crème. Pour le plat, nous avons le choix entre du poisson ou de la viande. Tout le monde choisit la viande sauf la dame italienne.
Le steak de springbok est servi avec du chou-fleur, des courgettes et du couscous. Pour le dessert, le cuisinier apporte un gros gâteau au chocolat avec les bougies que nous avons apportées. C’est trop drôle, il ne doit pas connaitre les supports de bougies, car il a planté les bougies directement dans le gâteau et mis les bougeoirs comme décor autour. Le gâteau est très bon, tout le monde se régale. Merci à Tourmaline d’avoir fait le nécessaire auprès du Lodge.

Les discussions avec les autres sont très sympas, nous rigolons bien. Mélina trouve qu’elle a passé une excellente soirée d’anniversaire. Je suis contente, car en voyant les deux couples, j’avais eu un peu peur. Ce sont des touristes aisés, ils vont d’un Lodge luxueux à un autre, conduit par leur chauffeur privé. Ils font des safaris organisés par les Lodges, sont vêtus de la tête au pied avec des habits « safari », même la couleur des chaussures est assortie au reste. Les dames portent des bijoux, les messieurs de grosses montres.
Quand nous leur racontons notre façon de voyager en montrant les photos de la voiture, tentes dépliées, dans les camps comme Epupa, Spitzkoppe et Mowani, ils n’en reviennent pas. Ils ne savaient pas qu’on pouvait voyager de cette façon.

Quand nous allons dans nos chambres, des petites lampes à pétroles ont été posées sur la barrière en roseaux de la passerelle et dans nos lits, une bouillotte bien chaude nous attend. Bonne nuit!