INTRODUCTION
De LA à SF !
Le livre d’Eli
Une fois notre parcours finalisé, il a fallu mettre tout ça à plat et constituer le road book complet version papier cette fois ! Car même munis obligatoirement d’un GPS (acheté sur place), et bien que nous n’ayons pas eu à ouvrir le Pacifique en deux, il était indispensable de consulter chaque jour "notre Bible" afin de trouver le chemin (la vraie Bible étant d’ailleurs disponible dans certains hôtels là-bas).
C’est dans ce road book que se trouvait tout le détail de notre parcours, éclaté au quotidien sous forme de plans (routes à suivre, étapes, adresses, …), d’un tableau récapitulatif (durée des trajets/visites, kilomètres,…), de toutes les cartes nécessaires (villes/quartiers, parcs nationaux,...) et d’une foule d’informations en tout genre (vive les Sunset guides, une vraie mine d’or !).
Bref, un travail de documentation assez important à constituer qui a pris plusieurs mois et qui s’est traduit au final par plus d’une centaine de pages... J’ai vraiment attendu le dernier moment pour tout imprimer, car même lorsque tout est carré depuis longtemps, il y a toujours des choses à modifier à la dernière minute (je me souviens de notre Mariage…). Tout cela tenait au final dans un joli classeur souple avec pochettes plastifiées très rigides, détachables si besoin de retirer ou de remanier certains éléments.
Notre road book de 1,077 kg !
Et si nous le perdions ??... Et bien j’avais tout imprimé en double avec également la version numérique sur notre netbook (ça en fait des book), car contrairement à Denzel Washington dans le film suscité, je n’ai pas aussi bonne mémoire…
Enfin, pour accompagner ce système de guidage old school mais qui dépanne bien, nous avions également une bonne vieIlle carte routière Michelin! Nous nous en sommes servi deux fois à tout casser, mais bon mieux vaut l’avoir, car si l'on se perd, cela peut toujours éviter de finir tronçonné ou mangé après avoir voulu prendre un raccourci...
Notre carte : un plan simple. Notre matou, Neo, est en option ! Il aurait bien aimé partir lui aussi.
Eh mec ! Elle est où ma caisse ?
Nous avons donc parcouru un total de 4910 km en voiture (la barre des 5000 n’était vraiment pas loin…).
Pourquoi en voiture? Car à pied ou à vélo, c’était tendu en 3 semaines (mais certains le font réellement… sur une durée plus longue ! ). En stop : un remake du film
Hitcher a déjà vu le jour, c’est suffisant. Plus sérieusement, l’option camping-car nous a tout de même effleuré l’esprit. Une approche beaucoup plus « aventurière », pas de souci d’hôtels (budget réduit, ciao les check in/out, pas de bagages à trimballer,…), la possibilité de dormir à même de nombreux sites, etc... Une vraie maison roulante, top !
MAIS… une vitesse de croisière fortement réduite et donc des temps de trajet encore plus longs qu’ils ne le sont déjà, sans compter l’accès impossible à de nombreuses routes dans les parcs nationaux… Il est clair que si un jour nous devons refaire ce voyage sans contrainte de temps, à notre retraite (qui sera fixée à 95 ans d’ici là...), nous opterons peut-être pour cette option. Ainsi, c’est moi qui emmerderai tout le monde à rouler au pas cette fois (quel calvaire les camping-car là-bas !).
Pour le moment, nous avons donc préféré filer à bonne allure sur le goudron et profiter un maximum des pistes dans les parcs (aah Monument Valley et Valley of the Gods, le pied)!
Nous avons effectué notre réservation de véhicule début janvier sur le site location-voiture-simple.fr, que nous déconseillons à tout prix car nous sommes encore en litige avec eux à ce jour (j’y reviendrai dans le carnet…). La location elle s’est faite chez Alamo : emprunt à l’aéroport de Los Angeles à l’arrivée, retour à l’aéroport de San Francisco le dernier jour.
Moi-même et notre voiture !
Bon, en fait...c'est celle là !
Notre choix s’était alors porté vers un SUV Midsize : un Ford Escape à la réservation, mais finalement un Jeep Compass sur place. Ce modèle était vraiment sympa, et même s’il manquait un peu de patate sur route, il assurait comme il fallait sur piste ! Mais je pense tout de même que le prochain coup, j’opterai pour la catégorie supérieure, histoire de s’américaniser jusqu’au bout…
Au final, je me suis bien fait plaisir au volant, surtout que j’étais le seul à conduire ! Car ayant moins de 25 ans, Tiffany était considérée comme jeune conductrice, ce qui en plus de l’option payante « second conducteur » engendrait des frais d’assurance supplémentaires… Si elle avait vraiment voulu jouer les pilotes avec moi, nous aurions raqué, mais comme ce n’était absolument pas le cas et que c’est déjà moi qui conduis tout le temps en France (sauf après soirées arrosées…), le problème était réglé.
Allez, en voiture Simone !