Ah je m'en doutais. Le pire, c'est que je suis capable de l'oublier sur place.
Merci pour cette suite.
De la Californie à l'Utah
- micahbzh
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J3 San Francisco - Tamalpais - Stinson Beach
Petit déjeuner végétarien chez nos hôtes... J'éprouve aujourd'hui quelques difficultés à l'avaler, moi le fanatique de la baguette.
Au programme, le Golden Gate, of course, Tamalpais, la montagne sacrée des Indiens et Muir Wood.
Pour éviter le centre de San Francisco, nous prenons Market Street à l'envers, empruntons Ocean Avenue et nous retrouvons sur la 19° avenue. De là, c'est tout droit, ou presque, jusqu'au Golden Gate.
Vous devez immédiatement, dès que vous aurez quitté votre véhicule, vous acquitter du droit d'entrée de 8 dollars au distributeur automatique faute à vous exposer à des poursuites judiciaires.
Bon! Je vais aller payer.
Du parking part un chemin escarpé où, nous prévient un autre écriteau, nous pouvons être amenés à croiser des rattlesnakes. Nous arrivons enfin tout en haut et, ma foi, la vue est vraiment grandiose.
Nous allons les manger sur un espace vert planté juste à côté d'une plage où un écriteau, encore un, avertit les baigneurs du risque de se retrouver nez à nez avec un grand requin blanc.
En fait, nous voulions aller à Muir Wood et, malgré avoir suivi scrupuleusement tous les panneaux indicateurs, nous n'avons pas trouvé. Retour donc à San Francisco, en passant par Sausalito.
Ce soir, ce sera un petit restaurant thai dans Market Street qui recueillera nos dollars.
Demain, direction L.A par la CA1 avec une escale prévue à Morro Bay.
Petit déjeuner végétarien chez nos hôtes... J'éprouve aujourd'hui quelques difficultés à l'avaler, moi le fanatique de la baguette.
Au programme, le Golden Gate, of course, Tamalpais, la montagne sacrée des Indiens et Muir Wood.
Pour éviter le centre de San Francisco, nous prenons Market Street à l'envers, empruntons Ocean Avenue et nous retrouvons sur la 19° avenue. De là, c'est tout droit, ou presque, jusqu'au Golden Gate.
Une photo très originale, n'est-ce pas?
Après avoir longé Sausalito, nous bifurquons sur la route qui nous mènera à Tamalpais. Celle-ci accompagne pendant quelques miles le bord de mer puis nous pénétrons en pleines collines. La circulation s'éclaircit puis disparaît complètement.
Notre vaillante Chevrolet
Nous voici sur le parking du National Park. Personne! Juste un grand écriteau où il est écrit:
Vous devez immédiatement, dès que vous aurez quitté votre véhicule, vous acquitter du droit d'entrée de 8 dollars au distributeur automatique faute à vous exposer à des poursuites judiciaires.
Bon! Je vais aller payer.
Du parking part un chemin escarpé où, nous prévient un autre écriteau, nous pouvons être amenés à croiser des rattlesnakes. Nous arrivons enfin tout en haut et, ma foi, la vue est vraiment grandiose.
San Francisco dans la brume, la baie et l'océan
Midi approche et, après avoir nourri notre esprit de toute cette paix céleste (oui, bon, c'est lourd, je sais), il nous faut penser à de la nourriture terrestre. Nous redescendons en bord de mer jusqu'à Stinson Beach où, dans une sorte de fast food, on nous confectionne deux gigas hamburgers que je qualifierai de délicieux. Si! Si!Nous allons les manger sur un espace vert planté juste à côté d'une plage où un écriteau, encore un, avertit les baigneurs du risque de se retrouver nez à nez avec un grand requin blanc.
En fait, nous voulions aller à Muir Wood et, malgré avoir suivi scrupuleusement tous les panneaux indicateurs, nous n'avons pas trouvé. Retour donc à San Francisco, en passant par Sausalito.
Ce soir, ce sera un petit restaurant thai dans Market Street qui recueillera nos dollars.
Demain, direction L.A par la CA1 avec une escale prévue à Morro Bay.
J4 San Francisco - Morro Bay
Nouveau petit déjeuner végétarien ce matin mais, cette fois, je le trouve délicieux. Nous disons adieu à nos hôtes et débutons véritablement notre roadtrip... sous une pluie battante. Et encore, ce n'est qu'une petite ondée par rapport à ce qui nous attendra en arrivant à Los Angeles.
Nous descendons jusqu'à San José en empruntant la 101qui se transforme en 156 pour nous mener à Monterey, où nous ne nous arrêterons pas, vu les conditions météorologiques.
Nous sommes à présent sur la fameuse CA1 et, ma foi, les commentaires dithyrambiques lus un peu partout et concernant cette route ne sont pas exagérés. Malgré le temps pourri, qui semble aller tout doucement vers l'amélioration, les paysages sont sublimes et nous accumulons les points of view. A l'un d'entre eux, nous tombons sur une nuée d'écureuils qui rançonnent en toute impunité les pôvres voyageurs. Ils semblent même avoir fait alliance avec une mouette.
Nouveau petit déjeuner végétarien ce matin mais, cette fois, je le trouve délicieux. Nous disons adieu à nos hôtes et débutons véritablement notre roadtrip... sous une pluie battante. Et encore, ce n'est qu'une petite ondée par rapport à ce qui nous attendra en arrivant à Los Angeles.
Nous descendons jusqu'à San José en empruntant la 101qui se transforme en 156 pour nous mener à Monterey, où nous ne nous arrêterons pas, vu les conditions météorologiques.
Nous sommes à présent sur la fameuse CA1 et, ma foi, les commentaires dithyrambiques lus un peu partout et concernant cette route ne sont pas exagérés. Malgré le temps pourri, qui semble aller tout doucement vers l'amélioration, les paysages sont sublimes et nous accumulons les points of view. A l'un d'entre eux, nous tombons sur une nuée d'écureuils qui rançonnent en toute impunité les pôvres voyageurs. Ils semblent même avoir fait alliance avec une mouette.
Les bandits de grand chemin
et leur complice
C'est en milieu d'après midi que nous arrivons à Morro Bay. L'hôtel, le Days Inn, est d'un confort tout à fait acceptable. Nous y déposons nos bagages et partons nous promener au bord de mer, sur le port de plaisance. Devant nous, cet étrange rocher sorti de la mer.et leur complice
Nous terminons notre journée par un repas divin au Galley Seafood Grill and Bar que je recommande chaleureusement aux gourmets.
Sympa le carnet et les petites vidéos qui l'agrémentent !
D'ailleurs, c'est filmé avec un 'vrai' caméscope ou un 'smartphone' ?
D'ailleurs, c'est filmé avec un 'vrai' caméscope ou un 'smartphone' ?
C'est filmé avec un Sony Handycam. 

J5 Morro Bay - Los Angeles
Ayant constaté la veille que les stations service ne se bousculent pas au bord de la route, je décide de faire le plein... préventivement. J'entre dans le bâtiment et me renseigne sur les modalités : comme j'ai déjà eu l'occasion de le lire sur un bon nombre de forums, je dois d'abord laisser ma carte bancaire à l'employé, aller me servir et enfin retourner en caisse payer et récupérer ma carte.
Le réservoir de notre vaillante Chevrolet à présent bien rempli, nous quittons Morro Bay, pénétrons dans la ville de San Luis Obispo où nous reprenons la 101 sur laquelle nous avions quitté San Francisco. Nous descendons sud sud ouest, passons le long de Santa Barbara et, après Ventura, décidons de quitter la highway pour longer le bord de mer.
Aie! Aie! Aie! De lourds nuages commencent à se déchirer au dessus de nous et, après avoir vaguement vu les petites masures de Malibu au travers d'un parebrise balayé par deux essuie-glaces en folie, nous entrons dans Santa Monica sous une pluie battante qui se transforme en pluie diluvienne à Venice. Nous apprendrons le soir, aux infos, qu'il s'agissait d'un véritable winter storm. Welcome in Los Angeles !
Et puis, d'un seul coup, tout s'arrête, alors que nous entrons dans la rue où se trouve notre B&B.
Après avoir conversé avec notre hôtesse et pris possession des lieux, nous descendons, à pied, Washington avenue pour rejoindre Venice Beach. Le chemin qui longe la plage est inondé, de grands branches de palmiers jonchent le sol. Le fameux winter storm. Nous faisons demi tour, avisons un restaurant et nous asseyons à une table en terrasse, devant un brasero.
Alors, tout en dînant, nous assistons au spectacle d'une foule quelque peu bizaroïde, passant et repassant devant le restaurant. A un moment, une sorte de grand échalas entre dans le restaurant avec une fourchette à la main. Il se fait aussitôt éjecter par le patron qui lui lance à voix forte : "don't come back".
Et l'homme de s'éloigner en grommelant : gggrrrrmmmbbbbllll fucking, gggrrrrmmmbbbbllll fucking, gggrrrrmmmbbbbllll fucking, gggrrrrmmmbbbbllll fucking. Je crois qu'il y en a eu 4, peut-être 5.
Demain, nous allons faire un petit tour dans L.A, puis flâner à Santa Monica.
Ayant constaté la veille que les stations service ne se bousculent pas au bord de la route, je décide de faire le plein... préventivement. J'entre dans le bâtiment et me renseigne sur les modalités : comme j'ai déjà eu l'occasion de le lire sur un bon nombre de forums, je dois d'abord laisser ma carte bancaire à l'employé, aller me servir et enfin retourner en caisse payer et récupérer ma carte.
Le réservoir de notre vaillante Chevrolet à présent bien rempli, nous quittons Morro Bay, pénétrons dans la ville de San Luis Obispo où nous reprenons la 101 sur laquelle nous avions quitté San Francisco. Nous descendons sud sud ouest, passons le long de Santa Barbara et, après Ventura, décidons de quitter la highway pour longer le bord de mer.
Aie! Aie! Aie! De lourds nuages commencent à se déchirer au dessus de nous et, après avoir vaguement vu les petites masures de Malibu au travers d'un parebrise balayé par deux essuie-glaces en folie, nous entrons dans Santa Monica sous une pluie battante qui se transforme en pluie diluvienne à Venice. Nous apprendrons le soir, aux infos, qu'il s'agissait d'un véritable winter storm. Welcome in Los Angeles !

Et puis, d'un seul coup, tout s'arrête, alors que nous entrons dans la rue où se trouve notre B&B.
Le patio de nos hôtes
La villa est plus luxueuse que celle de San Francisco, plus spacieuse aussi. Notre chambre est confortablement aménagée avec un grand écran de télé encastré dans une armoire.
Après avoir conversé avec notre hôtesse et pris possession des lieux, nous descendons, à pied, Washington avenue pour rejoindre Venice Beach. Le chemin qui longe la plage est inondé, de grands branches de palmiers jonchent le sol. Le fameux winter storm. Nous faisons demi tour, avisons un restaurant et nous asseyons à une table en terrasse, devant un brasero.
Alors, tout en dînant, nous assistons au spectacle d'une foule quelque peu bizaroïde, passant et repassant devant le restaurant. A un moment, une sorte de grand échalas entre dans le restaurant avec une fourchette à la main. Il se fait aussitôt éjecter par le patron qui lui lance à voix forte : "don't come back".
Et l'homme de s'éloigner en grommelant : gggrrrrmmmbbbbllll fucking, gggrrrrmmmbbbbllll fucking, gggrrrrmmmbbbbllll fucking, gggrrrrmmmbbbbllll fucking. Je crois qu'il y en a eu 4, peut-être 5.
Demain, nous allons faire un petit tour dans L.A, puis flâner à Santa Monica.
J6 Los Angeles - Santa Monica
Notre Bed and Brekfast se limitant au Bed, nous allons prendre notre petit déjeuner au French Market Café, sur Abbott Kinney boulevard. Café latte, jus d'orange et baguette beurre confiture, - 20 $ tout de même - nous donnent le carburant nécessaire pour nous aventurer dans Los Angeles.
Au programme : Hollywood, le Wells Fargo Theater qui propose une exposition sur les Natives et Santa Monica.
Pour rejoindre Hollywood, nous empruntons le Santa Monica Boulevard. La circulation est fluide quoique lente. En chemin, sur notre gauche, un panneau ! BEVERLY HILLS. Allez, on va y jeter un coup d'oeil.
Bon, moui. C'est pas mal, surtout du côté de Sunset bd. Mais bon... Comme ce n'est pas tout à fait dans nos prix, nous reprenons la route sur Hollywood.
La logeuse nous avait prévenus: c'est pas terrible. Et, effectivement, mis à part les affichages publicitaires géants annonçant la sortie prochaine de Game of Thrones, c'est plutôt moche. (nous ne pourrons même pas voir les premiers épisodes, notre hôtel à Page ayant supprimé HBO de la liste des chaines disponibles.
)
De Hollywood, nous nous rendons au Wells Fargo Theater, juste en face du zoo. Pas de chance. Il est fermé nous annonce une espèce de colosse en costume cravate. Par contre, nous pouvons, si nous le souhaitons, utiliser les restrooms. Sympa.
A cet égard, bien que cela puisse paraître trivial, un post explicatif sur les restrooms pourrait s'avérer utile pour ceux qui n'ont jamais mis les pieds aux States.
Il ne nous reste plus qu'à rejoindre Santa Monica en empruntant les highways.
Et là, naturellement, nous nous trompons de sens, faisons demi-tour, ratons (à force de filmer tout en commentant) la bifurcation adéquate et nous retrouvons dans Downtown, mon scrogneugneu de GPS refusant obstinément de capter les satellites.
Finalement, nous finissons par rejoindre Santa Monica, pour un plongeon dans l'Océan Pacifique. Bon... Juste les pieds, c'est que l'eau est glacée.
Enfin, après avoir flâné sur la jetée près de l'immense roue qui apparaît dans tous les films se déroulant à Los Angeles, nous rentrons à Venice.
Demain, après une bien trop courte visite de la Cité des Anges, ce sera Stovepipe Wells et la Death Valley.
Notre Bed and Brekfast se limitant au Bed, nous allons prendre notre petit déjeuner au French Market Café, sur Abbott Kinney boulevard. Café latte, jus d'orange et baguette beurre confiture, - 20 $ tout de même - nous donnent le carburant nécessaire pour nous aventurer dans Los Angeles.
Au programme : Hollywood, le Wells Fargo Theater qui propose une exposition sur les Natives et Santa Monica.
Pour rejoindre Hollywood, nous empruntons le Santa Monica Boulevard. La circulation est fluide quoique lente. En chemin, sur notre gauche, un panneau ! BEVERLY HILLS. Allez, on va y jeter un coup d'oeil.
Bon, moui. C'est pas mal, surtout du côté de Sunset bd. Mais bon... Comme ce n'est pas tout à fait dans nos prix, nous reprenons la route sur Hollywood.
La logeuse nous avait prévenus: c'est pas terrible. Et, effectivement, mis à part les affichages publicitaires géants annonçant la sortie prochaine de Game of Thrones, c'est plutôt moche. (nous ne pourrons même pas voir les premiers épisodes, notre hôtel à Page ayant supprimé HBO de la liste des chaines disponibles.

De Hollywood, nous nous rendons au Wells Fargo Theater, juste en face du zoo. Pas de chance. Il est fermé nous annonce une espèce de colosse en costume cravate. Par contre, nous pouvons, si nous le souhaitons, utiliser les restrooms. Sympa.
A cet égard, bien que cela puisse paraître trivial, un post explicatif sur les restrooms pourrait s'avérer utile pour ceux qui n'ont jamais mis les pieds aux States.
Il ne nous reste plus qu'à rejoindre Santa Monica en empruntant les highways.
Et là, naturellement, nous nous trompons de sens, faisons demi-tour, ratons (à force de filmer tout en commentant) la bifurcation adéquate et nous retrouvons dans Downtown, mon scrogneugneu de GPS refusant obstinément de capter les satellites.
Finalement, nous finissons par rejoindre Santa Monica, pour un plongeon dans l'Océan Pacifique. Bon... Juste les pieds, c'est que l'eau est glacée.
Enfin, après avoir flâné sur la jetée près de l'immense roue qui apparaît dans tous les films se déroulant à Los Angeles, nous rentrons à Venice.
Demain, après une bien trop courte visite de la Cité des Anges, ce sera Stovepipe Wells et la Death Valley.
J7 Los Angeles - Stove Pipe Wells
Après être retournés au French Market Café pour notre petit déjeuner, avoir chargé nos bagages et repris place dans notre Chevrolet, nous empruntons la Marina puis la San Diego freeway en direction du nord et de Santa Clarita. Malgré l'heure quelque peu tardive, nous avons droit à des embouteillages. Honnêtement, pour qui a connu le périf à ses heures de pointes, les ralentissements de Los Angeles, c'est du pipi de chat. Je pense que le nombre de '"lanes", jusqu'à sept, y est pour quelque chose dans l'absorption de tout ce trafic.
A Santa Clarita, ne surtout pas se tromper, bien prendre la 14 vers Lancaster et Mojave. Très vite, le trafic se réduit à sa portion congrue et j'actionne le régulateur de vitesse ou cruise control. 65 miles et pas un de plus. Ainsi, je suis sûr de ne pas récolter un "ticket".
Du côté de Lancaster, je juge prudent de faire le plein d'essence. Nous quittons la highway car, contrairement à la France, il n'y a pratiquement jamais de stations service sur les autoroutes.
Celle que je trouve se situe dans un centre commercial, quelques miles après la sortie. Je remarque qu'il est possible de payer par carte. J'insère cette dernière dans l'automate qui me demande de taper mon code ZIP à 5 chiffres. Un code ZIP? C'est quoi ça? J'avise un homme, un Stetson sur le crâne, barbe en pointe et longs cheveux retenus dans un catogan et lui demande de l'aide. Son accent est tel que je dois faire un sacré effort de concentration pour le comprendre. Et pourtant, nous sommes encore en Californie.
Il m'explique qu'il faut que j'entre mon code postal. Je le remercie et essaie sans grande conviction. Naturellement, cela ne marche pas. Il ne me reste plus qu'à déposer ma carte bancaire en caisse.
Mais la caissière refuse ma carte. Je dois donner du cash. Un billet de 100 dollars l'amadoue et me voici en train de "filler le tank".
Nous remontons à présent toujours plein nord avec, sur notre gauche, à l'ouest quoi, la Sierra Nevada au cimes enneigées. La route est quasi déserte et la voiture fait tout toute seule. Midi approche et l'heure de remplir les estomacs. Nous nous arrêtons à Mojave, à un fast food pour nos premiers hamburgers. Et là, surprise. Devant nous, des dizaines d'avions sont immobilisés : le fameux cimetière.
1.00 pm (ou 2.00 pm je ne me rappelle plus) : nous avons bifurqué à Olancha sur la 190 et longeons l'Owen's lake qui est "dry", à sec. Un arrêt pour prendre la Sierra Nevada en photo et nous attaquons les contreforts de la Death Valley.
Et, soudain, commence la lente descente.
Après être retournés au French Market Café pour notre petit déjeuner, avoir chargé nos bagages et repris place dans notre Chevrolet, nous empruntons la Marina puis la San Diego freeway en direction du nord et de Santa Clarita. Malgré l'heure quelque peu tardive, nous avons droit à des embouteillages. Honnêtement, pour qui a connu le périf à ses heures de pointes, les ralentissements de Los Angeles, c'est du pipi de chat. Je pense que le nombre de '"lanes", jusqu'à sept, y est pour quelque chose dans l'absorption de tout ce trafic.
A Santa Clarita, ne surtout pas se tromper, bien prendre la 14 vers Lancaster et Mojave. Très vite, le trafic se réduit à sa portion congrue et j'actionne le régulateur de vitesse ou cruise control. 65 miles et pas un de plus. Ainsi, je suis sûr de ne pas récolter un "ticket".
Du côté de Lancaster, je juge prudent de faire le plein d'essence. Nous quittons la highway car, contrairement à la France, il n'y a pratiquement jamais de stations service sur les autoroutes.
Celle que je trouve se situe dans un centre commercial, quelques miles après la sortie. Je remarque qu'il est possible de payer par carte. J'insère cette dernière dans l'automate qui me demande de taper mon code ZIP à 5 chiffres. Un code ZIP? C'est quoi ça? J'avise un homme, un Stetson sur le crâne, barbe en pointe et longs cheveux retenus dans un catogan et lui demande de l'aide. Son accent est tel que je dois faire un sacré effort de concentration pour le comprendre. Et pourtant, nous sommes encore en Californie.
Il m'explique qu'il faut que j'entre mon code postal. Je le remercie et essaie sans grande conviction. Naturellement, cela ne marche pas. Il ne me reste plus qu'à déposer ma carte bancaire en caisse.
Mais la caissière refuse ma carte. Je dois donner du cash. Un billet de 100 dollars l'amadoue et me voici en train de "filler le tank".
Nous remontons à présent toujours plein nord avec, sur notre gauche, à l'ouest quoi, la Sierra Nevada au cimes enneigées. La route est quasi déserte et la voiture fait tout toute seule. Midi approche et l'heure de remplir les estomacs. Nous nous arrêtons à Mojave, à un fast food pour nos premiers hamburgers. Et là, surprise. Devant nous, des dizaines d'avions sont immobilisés : le fameux cimetière.
Je sais, on ne voit pas grand chose. Il fallait monter sur un plot en béton pour voir au dessus du grillage
Je suis un peu déçu. Il me semblait qu'il y avait beaucoup beaucoup plus d'avions.
1.00 pm (ou 2.00 pm je ne me rappelle plus) : nous avons bifurqué à Olancha sur la 190 et longeons l'Owen's lake qui est "dry", à sec. Un arrêt pour prendre la Sierra Nevada en photo et nous attaquons les contreforts de la Death Valley.
Depuis que nous sommes aux Etats Unis nous avons droit à un ciel brumeux. Cela changera en Arizona
Au premier plan le lac Owen... à sec.
Au fur et à mesure que la vaillante voiture avale les virages, nous commençons à avoir un avant goût de ce que sera la Death Valley. La roche tout autour se drape de couleurs dans les tons ocres.
Au premier plan le lac Owen... à sec.
Et, soudain, commence la lente descente.
Descente dans la Death Valley. Admirez cet échantillon de couleurs !
Nous voici arrivés à l'étape : Stovepipe Wells, située juste au niveau de la mer. Demain, nous descendrons jusqu'à Bad Water qui se trouve à 86 mètres sous le niveau de la mer. Le point le plus bas des Etats Unis.Stovepipe Wells et ses lodges
J'espère que ce carnet de voyage vous distrait et vous intéresse.