17 novembre :
Levés comme d'habitude de bonne heure, nous nous présentons avant 8h00 à Antelope Point pour les permis de Waterholes canyon en territoire navajo. C’est notre sujet de la matinée. Il n'y a personne et nous nous rendons à l'équivalent du BLM, mais navajo, censé ouvrir à 8h00 à quelques miles de là: personne non plus. Nous décidons, pour passer le temps, de faire un repérage pour Stud Horse Point pour l'après-midi mais la multitude de petits chemins nous décourage vite et le gps ne nous aide pas.
Nous abandonnons rapidement et repartons chercher nos permis : il s'agit d'un slot canyon du même type qu'Antelope Canyon, mais auquel on accède seuls et pour beaucoup moins cher qu'avec la visite guidée : 10 dollars pour 2..
Nous le parcourons jusqu'à ce qu'un véritable mur nous empêche de progresser.
Avec mes genoux et les sacs je ne me vois pas grimper et encore moins redescendre. Nous le refaisons dans l'autre sens jusqu’au pont.
Nous quitterons le site avec l’arrivée d’un troupeau de chèvres et la présence d’un chien qui ne nous emballe pas. Mais c’était vraiment très agréable et une fois de plus nous étions parfaitement seuls. A l'extérieur, nous admirons les formations de Big Wall.
La journée étant bien entamée puisque le soleil se couche rapidement, nous décidons de clôturer notre séjour à Page par la ballade de Hanging Gardens qui termine au pied du Lac Powell. Des vttistes s’en donnent à cœur joie sur la roche.
Nous apercevons de loin 3 ou 4 personnes tout au plus.
Nous repassons en fin d’après-midi dans les rues de Page. Quelques photos de plus qui clôtureront ce voyage
Ce soir nous partirons diner au Stromboli’s pour changer un peu mais c’est franchement, très très moyen. Demain matin, retour pour Las Vegas.
18 novembre :
530 km pour ce retour. L’arrivée est stressante avec beaucoup de circulation, une sortie indiquée par le gps fermée pour cause de travaux surtout que pour l’essence, je suis sur la réserve depuis un déjà un bon moment. Effectivement je peux rendre le réservoir vide, mais il faut quand même arriver jusque là ! Nous remettrons 10$ quand j’arrive enfin à sortir de la highway. Comme il est encore tôt, nous nous rendons à l’Outlet sud de Las Vegas pour la petite séance shopping. Cette fois, nous trouvons pas mal de choses notamment chez Calvin K. à bon prix pour mon mari, mes enfants et mes parents. Il n’y a que moi qui ne trouve rien… presque 3 h à l’intérieur : nous avons dû marcher presque autant qu’en randonnée ! Direction le superbe The Hotel at Mandalay Bay Nous avons une suite standard : ouahou !!!, rien que la salle de bains !!! Je voudrais bien la même !
Nous descendons chercher un ordi avec imprimante pour nos boarding pass du lendemain. Nous en trouvons une qui avale les billets de 1$ goulument et quand arrive enfin le moment d’imprimer, elle s’arrête à la page 2 sur les 7 prévues ! Scrogneugneu… Finalement je vais voir la conciergerie et le concierge se moque très gentiment de moi en me disant que si je venais le voir de suite, il m’imprimait tout gratuitement, ce qu’il me fait illico alors que je viens de passer ½h à apprendre à me servir de la molette, trouver de la monnaie et tenter d’imprimer mon truc… Mine de rien nous sommes bien fatigués car l’hôtel est immense. Je n’ai pas pris l’appareil et c’est dommage car il est vraiment superbe. Une ville dans la ville !
Dîner au buffet Bayside pour 60$ : saumon fumé, pinces de crabe, crevettes, moules à gogo. Il n’y a que sur les desserts que je suis un peu déçue. Nous nous levons tôt demain donc nous ne partons pas en ville. Je n’aurais donc rien du de Végas cette fois-ci…
19 novembre
Départ de bonne heure. Nous commençons par rendre la voiture au Car center, très facilement. Nous avons effectué 2058 miles. Nous quittons la douceur de Las Végas.
Premier vol et première difficulté pour atterrir à Minneapolis à cause de la neige. D’ailleurs, le commandant annonce la possibilité que nous allions nous poser ailleurs. Finalement, nous atterrissons quand même. Nous prenons du retard et en plus, sommes au fond de l’avion. Notre prochain vol est dans moins de ¾ d’heure et l’embarquement commence maintenant. Nous utilisons une de ces voiturettes électriques pour aller à l’autre porte d’embarquement et arrivons à temps, juste le temps de monter dans le nouvel avion.
Le précédent vol étant un vol du matin, nous n’avons eu qu’une boisson et un mini paquet de cacahouètes. Ici, avec le décalage horaire, nous sommes déjà 2 h + tard et l’heure du déjeuner est passée. Nous n’avons pas eu le temps de nous acheter quelque chose avant de grimper dans l’avion. Bref, le commandant annonce la procédure de dégivrage des ailes qui devrait prendre de 10 à 20mn. Finalement, après s’être fait bombarder de glycol et autres produits roses ou verts pendant une heure, il semble que nous puissions partir. Que nenni ! Un problème informatique nous fait nous ranger sur un autre parking ! Il faudra une bonne demi-heure pour le résoudre. Pour nous, ce n’est pas grave car nous avions plus de 3h00 d’attente à Amsterdam mais la faim devient vraiment dévorante. Je quémande quelques cacahouètes histoire de ne pas tomber dans les pommes ! Nous partons enfin après plus d’1h30 au sol. Le vol se déroule bien. Le repas est franchement mauvais mais la faim nous le rendrait presque appétissant.
A l’arrivée, le brouillard est si épais que nous n’avons pas l’autorisation d’atterrir immédiatement. Nous effectuerons quelques boucles au dessus de la mer. Une fois atterris, l’aéroport est immense et nous mettons plus d’une 1/2h à rejoindre la porte de débarquement. Il semble que le brouillard ait tout désorganisé car ensuite, nous serons trimballés à plusieurs portes d’embarquement pour notre vol final. Quelle fatigue ! Ca y est !
Cette fois, l’arrivée à Nice se fait sans encombre. Nous doutons que les valises aient suivies à Minneapolis mais oui ! L’organisation américaine est une fois de plus parfaite. Passage sans problème à la douane mais de toute façon, nous n’avions que quelques achats de vêtement sans dépasser les plafonds autorisés. Mon père est là pour nous ramener à la maison. Nous résistons tout l’après-midi au sommeil car nous n’avons pas dormi. Je me couche à 21h00, me réveille une seule fois, puis me lève tôt pour partir travailler sans problème. Finalement au retour cette fois, le décalage horaire n’aura presque pas d’incidence.
Déjà fini !!! A quand le prochain ??? J’ai une wish liste longue comme le bras en attente !