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De la Californie à l'Utah
Le récit de votre road trip aux États-Unis ! Alors, c'était comment ?
C'est bien agréable à lire et tes photos sont bien choisies, il s'agit de plans que l'on ne voit pas si souvent dans les carnets, même s'il s'agit des mêmes lieux. C'est ce que j'aime dans la lecture des carnets, on a tous un point de vue différent.
Pour les pompes à essence, autant payer en cash, ça évite les frais ce CB. Donc au final, ce n'est pas plus mal qu'une grande majorité de pompes refusent nos cartes françaises.
"Los Angeles : vous y venez en vacances, vous en repartez en liberté conditionnelle." (James Ellroy) "Je suis sûr qu'ils mettent quelque chose dans l'air aux USA pour nous rendre dépendant à vie." (Stan of Persia) "Aux USA, on se lève toujours de bonheur" (Un sunsetteur averti)
Nous sommes au visitor center de Furnace Creek. Les bâtiments sont dans la pénombre. De toute évidence, une panne de courant affecte la Death Valley car il en allait de même à Stovepipe Wells.
La caisse enregistreuse étant alimentée, sans doute par un générateur extérieur car un gros câble électrique a été tiré, nous achetons le pass America the Beautiful: 80 $ mais qui s'amortissent au quatrième National Park visité... ce qui sera la cas en ce qui nous concerne.
Nous profitons de notre halte à Furnace Creek pour nous fournir en sandwiches et souvenirs (made in Nicaragua) à ramener à la famille. Nous en profitons pour relever le prix de l'essence : 6.20 $ le gallon alors qu'il est environ à 4.60 dans le reste de la Californie et qu'il descendra à 3.90 dans le Nevada.
De Furnace Creek nous descendons jusqu'à Bad Water, à 855 mètres sous le niveau de la mer.
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Devant nous, une vaste étendue de sel. Nous nous y engageons et, très vite, le goût du sel s'insinue dans la bouche malgré des lèvres fermées.
De Bad water, nous rejoignons Artist Drive et sa première halte : Artist Palette. La roche est de toutes les couleurs : rouge, rose, jaune, verte, due à l'oxydation des minéraux qui la composent. Malheureusement, le temps étant toujours aussi maussade, cela ne rendra pas sur les photos.
Dernière étape dans la Death Valley : Dantes View que nous atteignons après avoir grimpé en haut de la montagne.
Première constatation : brrrr!!! Il fait froid. Deuxième constatation : c'est magnifique !
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Nous sommes sur la route de Las Vegas. Au lieu de prendre l'itinéraire qui passe par la nord, nous descendons plein Sud puis plein Est jusqu'à Pahrump dans le Nevada. Nouvelle station d'essence... avec plein de machines à sous.
Là, je dois d'abord dire pour combien je veux d'essence, disons 60 $. La caissière débite ma carte bancaire de 60 $. Je fais le plein et n'en ai que pour 52 $. La caissière me crédite ma carte bancaire de 8 $. Bon....
Nous voici à présent à Las Vegas. Nous sommes descendus au Harrah's. Très bon hôtel dont le rez-de-chaussé est consacré à l'enfer du jeu et où, plusieurs fois, nous nous perdrons complètement, obligés de demander notre chemin à des hôtesses.
Demain nous ferons les principaux casinos et nous assisterons à une représentation du Cirque du Soleil : Ô!
Que dire, que penser de Las Vegas? Personnellement, passés les premiers instants de stupeur, j'ai adoré.
Cela a commencé quand, en provenance de Pahrump, nous sommes descendus de la montagne pour, au détour d'un virage, apercevoir les hauts bâtiments du Strip, comme perdus dans la brume, comme une oasis apparaissant dans le désert. Très proche et pourtant à plus de 20 miles (30 peut-être?). Illusion d'optique? Sans doute.
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Notre hôtel, le Harrah's. Kitchissime. Prévoir boussole et vivres pour une semaine pour retrouver son chemin
La voiture nous attendant bien sagement dans le parking de l'hôtel (rouler sur le Strip procède du masochisme le plus virulent), nous visitons les différents casinos, ce qui nous permet d'en faire un premier classement:
1. Le plus classe : Le Bellagio: c'est là que, ce soir, nous assisterons à une représentation du Cirque du Soleil. Nous venons d'y acheter nos billets et ma carte bancaire me brûle encore les doigts : 378 $!!!!!! Ca va mieux quand je convertis en euros, mais tout de même.
2. Le plus impressionnant: le Caesar Pallace à n'en pas douter.
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3. Le plus décevant : le Paris. Autant l'extérieur est réussi (la tour Eiffel), autant l'intérieur est raté, surtout les trottoirs pavés qui donnent l'impression d'être en plastique.
A force de déambuler, au ralenti, vu la densité de la foule, nous apercevons un attroupement. Il y a plein de voitures de police. Il s'agit d'une arrestation... filmée. Assis par terre, les mains menottées dans le dos, l'objet du délit se déverse en fucking, fucking. Les gens prennent des photos devant des "officers" placides.
L'après-midi, soyons fous, nous irons dépenser quelques dollars dans les machines à sous puis, à 22 heures, le Cirque du Soleil nous ouvrira ses portes.
Demain commencera la boucle qui nous fera traverser 4 états, à commencer par l'Arizona et son Grand Canyon.
Il s'agit bien de Ô. Le spectacle se joue à guichet fermé, 5 jours sur 7 avec 2 représentations par jour. C'est dire son succès qui est amplement mérité.
Assister à Ô c'est une heure et demi de magie, d'émerveillement devant tous ces athlètes réussissant leurs ballets à la perfection pendant qu'une machinerie ferme ou ouvre la fosse dans laquelle ils plongent.
Ma note : 19/20 en sachant que la perfection n'étant pas de ce monde, un 20/20 ne peut être donné.
Après un petit déjeuner au Starbuck situé dans l'hôtel, à la sortie des ascenseurs, nous enfourchons notre vaillante monture et quittons Las Vegas.
Après quelques heures de route, nous arrivons à Williams, où nous quitterons l'Interstate 40 (speed limit 75 mph )
pour bifurquer au nord en direction du Grand Canyon. En entrant dans la ville, je ne puis que me féliciter d'avoir respecté la limite de vitesse. La voiture en travers d'un parking que j'aperçois sur ma droite, me semble bien être une voiture de police.
Williams! Ah Williams! Une ville importante quand on lit la carte de l'Arizona. Mais.... C'est tout petit. 7.500 habitants!
Nous cherchons un endroit où faire quelques courses. Peine perdue. Sur les deux kilomètres de long sur lesquels s'étale la ville il n'y a que des restaurants, des fastfood et des hôtels. Mais comment ils font les gens du coin? Ils ne vont tout de même pas à Phénix!
Trois heures de l'après-midi. Nous passons devant le Best Western qui nous accueillera pour cette nuit. Il est trop tôt pour le check in. Nous continuons en direction du National Park, arrivons à l'entrée du park et, ayant déjà en notre possession le précieux pass America the Beautiful, strappons la file d'attente pour prendre une lane réservée. Note: j'ai lu, sur un bon nombre de forums, des internautes proposant de racheter ou de céder leur pass, puisqu'il est valable un an. CELA NE MARCHE PLUS! Il s'agit maintenant d'une carte magnétique, nominative et, bien souvent, on nous demandera notre ID à l'entrée des parcs.
C'est l'instant de vérité! Nous nous sommes garés près du Visitor Center et nous nous approchons du bord du canyon. Nous commençons, en montant le chemin, à ressentir la magie des lieux. Et d'un seul coup...
Le souffle coupé! L'expression n'est pas trop forte. Aucune photo, aucun film ne peut donner une idée de ce que nous vivons là. C'est extraordinaire! Personnellement, de tout mon voyage aux USA, c'est le Grand Canyon qui m'a fait la plus forte impression.
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Après être restés quelques temps scotchés au bord du vide, avoir pris quelques photos, nous empruntons une navette qui nous dépose à Yaki Point d'où nous ferons la route de retour à pied tout en longeant les précipices. Et oui! Pas de barrière le long du Grand Canyon. La ballade se fait à nos risques et périls.
Le soleil commence à bien décliner sur l'horizon et le Grand Canyon s'embrase littéralement. L'appareil photo crépite, le camescope surchauffe.
Il est temps de retourner à l'hôtel.
Demain nous passerons la journée au Grand Canyon et, le soir, nous rejoindrons la ville de Page.
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C'est bien agréable à lire et tes photos sont bien choisies, il s'agit de plans que l'on ne voit pas si souvent dans les carnets, même s'il s'agit des mêmes lieux. C'est ce que j'aime dans la lecture des carnets, on a tous un point de vue différent. 
