Gotham Cities (Manhattan & Chicago), Poudlard (Orlando) et Vice City (Miami)

[stanofpersia]

J'ai récupéré l'épisode de Columbo, on est en plein cliffhanger !
Ta photo du 56 Leonard sous les vapeurs...

Merci beaucoup, il y avait des travaux dans la rue, ces volutes de fumées sortaient par intermittence, je me suis calé au milieu de la rue et j'ai attendu le bon moment. Cela m'a coûté une paire de chaussures car mes semelles ont commencé à fondre, le bitume étant brûlant à cet endroit. Je me suis senti comme dans Roger Rabbit pour ce cliché...

[stanofpersia]

Merci pour ce magnifique carnet qui me réconcilie avec les visites urbaines (que je ne porte pas trop dans mon cœur je dois dire). J'aime beaucoup des photos d'archi, mais celles prises depuis le taxi en début de voyage sont géniale je trouve !

Merci beaucoup Piour08. S'agissant de la photo du taxi, cela demande un peu de temps pour comprendre qu'en fait il faut faire la part des choses entre ce que nos yeux regardent et ce que notre appareil photo voit. C'est une des leçons de mes cours de photographie que j'ai retenu et que je transmets dès que je le peux.

Quand on est dans cette situation, il ne nous vient jamais à l'idée de prendre ce type de photos car l'envie serait de documenter la skyline sans cette vitre dégueulasse. On chercherait à zoomer pour effacer l'endroit où nous nous trouvons. C'est une erreur car on confond ce qu'on voit et ce qu'on regarde. Sans aucun doute, la photo zoomée sera nulle car on sera loin du sujet, on n'aura pas le contexte. On sera devant son ordi en disant, "pourquoi j'ai pris cette photo ?"
Et puis, si on tente de sortir de sa vision pour porter un regard, on se dit qu'en fait on doit documenter notre petite personne dans un taxi qui voit un joli truc au loin, pas le joli truc au loin.

Cela donne une vision subjective qui raconte finalement plus parce que c'est notre regard qui devient le sujet, pas la vision.

Je nous invite tous à utiliser ce truc pour ramener des photos qui ne sont pas agréables à prendre a première vue mais qui s'avèrent de vrais trésors de mémoire.

[zaius]

Merci beaucoup, il y avait des travaux dans la rue, ces volutes de fumées sortaient par intermittence, je me suis calé au milieu de la rue et j'ai attendu le bon moment. Cela m'a coûté une paire de chaussures car mes semelles ont commencé à fondre, le bitume étant brûlant à cet endroit. Je me suis senti comme dans Roger Rabbit pour ce cliché...

Ah oui je vois, ce type d'expériences laissent des traces ! J'ai connu ça dans une moindre mesure en marchant sur le pavé goudronné mou, odorant et partiellement fondu des rues autour des Tar Pits de Los Angeles.
Quant aux vapeurs échappées du sol, ça nous avait bien faire rire car on avait toujours pensé qu'on ne voyait ça que dans les films d'espionnages un peu kitch de Tony Scott (ambiance, ambiance...) pour se rendre compte une fois que place, que dans la vraie vie, il y en avait partout et tout le temps à NY.

Quand on est dans cette situation, il ne nous vient jamais à l'idée de prendre ce type de photos car l'envie serait de documenter la skyline sans cette vitre dégueulasse. On chercherait à zoomer pour effacer l'endroit où nous nous trouvons. C'est une erreur car on confond ce qu'on voit et ce qu'on regarde. Sans aucun doute, la photo zoomée sera nulle car on sera loin du sujet, on n'aura pas le contexte. On sera devant son ordi en disant, pourquoi j'ai pris cette photos ?
Et puis, si on tente de sortir de sa vision pour porter un regard, on se dit qu'en fait on doit documenter notre petite personne dans un taxi qui voit un joli truc au loin, pas le joli truc au loin.

Merci ! Là ça m'éclaire !

[stanofpersia]

SEASON 04 EPISODE 6 : QUATRIEME JOUR A GOTHAM I

RESUME :
Samedi 2 avril 09h00 à 00h00

Empire State Building
Financial District
Survol en hélicoptère
Brooklyn Bridge
Jersey City
Brooklyn : Music Hall of Williamsburg

BANDE SON

Clique sur ce lien comme ça, tu auras le texte et le son en même temps : cette fois-ci nous écoutons Boy HARSHER qui viennent du Massachussets car c'est eux que je vais voir en concert ce soir. C'est un groupe de synthwave punk, à mi-chemin entre les tous premiers Depeche Mode et Anne Clark pour les spécialistes du genre. Luke06 si tu m'entends

VERSION LONGUE :

Cette journée sera un yo-yo émotionnel et physique avec un planning qui demandera d'être souple, vraiment souple. Je me réveille avec un coup de fil de ma douce qui m'invite à regarder mes notifications TWINT, système suisse de paiement par mobile et lui dit ne pas comprendre pourquoi elle m'envoie de l'argent. J'ai certes des soucis récurrents avec mes cartes bancaires depuis le début du voyage mais pas encore au point de demander l'aumône aux gens du pays.

Elle me dit :

- non, c'est ton cadeau d'anniversaire. Mon coeur, je t'offre un tour en hélicoptère ! Débrouille toi dans les deux jours qui te restent, je tenais à te faire la surprise Joyeux anniversaire

- Aucun soucis, je suis très souple



Il est 08H35, je suis attendu à 09H00 à l'Empire State Building à 11H00, j'ai un concert à 20H00 à Brooklyn, les hélicos décollent de Battery Park. Il fait grand beau aujourd'hui. Allons voir sur le site New York City de Eric si la chance me sourit....

je checke et que vois-je : des places disponibles à 14H00 le jour même ! Pile poil le temps qu'il me faut pour faire mes photos, aller manger un bout dans le quartier historique et arriver frais et repu pour ma balade en hélico.

Je ne sais pas si la vie a décidé d'être particulièrement douce avec moi, si ce COVID a ralentit la ville au point d'autoriser ce genre de fantaisie non planifiée à la dernière minute, toujours est-il que je ne peux m'empêcher de citer un de mes héros des années 80 :

Bon, c'est pas tout cela, mais c'est déjà la méga course pour ne pas arriver en retard à L'Empire State Building. Pas le temps d'avaler un café, je pars à pied en me disant que j'ai fait le bon choix de rester dans Midtown pour mon deuxième hôtel. J'avais hésité à prendre une chambre dans le financial district mais les prix exorbitants dans ce quartier d'affaires m'avaient dissuadé.

Confère carnet 2014, j'étais déjà monté 8 ans auparavant là-haut et j'avais gardé un souvenir mitigé, submergé par la foule à 12H00 et cette horrible tendance du selfie qui font faire n'importe quoi aux gens. Je partage très profondément le point de vue de Boya64 sur ce sujet et je crains que 8 ans plus tard avec l'essor de l'instagram, ce soit la même chose.

Que nenni les amis, un instagrameur se lève tard et l'Empire State appartient à celles et ceux qui se lèvent tôt. Nous sommes une petite vingtaine au sommet du monstre et cela change tout. A commencer par la montée qui me fait arriver immédiatement au sommet en moins de 4 minutes depuis mon passage de la porte principale. Cela tombe plutôt bien vu que je suis un peu stressé par le temps.

Alors, il est clair que l'absence de fréquentation cumulée avec une journée remplie de bonnes surprises m'a fait voir l'ESB sous un angle bien plus agréable. Je le parcoure avec un sourire aux lèvres au moins aussi grand que celui du binoclard, star incontournable du bâtiment qui vous donne la frite pour la journée avec un sens de l'accueil inégalé et sans pourboire attendu, donc on le suppose sincère.

Je prends donc mon temps et me régale des fenêtres du bâtiment qui sont une page entière de poésie en langage universel, l'esperanto de la jungle urbaine.

Et puis petit à petit, on monte les quelques marches restantes du plus beau cadran solaire du monde, n'ayons pas peur des mots.

Tic, tac, il est actuellement 09H12mn36secondes à l'heure de l'ESB, au quatrième top il sera 09H12mn54 secondes...Ou pennsylvania station moins quart si tu préfères...

L'East River continue de couler paisiblement dans un être vivant dont les artères sont magnifiées par la circulation du soleil. Avec ce petit building qui semble être le cauchemar des perfectionnistes visuels et qui sait résolument se faire remarquer dans la foule.

Le Chrysler building continue de faire inlassablement sa Marylin (Monroe, pas Manson) et de prendre la lumière comme personne.

Du bas de ce bâtiment, 8 millions d'habitants vous contemplent.

L'ile entière semble se mettre en scène devant vous tout en restant inaccessible, insaisissable.

Je fais le tour des autres Marylins du bâtiment.

Je documente aussi le travail du personnel, ces personnes sapées comme des princes qui participent à l'ambiance surannée du bâtiment et du lieu.

Je relève aussi ces radiateurs qui vous permettent de supporter le froid du vent qui souffle fort à cette altitude.

Je ne cesse de surveiller ma montre et repère sur cette carte 3D le lieu de mon prochain rendez-vous et prend la décision de tourner cette page rétro romantique du plus emblématique des monuments de la ville.


Oui, dans une demie-heure, vous me trouverez dans le 17eme building en partant de la gauche.

Comme vous pourrez le constater, la densité de population au sommet de la tour est très très raisonnable.

Avant de repartir, j'en remets une couche en couleur pour le plus impertinent des bâtiments. Il rend fou, hein

Tu veux bien rentrer dans le rang, oui ?!

Allez encore deux trois photos souvenirs des symboles de l'Art Déco New-Yorkais à son paroxysme.

Je tente par ces mots de souligner la poésie de l'Empire State Building. C'est là son charme et ce qu'il convient de lui reconnaître.

JOJO4478 a eue la meilleure phrase à mon sens sur ce P.O.V. incontournable dans son carnet. Il souffre d'un immense défaut par rapport aux autres, c'est que justement on ne le voit pas ce building puisqu'on est dessus. Faut-il l'enterrer comme une trop vieille dame dans cette ville qui vous propose aujourd'hui un Summit extrêmement bien pensé ?

Je ne pense pas car sa poésie mérite le détour. Malheureusement, si vous ne pouvez en faire qu'un, je vous recommanderais plutôt le Top of the Rock pour son immersion ou le Summit pour sa mise en scène et parce que les deux vous offrent une vue sur l'Empire State Building, ce que ce dernier ne pourra malheureusement jamais faire.

Il reste malgré tout flamboyant, l'icône singesque d'un New York qui avait 100 ans d'avance sur les autres au début du XXe siècle et c'est en cela qu'il mérite au moins d'être monté.

[stanofpersia]

Je sors du bâtiment et me jette dans le métro pour aller à mon rendez-vous. J'assure le coup pour ne pas être en retard et arrive très rapidement dans le sud de l'île.

Je tombe sur une espèce peu commune de l'homo smartovorus, le chaperon rouge qu'on ne trouve que les samedi matin dans les rues du Financial District. Je me demande s'il est possible de prendre quelque chose dans cette ville qui ne soit pas photogénique. Vraiment les lumières de cette ville sont un festival permanent.

Je me représente à la sécurité et réussis donc cette fois à passer les fameux portiques qui protègent l'accès aux ascenseurs. Mon contact Joe vient me chercher et m'emmène gentiment avec lui avec une dévotion touchante. il a eu vent de mon projet photo et se met en quatre pour m'aider dans ma quête. Je lui montre la photo que je cherche à reproduire et se démène pour trouver le bureau exact. Il connaît très bien le bâtiment et quand il voit l'image, il sait tout de suite à quelle étage monter, quel ascenseur prendre.

C'est un vrai privilège que de pouvoir se voir ouvrir le bureau de son choix et humanise beaucoup le trajet ainsi que le projet photo en cours. Nous en profitons pour se poser les questions d'usage à savoir : tu faisais quoi ce jour-là ? Et il s'en souvenait évidemment très bien, comme nous tous d'ailleurs.

J'immortalise donc l'endroit précis où selon moi la dernière photo du XXe siècle a été prise et ne traîne pas pour ne pas abuser du temps de mon hôte. Ce que vous ne voyez pas sur l'image, ce sont mes fesses posées sur le clavier d'un pauvre salarié qui a le malheur d'avoir son poste de travail sur mon chemin. Et je n'ai pas fait tout cela pour me laisser embêter par une table. Merci de rester discret, je n'ai pas envie qu'il sache ce qu'il s'est passé sur son clavier un samedi matin

Voici la photo en question si vous vous posiez la question. Pour résumer, pourquoi il s'agit pour moi de la dernière photo du XXe siècle ? Car je pense que c'est la plus iconique. Le point de vue est unique, le bureau d'une tour new yorkaise visiblement avec des cols blancs, qui dans une seconde ne pourront plus penser qu'il s'agit d'un accident. Le monde à cette seconde précise, de par les personnes visées dans cette attaque, bascule dans le XXIe siècle. Raison pour laquelle il était très important pour moi de monter dans cette tour et de démontrer que la ville a su se reconstruire et dépasser les épreuves, tout en honorant la devise WE WILL NEVER FORGET.

Tout ceci a duré 15mn, mais ces 15mn ont été particulièrement intenses. Primo car elles ont été rêvées mais j'étais pessimiste sur ma capacité à lever les embuches mais surtout pour la sensation de récompense quand vous vous donnez tous les moyens possibles pour arriver à quelque chose et que cela paye de pareille manière. On ne gagne jamais à tous les coups, mais là pour moi cela valait un jackpot à VEGAS.

Je redescends prendre quelques photos dans Battery Park et shooter Madame Liberté de loin en attendant de la photographier d'un peu plus près.

Deux remarques me viennent à l'esprit à propos de cette statue. Premièrement, elle a beau faire 100 mètres de haut, qu'est ce qu'elle est discrète en vrai !!!!! Dès qu'un film se passe à New-York, nous avons toujours cette dame qui nous fait de l'oeil en gros plan. la tricherie du cinéma ne nous dit pas combien il faut en être près pour l'apprécier à sa juste valeur. De tous les points de vue de cette ville, est ne pèse qu'une centaine de pixels dans votre oeil robotisé. Elle se mérite donc.

L'autre remarque, c'est évidemment sa symbolique qui autorise tout de même des superpositions sur le rêve américain et sa réalité bien réelle qu'elle ne pourra jamais cacher. Même si ce sujet n'est évidemment pas tabou, les notions d'exclusion et de divisions font de cette statue un but à atteindre, non pas pour les migrants du 19e, mais bien nous tous aujourd'hui.

Je remonte la FDR Drive car je souhaite aller saluer les pompiers du quartier et profite de vérifier au passage que tout est en ordre pour ma prochaine activité et qu'ils ont bien pensé à nettoyer les vitres de mon hélicoptère. Je n'ai jamais fait d'hélico de ma vie, c'est donc un sacré baptême de l'air qui s'approche. J'en profite pour réaliser qu'il y a aussi des buildings à Brooklyn, ce que je n'avais jamais pensé.

J'arrive vers nos héros locaux. J'ai envie de leur témoigner ma sollicitude et surtout leur demander de l'aide pour identifier des lieux précis pour des photos dont la localisation est impossible sur Google Maps. Evidemment, la serviabilité légendaire des ces icônes ne se fait pas attendre. Ils prennent la photo qui me donnait le plus de fil à retordre. Ils la regardent à trois et me disent, donne la à ce monsieur (le deuxième à droite) et laisse lui deux minutes. Si tu veux faire un tour à l'intérieur, ne te gêne pas, profite, c'est calme en ce moment.

Je ne me fais évidemment pas prier, ressentant assez facilement les énergies qui ont pu circuler le 11 septembre entre ces murs. Les logos et photos ne cessent de me le rappeler.

Le pompier en question est revenu évidemment une toute petite minute plus tard avec son smartphone :

Buddy, these are the roads you were looking for !

Il me montre sa capture d'écran, en plein dans le mille. J'ai éclusé dans Google Maps toutes les intersections pendant des semaines pour trouver ce carrefour sans succès, j'y suis même passé la veille mais je ne l'ai pas reconnu. Toute une partie des bâtiments ayant été démolie, je n'avais pas fait le rapprochement, écartant trop vite le lieu de ma visite la veille.

Mais ma conversation s'arrête brusquement là car quatre jeunes dames quémandent pour une photo et les trois messieurs ont très clairement montré leur préférence. En moins de 3 minutes, elles portaient casques et vestes avec les muscle saillants de ces messieurs pour les serrer dans leur bras pour des photos très touchantes, elles ont été aussi bien accueillies que j'ai pu l'être, les pompiers sachant exactement se mettre au service des besoins très particuliers de leurs visiteurs.

Je refile dans mon quartier historique préféré, à savoir ce fameux carrefour magique avec les différentes strates de New York. Je pose le reflex car ces grosses bêtes savent faire des panoramas mais c'est une vraie tannée et mon vieil Iphone s'en sort bien mieux en dix secondes. Cela me permet d'élargir un peu le champs de vision pour tenter de vous convaincre de visiter ce carrefour pour mieux comprendre en quoi il est pour moi le plus beau de la ville.

Petite pause pour un repas petit déjeuner bien mérité...

Avec un joli moment de Lost In Translation. J'avais déjà eu des effets comiques dans le quartier chinois de Los Angeles en 2009 (va lire mon carnet 2009 ) . Le serveur hispanophone m'accueille et son accent me donne envie d'un mojito et d'un filet de boeuf que je commande en Espagnol pour tenter de faire plaisir à mon hôte.

Son collègue arrive 10 minutes plus tard avec deux plats pour moi au lieu d'un. Je refuse le second plat ne l'ayant pas commandé. Mon mojito ne vient pas, je relance le serveur en espagnol. Il revient me voir et me dit qu'il est surpris parce que le collègue m'a dit que je l'avais refusé. Et là, évidemment, mon prof d'espagnol ne sera pas surpris, avec mon niveau de vache anglaise en espagnol, le serveur me dit :

- AHHHHH MORRRRRRITOOOOOOOOO you said ! I understood BURRRRRRITOOOOOOOOOO !

-

Tout rentre dans l'ordre, mon morrrrrritttttttooooooo arrive et je repars dans cette petite ruelle magique et rejoins mon héliport.

Je m'imaginais être quasiment seul parce que c'est quand même hors de prix cette affaire. Mesdames, messieurs, c'est pire qu'un hub d'aéroport low cost cet héliport. La quasi totalité des compagnies opère ici et elle se partagent le tarmac. Vous êtes bien accueillis mais c'est l'usine intégrale, des paquets de cinq voyageurs par compagnie qui défilent pour des tours compris entre 10 mn et 25mn, donc le flot est incessant.

Bon, il est temps de décoller. Je suis Stan, votre commandant de bord, je vous demande de relever vos tablettes, d'attacher votre ceinture de sécurité. Nous vous rappelons qu'il est interdit de fumer durant le trajet et que des détecteurs de fumées se cachent dans votre salon.

Qui a eu la bonne idée de voyager seul et de faire le même poids que le pilote pour avoir la meilleure place ? Bibi !!!!!!

[zaius]

"Pour chaque éclat de rire il faut une larme"... je ne sais plus qui a dit ça, mais je crois qu'avec ton carnet on tient la meilleure illustration de cet adage, nos émotions font de la haute voltige.

[stanofpersia]

BANDE SON

Je vous l'avoue, j'ai écrit ce carnet uniquement pour avoir un prétexte de vous coller ma vidéo favorite de mon groupe fétiche, au sommet de leur art (sous entendu avec Alan Wilder) et du WTC pour la promotion de VIOLATOR, l'un de leur trois meilleurs albums.

Luke06, je pense qu'on a le même âge, et que comme moi, tu as maté cette spéciale de Michel Drucker avec la VHS chargée dans le magnéto. J'ai encore la chair de poule de ce souvenir rien qu'en l'écrivant. Michel, si tu nous entends, M.E.R.C.I. !!!!!!!!

Donc si vous me dites survol de New York en hélico, pour moi ce sont ces quelques minutes de playback prétexte qui me viennent en tête. Je me demande si c'est au sommet de cette tour que Dave le chanteur a décidé qu'il poserait un jour ses valises ici, j'en suis presque sûr.

DECOLLAGE

La vie, prends soin de ces 5 doigts pendant les 25 prochaines minutes s'il te plait

Afin de vous épargner 2386 clichés, je choisis de traiter simplement une série de questions que l'on va regrouper sous une grande thématique :

Est-ce que la taille compte ?

Point de grivoiserie ici, mais simplement les questions d'échelles qui sont permanentes pour moi dans cette ville. Et ce vol en hélicoptère a le mérite de répondre complètement à toutes mes questions.


Nous décollons très rapidement en direction de Brooklyn qui nous fait face, la météo splendide, l'appareil méga stable, les passagers silencieux. Personne n'a dit un mot malgré les relances permanentes du pilote prêt à répondre à toutes nos questions. Il donne tellement de détails sur la géographie que les questions ne sont pas nombreuses. Je pense que tout le monde profite du moment et qu'il est impossible de réussir à réfléchir en même temps que l'on dévore ce panorama exceptionnel.

Cela ne traîne pas une seconde, la vitesse à laquelle on se déplace dans la ville est vraiment impressionnante. Direction les 150 pixels vus plus haut de loin.

OH MY GOD ! Je pensais jamais te voir comme ça petite coquine !

Nous remontons l'Hudson en direction de Staten Island, le quartier sur lequel tu ne tomberas jamais par hasard.

A ce moment, j'arrive enfin à répondre à la question que je me suis toujours posé. Est ce que New York est grande ? Parce que quand on atterit en avion, on se dit que Manhattan a des airs de village playmobil. Oui mais Manhattan n'est qu'une île au milieu d'une plus grande ville.

Voici donc la réponse : oui New York est GIGANTESQUE ! Pas autant que Moscou sans doute, mais quand même incroyablement étendue. Voici une représentation schématique de Brooklyn et Queens vu du haut en comparaison avec Manhattan.

Que dire de la suivante ? Voir vidéo plus haut et ce qui s'est passé en septembre 2001 pour comprendre le poids qu'on semble peser d'un coup dans cet hélico.

Ici on se dit qu'un certain pilote d'avion a eu bien du mérite de sauver des vies en utilisant cette piste d'atterrissage.

Là, on retrouve cet effet Playmobil.

Ben là, je finis de répondre à la question : Est-ce que Central Park est vraiment si grand en fait ?????? Holy Cow, YYYYYEEEEESSSSSS !

Et là, on se dit qu'un bateau de croisière ne peut décemment pas faire la taille d'un Empire State Building. Et bien, si... visiblement oui.

Wikipedia bonjour
NORWEGIAN EPIC (Sur l'image) : 329,45 m de long 40,64 m de large
HARMONY OF THE SEAS (le plus grand du monde) : 362,12m de long, 66m de large
Empire State Building : Top floor 373.10 m, 57m de large du Nord au Sud

Allez, il faut malheureusement rentrer au bercail...

[stanofpersia]

BONUS

Il est impossible de ne pas partager plus d'images de ce vol, même si j'ai parfaitement conscience que c'est inutile. J'entends la team ronchon au fond, "c'est bon, on a vu, merci". Mais j'entends aussi les enfants comme moi incapables d'accepter que le manège soit fini.

Donc, je vous fais vivre ce que j'aurais aimé que le pilote nous dise pour la team "OUI ENCORE OUI ENCORE mais c'est le dernier tour hein, après on rentre, tu verras on va voir d'autres superbes jolies choses, ne pleure pas".

BLLLLLAGGGUUUUE ! ON REDECOLLE !

Allez, si tu trouves le Chrysler Building, je t'achète une glace en descendant, arrête de pleurer !!!!