Comme hier, la nuit a été très bonne, et je me réveille avec le soleil vers 6h30. Je n'ai pas envie de me rendormir, mon mari finit par se réveiller aussi et il me propose d'aller voir le lever de soleil sur la plage, accessible par un chemin privé du camping. Il faut traverser cette jolie forêt :

Il part avec son appareil photo, et moi avec les sièges de camping et le petit déjeuner de base.
Au final, à cause d'un passage aux toilettes, on prend 2 chemins différents et on se loupe complètement sur la plage ! Mais on aura tous les deux vu le lever de soleil ! La plage est déserte, à part un promeneur et son chien et un surfeur.

Il fait super beau, et la journée promet d'être magnifique !!


On rentre se doucher, puis on part pour le village de Karangahake, notre destination ratée la veille.
La route est assez tranquille. On s'éloigne de la côte et on arrive dans des gorges, sur le site d'anciennes mines, d'or il me semble. Il y a une balade à faire dans la forêt et les mines assez sympa.




Je ne vous ai pas encore montré de fougère, elles sont omniprésentes, fidèles à la réputation du pays.


Mais il nous en faut plus, on est venus randonner !!! Et on finit par trouver le départ de la rando vers le sommet (Karangahake mountain). Il est annoncé 3h aller simple.
Petit point DOC au passage. Le department of conservation est super bien organisé, et on retrouve leurs panneaux un peu partout. On est rarement perdus en NZ, même dans la nature. On a les noms des randos, les distances et les durées.

Et aussi on trouve souvent des WC, qu'ils soient flush ou dry.
Il n'est que 11h, on se lance !


Si le début est relativement facile, ça se corse rapidement, avec de la côte très prononcée, et des sentiers boueux. Je souffre pas mal, mais on finit par atteindre le sommet en 1h30. Oui, c'est peut-être pour ça que c'était difficile...
Un avant-goût du sommet, nous finirons sous la structure là-bas

De là-haut on a une super vue sur la baie de Coromandel et Thames.


On redescend bien plus rapidement, et on va s'affaler, épuisés au café en face du parking. On commence à goûter à ce petit rythme que j'adore : randonnée et restaurant !!
Il fait un peu chaud aussi, donc la pause est la bienvenue.
Puis on repart pour une soixantaine de kilomètres, direction Matamata et le village des hobbits. Renseignements pris à l'office de tourisme, il y a une visite guidée qui part en bus ds 15 minutes. On s'y inscrit, mais on a eu tort car on pouvait facilement y aller pour moins cher avec notre propre van.
Arrivés sur place, on découvre la grosse machine NZ-Seigneur des Anneaux !! C'est quand même la meilleure attraction du genre, une où l'on voit vraiment des éléments du film, ce qui explique que ce soit parmi les quelques lieux de notre voyage où l'on a croisé pas mal de monde, mais bon, quand même l'impression de surfer sur la vague et d'être dans une usine à touristes...
Photos en vrac du site :





Ceci dit c'est un joli petit village, très réel, avec le souci du détail, et on a une bière offerte à la taverne pour finir. Mais il fait très chaud et on a du mal à échapper au soleil de la Comté !
la taverne

Il se fait tard, après un passage obligatoire par la boutique souvenirs (où nous n'achèterons rien), on reprend le bus qui nous ramène devant l'office du tourisme, puis notre van. Il faut atteindre notre prochaine destination à plus de 110km de là : le camping du doc de Matata (oui oui, Matata, après Matamata... il faut savoir que l'alphabet maori a moins de lettres que le notre, donc les sonorités sont plus redondantes), près de Whakatane (prononcer FAKATANé), d'où on espère aller visiter White Island le lendemain.
On arrive à temps au camping (cad qu'il y a encore de la place!) après avoir mis de l'essence, car notre fidèle destrier est très vorace quand même. Au total on aura dépensé plus de 1000 $ (soit 650 € à l'époque) pour nos 4000km de voyage.
Le camping est juste au bord de la mer. La gardienne du DOC appelle White Island pour nous (rappelez vous, 2014, pas de forfait téléphonique international, et je n'ai pas encore mentionné l'accent des néo-zélandais...), mais dommage, plus de places. Le mauvais temps de ces derniers jours (quel mauvais temps??

Rétrospectivement, aucun regret, ce volcan, grosse attraction touristique de NZ, est entré en éruption un jour alors que des touristes y étaient, beaucoup sont morts, je trouve ça vraiment inconscient de ma part d'avoir voulu y aller en pensant que c'était safe. (hum hum, oui c'est bien la même personne qui est allée voir les coulées de lave à Hawaï qui dit ça ... c'est peut-être la maternité qui m'a changé ?)
Le camping est un des plus sommaires qu'on a expérimenté, voyez cette photo, rien qu'un terrain plat pour se poser.

Même s'il avait tout de même des sanitaires et des douches chaudes (payantes et chronométrées, avec option araignée!), et une gardienne !
Dans la panoplie du DOC, il existe des campings qui sont juste des zones accessibles où l'on met son argent dans une boite pour payer sa nuit, sans aucune commodité.
Encore un dîner sur le pouce (nouilles déshydratées) et une bonne nuit au chaud sous la couette.