08.07.
Après avoir passé une bonne nuit, nous prenons le petit déjeuner et avançons au Lodge, afin de redonner notre petite plaque « occupé » que nous avons reçu hier au check-in. Nous voulons aller faire la randonnée « White Lady », mais je demande quand-même s’il n’y a vraiment pas de sortie pour aller voir les éléphants du désert. Contrairement à ce qu’on nous a dit hier et à ma grande surprise, le monsieur à la réception nous dit que le guide va partir dans 10 minutes et qu’il y a encore de la place.

Nous nous dépêchons de payer 400$N par personne, prenons nos appareils photos et allons attendre le guide qui arrive aussitôt avec un gros 4x4 ouvert. Nous sommes six personnes, nous quatre et un couple d’Espagnol.

Lever du soleil sur le Brandberg depuis notre campsite

Il y a partout de magnifiques oiseaux
Notre guide est très sympa, il nous dit qu’une éléphante a eu un petit il y a quelques jours seulement et il aimerait les trouver pour nous. C’est aussi pour cette raison, qu’ils n’ont pas fait de sortie avec des touristes depuis quelques jours. Nous roulons un bon moment, le paysage autour du Brandberg est beau et les pistes de sable très profondes. En prenant un virage, notre jeep s’ensable. Le guide et le chauffeur descendent de la voiture et enlèvent le sable avec une pelle. Rien n’y fait, elle ne bouge pas. Ils mettent les tapis des pieds devant les roues, nous descendons, tout le monde pousse, et hop c’est parti.
A plusieurs reprises, le guide descend, inspecte les traces et partage les crottes en deux, afin de vérifier leur fraîcheur.

Au bout d’un moment, il part à pied pendant un bon quart d’heure. Quand il revient, il nous dit avoir vu quelques éléphants au fond de la vallée, mais pas la maman avec son nouveau-né. Nous continuons donc notre route. Des sud-africains nous arrêtent, ils sont perdus, ils aimeraient rejoindre la côte, mais ne savent plus par où passer. Ils vont nous suivre et le guide, un peu plus loin, leur indique la piste à prendre.

Les springboks partent en courant
A plusieurs reprises, nous voyons des springboks et des koudous. Après deux heures et demie de pistes, le guide trouve les éléphants.

Franchement, sans lui, nous ne les aurions pas vus. Nous nous rapprochons de la petite famille. Il y a la maman, le nouveau-né qui est couché par terre et son grand frère, qui d’après le guide a environ trois ans. La maman avance doucement, elle nous fait comprendre de garder les distances, mais elle se calme tout de suite, en voyant que nous ne lui voulons rien de mal. Elle pousse le petit, afin qu’il se lève. Ce dernier se redresse péniblement, et suit sa maman et son frère.

N'est-il pas chouchou ce petit?
Nous contournons les bosquets et nous nous arrêtons à une vingtaine de mètres des éléphants. La maman continu de manger les feuilles d’un arbre et le petit profite de se recoucher. Après dix bonnes minutes, la maman pousse le petit pour l’encourager à se lever et tout trois avancent vers nous.
Ils se positionnent à une dizaine de mètres de notre jeep comme pour prendre la pose pour la photo. Mince, ils sont beaucoup trop proches pour mon zoom et je n’ose pas sortir l’autre appareil de peur de faire du bruit. Heureusement, Mélina et Tim ont leurs petits appareils compacts.

Il est vraiment fatigué
Assis dans cette jeep ouverte, nous sommes vulnérable, personne bouge, personne parle, nous les observons en silence. Que c’est beau !

Le petit va téter sa maman, il est vraiment trop mignon avec ses grandes oreilles. Nous l’appellerons le petit Dumbo. Rebelote, il se recouche, mais la maman le pousse aussitôt pour le faire lever. Tout trois s’éloignent de la voiture et nous décidons de les laisser tranquille et de retourner au Lodge.

Notre petit Dumbo

Le grand frère
Un peu plus loin, nous nous arrêtons pour boire quelque-chose et pour faire une pause pipi. Avant d’arriver au Lodge, nous croisons encore un autre éléphant. Celui-ci est tout seul. Il est tard, le chauffeur roule vite et nous arrivons finalement au Lodge vers midi.
Avant de partir, nous remplissons notre réservoir d’eau. La piste C35 est en mauvaise état, nous nous faisons secouer comme dans un shaker. Puis, nous prenons la D2612, cette piste est bien meilleure et nous pouvons avancer plus rapidement. Le paysage est beau, il y a partout des tas de rochers orangés.
Comme à chaque arrivée dans un camp, nous devons remplir une feuille avec nos coordonnées, le numéro de plaque de la voiture et la marque de la voiture. Le Mowani Mountain Camp est superbe. Les emplacements sont bien intégrés dans les roches, nous avons nos sanitaires privatifs. La vue depuis notre campsite est très belle et bien dégagée. L’emplacement numéro 5 n’a pas de voisin sur sa gauche, nous sommes donc bien tranquille.

Notre cuisine

La salle de bain

Avec la douche au fond

La vue depuis la salle de bain et la cheminée du chauffe-eau
Tim prépare à manger, de l’agneau sur le gril, une potée de lentilles avec du blé et des pommes chaudes pour le dessert. Comme les autres soirs, le ciel est à nouveau magnifique.