Après ce lever de soleil vivifiant, au doux son des castagnettes de nos genoux et des dents qui claquent, nous descendons dans la vallée et pouvons admirer les paysages qui étaient dans le noir quand nous sommes montées :
NB : les points blancs sur la photo, c'est des jolis sacs plastiques ondulant dans le vent matinal...
On ne résiste pas à la tentation de faire un arrêt à Zabriskie, pourtant déjà bien mitraillé la veille, on ne sait jamais, les beaux acteurs tout nus dans le sable seront peut-être décidés à se montrer cette fois ?
On cède ensuite à l'appel de nos estomacs et on va déguster de bons french toasts avec du thé bien chaud à Furnace Creek, avant de repartir voir le terrain de golf du diable, ça doit être diaboliquement difficile de ne pas égarer sa balle dans ces monticules de sel coupants comme des rasoirs :
Une des choses qui nous a le plus étonnées dans ce parc, c'est la faculté d'adaptation de la végétation : des fleurs qui poussent directement dans du sel et avec des températures extrêmes (glacial la nuit, torride le jour)
Je sais, la suivante est floue, mais je l'aime bien, alors je vous la colle quand même, elle me fait penser à un mirage (c'est l'effet vitre de la voiture

)
On va enfin faire un tour à Badwater Basin au risque de mourir cuites à l'étouffée : il est 11h du matin, on est mi-février et il fait 32°C

dire que le matin même, juste au-dessus, on se gelait
On marche sur une croute gris-blanc en avançant vers le milieu qui paraît toujours plus blanc et propre, mais qui est certainement de plus en plus aveuglant et de plus en plus brûlant, vous voyez l'expression "chauffé à blanc" ?
On revient par le détour d'Artists Palette, mais ça ne doit pas être l'heure idéale pour les couleurs et on reste un peu sur notre faim, ça nous semble un peu plat sans les reliefs que donnerait la lumière du matin ou du soir.
On se rend à Furnace Creek pour un déjeuner/pique-nique/goûter : c'est pratique, aux USA, on peut manger quand on veut, il est 15h30 et on est tranquilles aux tables à l'ombre des palmiers.
Pur moment de farniente au frais (ou presque...)

Et voici la route interminable qui nous attend pour rentrer à l'hôtel : des dizaines de km sans tourner le volant !