Jour 7 – jeudi 8/8 : Buffalo - Cody
Tiens aujourd’hui, on ne s’est pas réveillés avant le réveil, serait-on fatigués ?

Les valises dans le coffre, on décide de prendre la US 16 vers l’ouest et de passer par les Big Horn Mountains, on laissera donc la route du nord (US 90) et Sheridan.
De fait, on se dit qu’on a bien fait : de superbes vues de montagne, la Powder River Pass à 9666 pieds (2946 m,




C'est là qu'on saura enfin à quoi servent les barrières de bois qu'on voit depuis Rapid City le long de certaines portions de route, parfois parallèles, parfois obliques voire perpendiculaires à la route: ce sont en fait des guides et protections lors des tempêtes d'hiver qui empêchent les accumulations trop importantes de neige sur les routes.

Peu après le col, on décide de prendre un petit chemin rocailleux. Il nous mènera presque vers un observatoire à incendie à travers des champs fleuris et odorant magnifiquement où paissent des vaches. Arrivés au bout de la route, pas un bruit, il fait superbe, pas trop chaud, la vue est magnifique. Mais on ne montera pas à pied vers l’observatoire car la route est encore longue vers Cody.




(le fameux observatoire de départs de feu est au-dessus de la colline et domine toute la zone)

A Ten Sleep, le gps me fait sortir de la US 16 pour prendre un raccourci. La route passe dans une zone totalement désolée…


Je me suis plusieurs fois demandé si je ne devrais pas faire demi-tour, mais non.

Passage par Manderson, 114 âmes…, puis Greybull, un peu plus habitée, où on pourra enfin manger un hamburger à la sortie de la ville. L’endroit ne paie pas de mine mais est assez fréquenté, on s’y arrêtera donc. Et pour amuser la galerie, on aura droit à la sirène de la (seule ?) voiture de police du coin, lancée à la poursuite d’une voiture flashée…
Le reste de la route nous amène sans grande fioriture à Cody. L’hôtel se trouve à la sortie ouest de la ville, qu’on doit donc traverser, juste à côté de deux attractions aussi excitantes l’une que l’autre : l’Old Trail Town et le Stampede Rodeo Park. Yeaahh !



Vite, vite, check in à l’hôtel puis balade au centre ville. On s’arrête d’abord au bureau du rodéo pour 4 billets pour le soir.
C’est l’occasion de vous signaler que le Nite Rodeo a lieu tous les soirs (http://www.codystampederodeo.com/) entre juin et aout. En juillet, la compétition semble plus importante et alléchante, le rodéo change de nom pour devenir le Buffalo Bill Stampede Rodeo. Mais on est en aout et on se contentera bien volontiers de ce premier rodéo de notre vie. On décide de faire un peu de shopping mais on ne trouvera pas (encore ) le cadeau de Chloé (un peu de patience Zaius, on y est presque

Les billets en poche, nous décidons de nous rafraichir en prenant une boisson chez Irma.

L’hôtel ouvert en 1902 par Buffalo Bill a gardé son cachet mais est bourré de monde tant au bar qu’au restaurant. Il y aussi plein de monde sur le trottoir : tous attendent le fameux gunfight dont le théâtre sera… la rue en face de l’hôtel.


On prend place sur les sièges réservés à cet effet, payant évidemment mais on ne veut pas rester debout derrière tout le monde. Bon on n’est pas non plus au premier rang mais on voit assez bien. Soudain, c’est parti ! L’acteur qui joue Buffalo Bill nous fait nous lever pour l’hymne national ( on y aura droit à chaque spectacle ), le défilé des acteurs, le remerciement des vétérans et les recommandations d’usage des armes à feu. D’après ce que je comprend, la mise en garde de Buffalo Bill concerne la dangerosité de l‘arme. Pour preuve, il tire à blanc contre une cannette de coca, qui vole à quelques mètres, avec un double trou de plusieurs centimètres… Impressionnant ! et très bruyant. Le spectacle raconte une histoire somme toute banale mais plaisante à regarder et qui nous laissera un très bon souvenir. Les petits sont aux anges, même s’ils n’ont rien compris!



La suite se passe sur la route du Rodéo : il nous reste une heure, qu’on passera au pizza hut du coin, faute de mieux et surtout de plus de temps. Puis le moment vient de se rendre au Stampede Park… mais ça c’est pour demain...