Gros Kiss du Far West: le carnet

[InTheAirTonight]

J'adore les Badlands!

[silvy]

Quelle belle journée pas trop fatigante au niveau des kms ?

[crazybelge]

magnifique journée, décidément votre carnet est plein de rencontre, c'est vraiment super chouette

[Lulu06]

tres belle journee a Badlands et que de rencontres ! vivement la suite

[CRIPER]

Merci pour ce carnet qui est une vrai mine d'or pour moi et surtout très agréable à lire !!!! J'adore

La suite

[marcP]

J'adore les Badlands!

ça c'est bien dit !!

[marcP]

Hello,

Ce soir je vous poste une petite vidéo sur les Badlands.
Soyez indulgents, c'était les premières utilisations de la gopro...
MarcP

[marcP]

Hello,

Merci pour vos passages, anonymes ou non !
Je continue le récit,

Jour 6 – mercredi 7/8

Aujourd’hui, Chloé a 11 ans. Bon anniversaire !
Elle a décidé qu’elle voulait un beau cadeau des USA , qu’on n’a pas encore mais ça ne saurait tarder !
Bref, petit-déj rapide avant de finir les valises et de partir direction l’ouest : traverser les Black Hills, voir Deadwood (ce nom a une signification mythique pour moi depuis la série du même nom transmise il y a une petite dizaine d'années), puis Devil’s Tower et enfin Buffalo.

Les formalités du check out finies, en route pour Deadwood !
On a le choix : prendre la highway et passer par Sturgis, certainement bondée de bikers, ou prendre la route des Black Hills, plus scénique à notre avis mais évidemment un peu moins roulante. On opte pour cette dernière solution car les motards, ça commence à bien faire… (et on n’est pas au bout de nos peines).
Le début emprunte une partie de la route du Mount Rushmore mais il y a une bifurcation évidemment. Les bikers sont aussi nombreux par ici, mais comme on roule, c’est bon. Jolis passages dans des forêts de pins, il fait beau, la journée s’annonce assez bien.

L’arrivée à Deadwood est par contre une autre paire de manches : la ville est en fait encaissée dans une vallée et grosso modo on peut y accéder par 3 routes qui se rejoignent en une sorte de Y. Et comme il y a BEAUCOUP de bikers, rouler au pas dans Main St avec des rangées de motos à gauche, à droite, des bikers à pied qui traversent un peu partout, ben ça nous plait pas beaucoup.







Les saloons sont plein à craquer, des femmes en bikini avec des billets dans les bretelles (sisi je vous assure !), la démarche nonchalante de tout ce petit monde bières à la main, ça ne nous botte pas. Comme en plus on ne trouve pas de parking, direction le cimetière du Mount Moriah et la tombe de Wild Bill Hicock.

Le cimetière surplombe la ville et, comme tout cimetière, est très calme, même quand un car de touristes déverse 40 personnes… mais bon ça fait aussi partie du voyage et tant que ce n’est pas des bikers…
Il y a un petit centre d'accueil, doté de toilettes bien tombées, on y reçoit un plan du site puis on passe la grille. Le terrain est escarpé. Très impressionnant de voir la tombe de Wild Bill et Calamity Jane mais encore plus : déchiffrer les tombes, leurs noms anglais, autrichiens, nord européen, chinois est vraiment émouvant. Parfois il est noté 'mort de maladie' ou 'assassiné'
D'autres personnages célèbres sont enterrés là, mais pour la plupart pas très connus des européens.


(les tombes sont en fait plus haut, là où se trouvent les gens sur le haut de la photo)



Mine de rien la matinée avance bien et il faut penser à se restaurer avant de partir voir Devil’s Tower. Décidément, l’ambiance de la ville nous pèse. Est-ce parce qu’on est en famille, ou bien qu’autant de bikers ça fait trop, on ne sait pas mais on décide de quitter Deadwood et de s’arrêter à Spearfish dans un Taco Bell. La visite de la ville me laissera malgré tout un goût de trop peu.




(on quitte la ville comme on y est arrivés: avec les bikers)

Donc, après notre halte à Spearfish, direction Devil’s Tower. C’est moi qui conduit et j’avoue avoir du mal : l’appel de la sieste est vraiment très fort et je dois lutter pour rester concentré. Un peu plus d’une heure de route, ça fait quand-même beaucoup dans cet état et je profiterai d’un stop prévu à Sundance pour reprendre un peu de forces. 15 minutes de balade (tout seul, les autres ont trop chaud) dans ce rassemblement de bikers qui font griller leurs spareribs, et j’aurai une vision très originale du ‘biker et sa monture’…


(the most photographed motorbike d'après son proprio)




(deux rues complètement bloquées pour que les bikers puissent se réunir)






(non je ne suis pas sur la voiture de police, j'ai juste de grands bras... )




(on s'est garés devant cette façade que je trouvais jolie)
Pour la fin de la route, c’est Plectrude au volant, ouf j’ai vraiment cru m’endormir en roulant… A mesure qu’on approche de D’s T, c’est la cohue de bikers. A environ 1 km du site, c’en est trop : des barrages de motards qui font demi-tour, s’arrêtent pour boire un coup ou acheter un hamburger vendu dans des échoppes éphémères nous empêchent de passer… On fera donc demi-tour, estimant qu’on aura quand-même vu (de loin et de l’auto) cet élément de roche si cher à la mythologie indienne.







Le reste du trajet jusque Buffalo se fait sans grand événement et nous y arrivons donc en fin d’après-midi.







Le reste, c’est pour plus tard car il faut se préparer: ce soir, rencontre avec les autres sunsetteurs liégeois au Chuckwagon BBQ de Tongres. Yeehaaa !

A plus