Suite du J3
Je vous avez donc laissé à la fin de notre croisière dans la baie de Miami...Après ça, un petit tour rapide dans Bayside Market (surtout des magasins de souvenirs et les marques usuelles des malls américains) et nous reprenons le chemins de Miami Beach pour le sunset.
Vous l'aurez compris, moi z'aime bien les sunsets
Mais si le soleil se couche tôt, notre journée n'est pas finie pour autant. Ce soir nous avons RDV avec la NBA
Régis ayant été sage toute l'année, le papa Noël lui avait offert deux billets pour les Miami Heat contre les Lakers (l'est contre l'ouest, la classeeeee).
L'American Airlines se trouve de l'autre côté de la baie (à côté de Bayside market en fait), j'avais demandé à John notre hôte s'il avait des "tips" pour se garer par là mais il nous a vivement déconseillé d'y aller en voiture. Les parkings sont exorbitants et vite saturés et se garer dans la rue serait plutôt craignos selon lui (beaucoup de voitures fracturées les soirs de matchs). Il nous conseille le taxi, en braves touristes que nous sommes, on l'écoute.
Nous voilà donc à la recherche d'un taxi. Je me prends pour Carrie Bradshaw version Miami mais faute de Louboutin (vous vous souvenez, les mêmes qui m'ont manquées à Las Vegas), je ne me prends que des vents...
On essaye de comprendre le fonctionnement mais le concept de lumière verte allumée ne semble pas signifier que le taxi est dispo
Bref nous finissons par changer de trottoirs et là, la chance nous sourit (on commençait surtout à être à la bourre). Fait marrant du truc, le chauffeur s’appelle Lucien et Régis tenait absolument à ce qu'on appelle notre bébé Lucien (mais en vrai ça va pas être possible...).
Nous arrivons à temps à l’aréna et prenons la direction de nos places, l'ambiance est franchement bon enfant et les fans des Heat en masse (en même temps ça fait moins loin que LA).
Mais avant le match on se fait un délire pur america :
Lakers fans, on notera la crête violette de son pote qui dépasse au dessus de ma tête
Nos places sont relativement hautes dans le gymnase malgré le prix mais au final on y voit très bien. Ce qui nous étonne le plus c'est qu'à 5 min du début, les gradins sont à peine remplis à moitié

.
Au final les gens arrivent et partent un peu quand ils veulent, en gros la salle a dû être remplie 40 min en tout et pour tout, une grosse partie part même à 15 min de la fin, là moi pas comprendre !

Présentation des joueurs à l'ouverture

Minute patriotisme avec les GI de retour d’Afghanistan puis l'hymne national

Entrée des Heat à coup de lances flammes...normal quoi...

Les chearleaders, ça manquait un peu de pompoms 
Le match débute dans l'indifférence générale (sans rire j'ai même pas compris que ça avait commencé), les gens mangent, rient, crient. C'est un peu la fête générale. En gros j'ai eu l'impression qu'on venait plus pour l'ambiance que pour ce qui se passe vraiment sur le terrain mais à la fois c'est vraiment très sympa. Même si je ne suis pas une pro des règles du jeu, je me prends à "faire du bruit" quand les Lakers ont la main.
A savoir, lorsqu'ils ont la balle, la musique des dents de la mer résonne à plein tube et les écrans encouragent les spectateurs à faire un max de bruit pour les déconcentrer. A l'entrée, on nous avait fournit des pancartes placardées Heat, au final, une fois repliée façon éventails, ça fait un boucan d'enfer !
Entre chaque période, il se passe un truc sur le terrain ou dans les gradins : lancés de t shirts commerciaux, anniversaires souhaités par les copains, jetée de pizzas (si si je vous assure), petite fille de 4 ans en mode Beyoncé...

Star cam (oui je sais grosse journée, Justin Bieber le matin, Zac Efron le soir...dommage que je n'ai plus 15 ans depuis longtemps)

Orchestre de la Barbade

Blabla entre joueurs
And finally :
On a gagné (oui on, tout à fait, ce soir je suis de Miami moi M'sieur dame). Pour résumer super soirée, à ne rater sous aucun prétexte si vous avez la chance d'être en pleine saison de NBA quelque part. C'est un vrai show à l'américaine comme on les aime et à coup sur vous ne le regretterez pas.
