Re: Gotham Cities (Manhattan & Chicago), Poudlard (Orlando) et Vice City (Miami)
Posté : 30 avr. 2022, 13:46
BANDE SON
Je pensais ne jamais m'intéresser au Hip Hop venant plutôt de la New Wave, de la Cold Wave, de l'industriel, du métal. Mais un soir devant ma télé, je matais comme chaque jour Nulle Part Ailleurs et je suis tombé sur le titre qui vient. J'ai pris une sacrée gifle ce soir là, cela m'a fait sauter les oeillères musicales et j'ai grâce à ce groupe réussi à comprendre tout un pan de la culture américaine. Attention, ils viennent de Los Angeles, nous ne sommes donc pas dans Harlem, dans les vraies racines mais c'est pour vous donner ma porte d'entrée sur cette culture.
Il m'apparaissait INCONCEVABLE de passer à New-York sans m'intéresser aux quartiers où tout s'est passé à la fin des années 70, de ne pas passer dans le Bronx ou Harlem. Mon sightseeing pass proposait cette visite guidée avec quelqu'un du cru et c'était primordial pour moi de m'intéresser aux avenues moins scintillantes de la ville, qui plus est avec un axe historique bien venu.
J'arrive donc à 11H00 moins trois au lieu de rendez-vous. Notre guide nous accueille et je pense que c'est son prénom qui apparaît dans le dictionnaire des synonymes pour le mot SCINTILLANT. Nous sommes un tout petit groupe et ce rappeur du coin mettra une énergie folle à nous faire vibrer au rythme de son quartier. Le menu sera principalement SPANISH HARLEM et CENTRAL HARLEM.
Dès les premières minutes de la balade, je réalise combien il est agréable de retrouver une vie de quartier avec ces Beatles locaux.
Et puis ces cours d'écoles qui sentent le vrai quotidien, un peu moins dingue que ce que le Sud de la ville vous montre.
Nous faisons le tour des haut lieux historiques de la culture à base d'anecdotes que je ne peux pas toutes noter, c'est impossible tellement ça fuse. Les fresques sont de toute beauté.
On peut enfin saisir un peu d'intimité par ici.
Mais surtout beaucoup d'humanité...
Les murs crient l'identité profonde de ce quartier, son ADN qui n'échappe pas à la gentrification. Autant vous dire qu'il est temps de vous dépêcher si vous voulez profiter un peu de l'essence de ces rues car le capitalisme est à l'oeuvre ici aussi. J'ai la très nette impression que les WASP font tout pour étouffer les gens de ce quartier avec des projets immobiliers, des effacements subtils par petites touches discrètes mais bien meurtrières des gens qui font cette ville.
Qui scintillent pourtant comme des diamants...
Je ne pensais pas un seul instant que je pourrais prendre en photo un potager en plein New-York, il y a une envie de vivre ici qui dépasse l'entendement.
Nous continuons le tour du quartier plein de charmes avec notre hôte qui n'hésite pas à nous faire autant partager la culture hip-hop que la vie de quartier qui sont totalement intriquées.
Les lieux sont vraiment de toute beauté, ou devrais-je dire, de toutes beautés. Ces briques, mes amis, ces briques...
Nous passons tous les grands noms de la culture noire américaine. Martin Luther King, Malcom X.... Des lieux emblématiques.
Des hauts lieux du jazz...
Mais aussi des lieux de tournage. Saurez-vous le reconnaître ?
Notre guide croise de nombreuses personnes qu'il connaît et c'est un festival d'une vie de village qui se déroule pendant deux heures sous nos yeux.
La balade s'arrête au pied de l'Apollo dans lequel nous rentrons pour pouvoir toucher le Wishing Tree. Cherry on the cake d'une page du livre des secrets de New-York, je vais me payer ceux des autres villes
Merci viel mal Nina <3 Noch ein mal !
Je salue deux icônes personnelles, les deux héros de mes parents, mesurant toute la portée historique de ce lieu.
Afin d'être complet sur mon voyage aux USA, nous arrivons donc ici au point critique. Il y a un vrai put*** de problème dans ce pays entre les blancs et les noirs. Si vous trouvez la phrase brutale, vous êtes encore loin du compte par rapport à la brutalité de ce que les afro américains subissent dans ce pays. Si vous voulez mon sentiment, je dirais même que c'est une cocotte minute qui peut exploser à tout instant. J'anticipe sur la fin du carnet parce que c'est à cet endroit précis du voyage qu'il convient d'en parler. Durant 15 jours, pour toutes les tâches du quotidien sans qualification, je n'ai toujours été SERVI que par des afro américains. A CHAQUE FOIS à deux exceptions près.
J'ai franchement honte d'être blanc et j'aimerais être noir. On n'est pas toujours bien accueillis par ici et on ne peut s'empêcher de penser que c'est lié à notre couleur de peau. Et que c'est franchement mérité. On a l'impression d'être dans une époque coloniale où les blancs riches se font servir en permanence par des afro américains. C'est très très dérangeant et assez insupportable. Je ne l'avais pas ressenti du tout durant mes précédents voyages mais là c'est flagrant. Le documentaire THE 13TH sur Netflix a agi sur moi comme un électrochoc avec une envie de dégueuler tellement c'est scandaleux mais révélateur.
Impossible de ne pas vous le transmettre et de conclure ce chapitre avec le fin fond de ma pensée qui s'affiche sur l'Apollo et c'était le meilleur endroit pour le lire et pour le dire.

Je pensais ne jamais m'intéresser au Hip Hop venant plutôt de la New Wave, de la Cold Wave, de l'industriel, du métal. Mais un soir devant ma télé, je matais comme chaque jour Nulle Part Ailleurs et je suis tombé sur le titre qui vient. J'ai pris une sacrée gifle ce soir là, cela m'a fait sauter les oeillères musicales et j'ai grâce à ce groupe réussi à comprendre tout un pan de la culture américaine. Attention, ils viennent de Los Angeles, nous ne sommes donc pas dans Harlem, dans les vraies racines mais c'est pour vous donner ma porte d'entrée sur cette culture.
Il m'apparaissait INCONCEVABLE de passer à New-York sans m'intéresser aux quartiers où tout s'est passé à la fin des années 70, de ne pas passer dans le Bronx ou Harlem. Mon sightseeing pass proposait cette visite guidée avec quelqu'un du cru et c'était primordial pour moi de m'intéresser aux avenues moins scintillantes de la ville, qui plus est avec un axe historique bien venu.
J'arrive donc à 11H00 moins trois au lieu de rendez-vous. Notre guide nous accueille et je pense que c'est son prénom qui apparaît dans le dictionnaire des synonymes pour le mot SCINTILLANT. Nous sommes un tout petit groupe et ce rappeur du coin mettra une énergie folle à nous faire vibrer au rythme de son quartier. Le menu sera principalement SPANISH HARLEM et CENTRAL HARLEM.
Dès les premières minutes de la balade, je réalise combien il est agréable de retrouver une vie de quartier avec ces Beatles locaux.
Et puis ces cours d'écoles qui sentent le vrai quotidien, un peu moins dingue que ce que le Sud de la ville vous montre.
Nous faisons le tour des haut lieux historiques de la culture à base d'anecdotes que je ne peux pas toutes noter, c'est impossible tellement ça fuse. Les fresques sont de toute beauté.
On peut enfin saisir un peu d'intimité par ici.
Mais surtout beaucoup d'humanité...
Les murs crient l'identité profonde de ce quartier, son ADN qui n'échappe pas à la gentrification. Autant vous dire qu'il est temps de vous dépêcher si vous voulez profiter un peu de l'essence de ces rues car le capitalisme est à l'oeuvre ici aussi. J'ai la très nette impression que les WASP font tout pour étouffer les gens de ce quartier avec des projets immobiliers, des effacements subtils par petites touches discrètes mais bien meurtrières des gens qui font cette ville.
Qui scintillent pourtant comme des diamants...
Je ne pensais pas un seul instant que je pourrais prendre en photo un potager en plein New-York, il y a une envie de vivre ici qui dépasse l'entendement.
Nous continuons le tour du quartier plein de charmes avec notre hôte qui n'hésite pas à nous faire autant partager la culture hip-hop que la vie de quartier qui sont totalement intriquées.
Les lieux sont vraiment de toute beauté, ou devrais-je dire, de toutes beautés. Ces briques, mes amis, ces briques...
Nous passons tous les grands noms de la culture noire américaine. Martin Luther King, Malcom X.... Des lieux emblématiques.
Des hauts lieux du jazz...
Mais aussi des lieux de tournage. Saurez-vous le reconnaître ?
Notre guide croise de nombreuses personnes qu'il connaît et c'est un festival d'une vie de village qui se déroule pendant deux heures sous nos yeux.
La balade s'arrête au pied de l'Apollo dans lequel nous rentrons pour pouvoir toucher le Wishing Tree. Cherry on the cake d'une page du livre des secrets de New-York, je vais me payer ceux des autres villes

Je salue deux icônes personnelles, les deux héros de mes parents, mesurant toute la portée historique de ce lieu.
Afin d'être complet sur mon voyage aux USA, nous arrivons donc ici au point critique. Il y a un vrai put*** de problème dans ce pays entre les blancs et les noirs. Si vous trouvez la phrase brutale, vous êtes encore loin du compte par rapport à la brutalité de ce que les afro américains subissent dans ce pays. Si vous voulez mon sentiment, je dirais même que c'est une cocotte minute qui peut exploser à tout instant. J'anticipe sur la fin du carnet parce que c'est à cet endroit précis du voyage qu'il convient d'en parler. Durant 15 jours, pour toutes les tâches du quotidien sans qualification, je n'ai toujours été SERVI que par des afro américains. A CHAQUE FOIS à deux exceptions près.
J'ai franchement honte d'être blanc et j'aimerais être noir. On n'est pas toujours bien accueillis par ici et on ne peut s'empêcher de penser que c'est lié à notre couleur de peau. Et que c'est franchement mérité. On a l'impression d'être dans une époque coloniale où les blancs riches se font servir en permanence par des afro américains. C'est très très dérangeant et assez insupportable. Je ne l'avais pas ressenti du tout durant mes précédents voyages mais là c'est flagrant. Le documentaire THE 13TH sur Netflix a agi sur moi comme un électrochoc avec une envie de dégueuler tellement c'est scandaleux mais révélateur.
Impossible de ne pas vous le transmettre et de conclure ce chapitre avec le fin fond de ma pensée qui s'affiche sur l'Apollo et c'était le meilleur endroit pour le lire et pour le dire.