Sequoia National Park doit être vraiment sympa à faire avec ces énormes arbres
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Disponible sur App Store et Google Playseptembre 2018 - premier road trip en Californie
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gincy
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- Enregistré le : 30 juil. 2017, 09:17
- Sexe : Femme
- Vous êtes : Un couple
- Vous êtes randonneur(s) : Non
Californie, jour 16 - Yosemite National Park
Nous passons une nuit épouvantable, réveillés de nombreuses fois par la climatisation bruyante et hoquetante qui se met en marche, par les voisins du dessus qui marche en talons et parlent fort, et par les allers et venues incessantes de véhicules différents. Nous parvenons avec difficulté à nous endormir pour de bon après 3h20. Au premier réveil après l'aube, nous ramassons rapidement nos affaires et mettons les voiles. Nous partons si rapidement que nous oublions de vider le réfrigérateur et devons faire demi-tour sitôt sur la route, pour récupérer nos bouteilles d'eau. Nous allons prendre le petit-déjeuner dans un Starbucks avoisinant, qui lui aussi - pas de chance - a des problèmes de connexion à Internet. Puis nous faisons quelques courses dans un Trader Joe's avant de nous mettre en route pour le parc Yosemite.
Nous croisons une dizaine de camions de pompiers sur le chemin, à bonne distance du parc, puis apercevons une large colonne de fumée grise qui s'élève de la forêt au loin. Plus proche de l'entrée du parc, nous découvrons de larges zones où la plupart des arbres sont calcinés et nous nous demandons si un nouveau feu a démarré dans le parc ou s'il s'agit des dégâts du gigantesque incendie Ferguson que les pompiers ont combattu durant près de deux mois.
Nous arrivons à l'entrée du parc et constatons à la vue des files d'attente que celui-ci est bien plus fréquenté que le Sequoia National Park, à moins que le dimanche soit le jour préféré des américains pour renouer avec la nature. Nous questionnons la Park Ranger dans sa guérite quant à la fumée aperçue plus tôt et, d'un calme olympien, elle nous explique c'est normal, c'est la Californie, il y a des incendies tout le temps, qu'il ne faut pas s'inquiéter. N'ayant pas eu le temps ni l'accès à Internet pour préparer la visite, nous nous arrêtons sur le parking tout proche de Mariposa Grove et nous lisons les divers documents que nous avons reçus pour décider de ce que nous allons faire. Ne voulant pas revoir des arbres géants aujourd'hui encore, nous décidons de nous rendre directement dans la vallée de Yosemite, au centre du parc qui totalise une surface 3000 kilomètres carrés. Après un peu moins d'une heure sur la route sinueuse, bordée de végétation très différente du parc visité la veille, nous traversons un court tunnel et arrivons au bien-nommé Tunnel View. Comme des centaines de visiteurs, nous nous garons et gagnons le bord de la falaise pour admirer certains des plus célèbres sommets du parc Yosemite enserrant la forêt de la vallée : El Capitan, Glacier Point et Half Dome. La vue est époustouflante et nous traînons un peu sur place.
Nous reprenons la route et allons pique-nique sur le parking au pied de Bridal Veil Fall, une chute d'eau de 189 mètres. Nous suivons le très court sentier pour aller la voir de plus près mais au début de l'automne, ce n'est qu'un mince voile d'eau qui s'écoule et le spectacle est un peu décevant, joli mais pas spectaculaire. Les parcs nationaux se visitent toute l'année et avec ses nombreuses chutes d'eau et lacs, c'est au printemps que Yosemite est à couper le souffle.
Avec la fatigue, il n'est pas évident de savoir ce que nous voulons faire ensuite aussi nous continuons le chemin vers El Capitan. Arrivés à proximité, nous commençons à nous promener sur les chemins alentour et trouvons différent départs de promenades. N'ayant pas pris assez d'eau, nous commençons tout d'abord par Valley Floor Loop, une ballade modérément difficile qui suit le fond de la vallée de Yosemite. Nous nous arrêtons dans une plaine pour prendre des photos puis décidons de rebrousser chemin, nous ré-approvisionnons en eau et partons à l'assaut d'Upper Yosemite Fall, un sentier difficile que nous comptons emprunter jusqu'à Columbia Rock pour jouir d'une vue exceptionnelle sur la vallée. La montée est très difficile, sur un sentier ardu de roches et de terre sablonneuse qui s'élève de 328 mètres (plus haut que la Tour Eiffel) en à peine 1,6 kilomètres, soit l'équivalent d'une pente de plus de 20 % ! À plusieur reprises, nous nous enquerrons du chemin restant à parcourir, et si cela en vaut la peine, auprès des randonneurs qui redescendent. Après un peu plus d'une heure et demie, nous arrivons à Columbia Rock et ressentons à la fois un sentiment d'accomplissement et une immense satisfaction en découvrant la vue sur la vallée et les pics environnants. On nous explique que, plus loin - et plus haut - on peut apercevoir le haut de Yosemite Fall mais qu'en ce tout début d'automne, il n'y a pas grand chose à voir. Nous ne comptons pas aller plus haut ou plus loin aujourd'hui de toute façon, et l'ombre des montagnes se faisant plus longues, nous entamons la descente vers Yosemite Lodge où nous allons passer la nuit. Nous récupérons les clés de la chambre, prenons une douche plus que méritée et partageons un dîner dans notre chambre coquette, toute parée de bois.
Nous ressortons peu après 20h00 pour voir les étoiles, malheureusement la lune est presque pleine et nous ne voyons pas beaucoup plus d'astres qu'ailleurs. Nous distinguons un corps céleste différent des autres, qui ne scintille pas de la même façon et dont la couleur rouge nous fait penser qu'il s'agit peut-être de la planète Mars qui, en ce moment, est particulièrement proche de la Terre. Nous nous asseyons sur un banc à l'extérieur pour contempler les montagnes aux roches grises que la lune éclaire particulièrement bien, néanmoins pas suffisamment pour prendre des clichés avec nos appareils.
Nous passons une nuit épouvantable, réveillés de nombreuses fois par la climatisation bruyante et hoquetante qui se met en marche, par les voisins du dessus qui marche en talons et parlent fort, et par les allers et venues incessantes de véhicules différents. Nous parvenons avec difficulté à nous endormir pour de bon après 3h20. Au premier réveil après l'aube, nous ramassons rapidement nos affaires et mettons les voiles. Nous partons si rapidement que nous oublions de vider le réfrigérateur et devons faire demi-tour sitôt sur la route, pour récupérer nos bouteilles d'eau. Nous allons prendre le petit-déjeuner dans un Starbucks avoisinant, qui lui aussi - pas de chance - a des problèmes de connexion à Internet. Puis nous faisons quelques courses dans un Trader Joe's avant de nous mettre en route pour le parc Yosemite.
Nous croisons une dizaine de camions de pompiers sur le chemin, à bonne distance du parc, puis apercevons une large colonne de fumée grise qui s'élève de la forêt au loin. Plus proche de l'entrée du parc, nous découvrons de larges zones où la plupart des arbres sont calcinés et nous nous demandons si un nouveau feu a démarré dans le parc ou s'il s'agit des dégâts du gigantesque incendie Ferguson que les pompiers ont combattu durant près de deux mois.
Nous arrivons à l'entrée du parc et constatons à la vue des files d'attente que celui-ci est bien plus fréquenté que le Sequoia National Park, à moins que le dimanche soit le jour préféré des américains pour renouer avec la nature. Nous questionnons la Park Ranger dans sa guérite quant à la fumée aperçue plus tôt et, d'un calme olympien, elle nous explique c'est normal, c'est la Californie, il y a des incendies tout le temps, qu'il ne faut pas s'inquiéter. N'ayant pas eu le temps ni l'accès à Internet pour préparer la visite, nous nous arrêtons sur le parking tout proche de Mariposa Grove et nous lisons les divers documents que nous avons reçus pour décider de ce que nous allons faire. Ne voulant pas revoir des arbres géants aujourd'hui encore, nous décidons de nous rendre directement dans la vallée de Yosemite, au centre du parc qui totalise une surface 3000 kilomètres carrés. Après un peu moins d'une heure sur la route sinueuse, bordée de végétation très différente du parc visité la veille, nous traversons un court tunnel et arrivons au bien-nommé Tunnel View. Comme des centaines de visiteurs, nous nous garons et gagnons le bord de la falaise pour admirer certains des plus célèbres sommets du parc Yosemite enserrant la forêt de la vallée : El Capitan, Glacier Point et Half Dome. La vue est époustouflante et nous traînons un peu sur place.
Nous reprenons la route et allons pique-nique sur le parking au pied de Bridal Veil Fall, une chute d'eau de 189 mètres. Nous suivons le très court sentier pour aller la voir de plus près mais au début de l'automne, ce n'est qu'un mince voile d'eau qui s'écoule et le spectacle est un peu décevant, joli mais pas spectaculaire. Les parcs nationaux se visitent toute l'année et avec ses nombreuses chutes d'eau et lacs, c'est au printemps que Yosemite est à couper le souffle.
Avec la fatigue, il n'est pas évident de savoir ce que nous voulons faire ensuite aussi nous continuons le chemin vers El Capitan. Arrivés à proximité, nous commençons à nous promener sur les chemins alentour et trouvons différent départs de promenades. N'ayant pas pris assez d'eau, nous commençons tout d'abord par Valley Floor Loop, une ballade modérément difficile qui suit le fond de la vallée de Yosemite. Nous nous arrêtons dans une plaine pour prendre des photos puis décidons de rebrousser chemin, nous ré-approvisionnons en eau et partons à l'assaut d'Upper Yosemite Fall, un sentier difficile que nous comptons emprunter jusqu'à Columbia Rock pour jouir d'une vue exceptionnelle sur la vallée. La montée est très difficile, sur un sentier ardu de roches et de terre sablonneuse qui s'élève de 328 mètres (plus haut que la Tour Eiffel) en à peine 1,6 kilomètres, soit l'équivalent d'une pente de plus de 20 % ! À plusieur reprises, nous nous enquerrons du chemin restant à parcourir, et si cela en vaut la peine, auprès des randonneurs qui redescendent. Après un peu plus d'une heure et demie, nous arrivons à Columbia Rock et ressentons à la fois un sentiment d'accomplissement et une immense satisfaction en découvrant la vue sur la vallée et les pics environnants. On nous explique que, plus loin - et plus haut - on peut apercevoir le haut de Yosemite Fall mais qu'en ce tout début d'automne, il n'y a pas grand chose à voir. Nous ne comptons pas aller plus haut ou plus loin aujourd'hui de toute façon, et l'ombre des montagnes se faisant plus longues, nous entamons la descente vers Yosemite Lodge où nous allons passer la nuit. Nous récupérons les clés de la chambre, prenons une douche plus que méritée et partageons un dîner dans notre chambre coquette, toute parée de bois.
Nous ressortons peu après 20h00 pour voir les étoiles, malheureusement la lune est presque pleine et nous ne voyons pas beaucoup plus d'astres qu'ailleurs. Nous distinguons un corps céleste différent des autres, qui ne scintille pas de la même façon et dont la couleur rouge nous fait penser qu'il s'agit peut-être de la planète Mars qui, en ce moment, est particulièrement proche de la Terre. Nous nous asseyons sur un banc à l'extérieur pour contempler les montagnes aux roches grises que la lune éclaire particulièrement bien, néanmoins pas suffisamment pour prendre des clichés avec nos appareils.
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gincy
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Californie, jour 17 - Yosemite National Park
Après une excellente nuit, quoiqu'un peu courte, nous prenons le petit-déjeuner dans notre chambre d'hôtel située au rez-de-chaussée et avec vue sur la nature environnante. Nous avons la surprise de voir une biche s'approcher de la grande fenêtre, suivie au loin par deux de ses petits. Cette rencontre renforce l'impression d'avoir dormi dans un endroit exceptionnel, niché dans un écrin de nature préservée. Nous chargeons nos bagages dans la voiture et nous nous mettons en route pour Glacier Point.
Sur la route, nous faisons un premier arrêt à Wahburn Point où la vue est à couper le souffle. Nous repérons les divers sommets et chutes d'eau en devinant leur nom par rapport à notre toute nouvelle connaissance de la géographie locale. Lorsque nous découvrons le plan des lieux nous sommes ravis de voir que nous avions juste, que ce soit pour Half Dome ou Vernal Fall.
Nous continuons la route jusqu'à Glacier Point d'où nous avons une vue plongeante sur la vallée. Ici les paysages sont plus montagneux et donc bien différents de ce que nous avons pu voir jusqu'à présent. Nous souhaitons effectuer la courte randonnée jusqu'à Taft Point mais il n'y a pas plus de places de stationnement en revenant de Glacier Point qu'il n'y en avait à l'allée ; la fatigue de la veille et la longue route qui nous attend aujourd'hui nous dissuade de chercher à nous promener. Aussi nous redescendons dans la vallée et nous arrêtons le long de Merced River afin de prendre notre repas du midi.
Après cette pause dans un lieu toujours aussi poétique nous prenons la direction de la Tioga Road et nous passons de paysages fabuleux à d'autres paysages tout aussi magnifiques. Ces derniers changent au fur et à mesure que nous progressons dans le gigantesque parc Yosemite. Nous nous arrêtons très régulièrement pour prendre des clichés des paysages et pour admirer plus longuement la beauté des lieux. De cette façon nous voyons de plus près les lacs Tenaya et Tioga. Nous passons également un long moment au point de vue d'Olmsted à photographier autant les différents sommets du parc que les pikas, petits rongeurs vifs et curieux.
Nous quittons le parc par la zone alpine située à plus de 3000 mètres d'altitude, la haute Sierra, et terminons le trajet jusqu'à Lee Vining, au bord du lac Mono.
Après une excellente nuit, quoiqu'un peu courte, nous prenons le petit-déjeuner dans notre chambre d'hôtel située au rez-de-chaussée et avec vue sur la nature environnante. Nous avons la surprise de voir une biche s'approcher de la grande fenêtre, suivie au loin par deux de ses petits. Cette rencontre renforce l'impression d'avoir dormi dans un endroit exceptionnel, niché dans un écrin de nature préservée. Nous chargeons nos bagages dans la voiture et nous nous mettons en route pour Glacier Point.
Sur la route, nous faisons un premier arrêt à Wahburn Point où la vue est à couper le souffle. Nous repérons les divers sommets et chutes d'eau en devinant leur nom par rapport à notre toute nouvelle connaissance de la géographie locale. Lorsque nous découvrons le plan des lieux nous sommes ravis de voir que nous avions juste, que ce soit pour Half Dome ou Vernal Fall.
Nous continuons la route jusqu'à Glacier Point d'où nous avons une vue plongeante sur la vallée. Ici les paysages sont plus montagneux et donc bien différents de ce que nous avons pu voir jusqu'à présent. Nous souhaitons effectuer la courte randonnée jusqu'à Taft Point mais il n'y a pas plus de places de stationnement en revenant de Glacier Point qu'il n'y en avait à l'allée ; la fatigue de la veille et la longue route qui nous attend aujourd'hui nous dissuade de chercher à nous promener. Aussi nous redescendons dans la vallée et nous arrêtons le long de Merced River afin de prendre notre repas du midi.
Après cette pause dans un lieu toujours aussi poétique nous prenons la direction de la Tioga Road et nous passons de paysages fabuleux à d'autres paysages tout aussi magnifiques. Ces derniers changent au fur et à mesure que nous progressons dans le gigantesque parc Yosemite. Nous nous arrêtons très régulièrement pour prendre des clichés des paysages et pour admirer plus longuement la beauté des lieux. De cette façon nous voyons de plus près les lacs Tenaya et Tioga. Nous passons également un long moment au point de vue d'Olmsted à photographier autant les différents sommets du parc que les pikas, petits rongeurs vifs et curieux.
Nous quittons le parc par la zone alpine située à plus de 3000 mètres d'altitude, la haute Sierra, et terminons le trajet jusqu'à Lee Vining, au bord du lac Mono.
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Californie, jour 18 - Vallée de la mort
Après une nuit réparatrice nous sommes surpris de nous réveiller à 5h du matin et nous nous motivons à enfiler quelques vêtements pour aller observer les étoiles près du lac Mono ou il n'y a aucune lumière. Dès la sortie de la chambre nous constatons qu'il fait très froid, en effet il ne fait que 5°C ! Nous grimpons dans l'automobile et nous mettons en route. Sur le chemin Guillaume voit des étoiles filantes. En arrivant, un lièvre passe juste devant la voiture. Nous stationnons sur le parking, hésitons un long moment avant de sortir. La curiosité l'emporte et nous quittons le véhicule quelques minutes pour observer le ciel. Aucune lumière artificielle ne vient perturber ce spectacle, malheureusement la veille de la pleine lune illumine un peu trop le ciel pour que celui-ci nous offre tout ce dont il est capable. Nous retournons dans l'automobile, transit de froid et retournons à l’hôtel dormir deux heures de plus.
Après quelques heures de sommeil supplémentaire nous nous quittons Lee Vining pour une très longue journée de route. Nous commençons par aller plus au nord pour visiter une ville fantôme: Bodie. Nous finissons la route sur une piste et découvrons les bâtisses abandonnées ainsi que l'histoire de la ville contée par une park ranger. Nous faisons un tour dans ce village et nous nous remettons en route. Nous faisons une pause déjeuner à Bishop et nous profitons d'une grande surface pour faire le plein de carburant et d'eau avant d'attaquer la vallée de la mort. Les paysages sont changeant et on voit clairement que l'on quitte les paysages alpins pour découvrir les paysages semi-désertique. Nous apercevons plusieurs petites souris à pattes blanches qui traversent la route alors que nous enchaînons les miles passant l'une après l'autre des micro-villes constitué de quelques bâtiments et mobile home.
A l'approche de la vallée de la mort, nous voyons un drôle de palmier et nous y faisons une pause. Pendant que nous prenons la pause un bruit sourd se fait entendre. Laetitia demande si il est possible que ce soit un orage tandis que Guillaume lui fait remarquer qu'il n'y a pas un seul nuage. Quelques secondes plus tard nous voyons deux avions de combat déchirer le ciel. Ce spectacle incroyable est inattendu et nous rappelle la proximité de la base de Nellis.
Nous continuons le chemin et nous arrêtons à un canyon dans lequel on voit les différentes couches de minéraux se succéder. Avant le sommet nous revoyons un de ces avions de combat passé tout près et descendre dans le canyon avant de remonter en chandelle pour aller disparaître dans le soleil qui brûle la vallée. Au sommet, nous découvrons quelques personnes avec des appareils photos énormes. En revenant vers l'automobile nous voyons passé deux nouveaux modèle de BMW à l'essai - chose commune dans la vallée de la mort - maquillées pour qu'on n'en distingue pas les contours spécifiques. Nous sommes déjà très émerveillé par ce que nous donne la vallée de la mort et continuons jusqu'au dunes de sable de Mesquite. C'est assez agréable dans ce sable malgré la température qui commence à grimper ; en plein soleil avec ce climat sec il fait très, très chaud. Nous essayons de ne pas trop nous attarder pour aller faire le check-in. Nous nous dépêchons de déposer les valises au logement et retournons à la voiture pour aller à Zabriskie point pour observer le coucher de soleil. Malheureusement à notre arrivée celui-ci est déjà parti mais le paysage n'en reste pas moins à couper le souffle dans cette lumière crépusculaire.
Nous retournons à l’hôtel pour se plonger dans la piscine chaude, se restaurer et ressortons une nouvelle fois voir les étoiles. La lune nous empêche toujours de bien observer la voûte céleste, néanmoins elle éclaire parfaitement les badlands qui nous offre ainsi une image irréel.
Après une nuit réparatrice nous sommes surpris de nous réveiller à 5h du matin et nous nous motivons à enfiler quelques vêtements pour aller observer les étoiles près du lac Mono ou il n'y a aucune lumière. Dès la sortie de la chambre nous constatons qu'il fait très froid, en effet il ne fait que 5°C ! Nous grimpons dans l'automobile et nous mettons en route. Sur le chemin Guillaume voit des étoiles filantes. En arrivant, un lièvre passe juste devant la voiture. Nous stationnons sur le parking, hésitons un long moment avant de sortir. La curiosité l'emporte et nous quittons le véhicule quelques minutes pour observer le ciel. Aucune lumière artificielle ne vient perturber ce spectacle, malheureusement la veille de la pleine lune illumine un peu trop le ciel pour que celui-ci nous offre tout ce dont il est capable. Nous retournons dans l'automobile, transit de froid et retournons à l’hôtel dormir deux heures de plus.
Après quelques heures de sommeil supplémentaire nous nous quittons Lee Vining pour une très longue journée de route. Nous commençons par aller plus au nord pour visiter une ville fantôme: Bodie. Nous finissons la route sur une piste et découvrons les bâtisses abandonnées ainsi que l'histoire de la ville contée par une park ranger. Nous faisons un tour dans ce village et nous nous remettons en route. Nous faisons une pause déjeuner à Bishop et nous profitons d'une grande surface pour faire le plein de carburant et d'eau avant d'attaquer la vallée de la mort. Les paysages sont changeant et on voit clairement que l'on quitte les paysages alpins pour découvrir les paysages semi-désertique. Nous apercevons plusieurs petites souris à pattes blanches qui traversent la route alors que nous enchaînons les miles passant l'une après l'autre des micro-villes constitué de quelques bâtiments et mobile home.
A l'approche de la vallée de la mort, nous voyons un drôle de palmier et nous y faisons une pause. Pendant que nous prenons la pause un bruit sourd se fait entendre. Laetitia demande si il est possible que ce soit un orage tandis que Guillaume lui fait remarquer qu'il n'y a pas un seul nuage. Quelques secondes plus tard nous voyons deux avions de combat déchirer le ciel. Ce spectacle incroyable est inattendu et nous rappelle la proximité de la base de Nellis.
Nous continuons le chemin et nous arrêtons à un canyon dans lequel on voit les différentes couches de minéraux se succéder. Avant le sommet nous revoyons un de ces avions de combat passé tout près et descendre dans le canyon avant de remonter en chandelle pour aller disparaître dans le soleil qui brûle la vallée. Au sommet, nous découvrons quelques personnes avec des appareils photos énormes. En revenant vers l'automobile nous voyons passé deux nouveaux modèle de BMW à l'essai - chose commune dans la vallée de la mort - maquillées pour qu'on n'en distingue pas les contours spécifiques. Nous sommes déjà très émerveillé par ce que nous donne la vallée de la mort et continuons jusqu'au dunes de sable de Mesquite. C'est assez agréable dans ce sable malgré la température qui commence à grimper ; en plein soleil avec ce climat sec il fait très, très chaud. Nous essayons de ne pas trop nous attarder pour aller faire le check-in. Nous nous dépêchons de déposer les valises au logement et retournons à la voiture pour aller à Zabriskie point pour observer le coucher de soleil. Malheureusement à notre arrivée celui-ci est déjà parti mais le paysage n'en reste pas moins à couper le souffle dans cette lumière crépusculaire.
Nous retournons à l’hôtel pour se plonger dans la piscine chaude, se restaurer et ressortons une nouvelle fois voir les étoiles. La lune nous empêche toujours de bien observer la voûte céleste, néanmoins elle éclaire parfaitement les badlands qui nous offre ainsi une image irréel.
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Californie, jour 19 - Vallée de la mort et Las Vegas
Le réveil sonne a 6h et cette fois ci nous sommes bien décidé à voir le lever de soleil ou la veille nous avons raté son coucher. Tant et si bien que nous arrivons bien avant l'aurore et patientons pendant une longue aube. Finalement le soleil se lève et nous profitons pendant quelques minutes d'une fantastique lumière qui vient éclairer la vallée de la mort. Sur le chemin de retour vers l’hôtel nous apercevons deux coyotes qui ont l'air aussi intrigué que nous par cette rencontre. En arrivant au logement, nous voyons deux voitures dont la carrosserie est protégées par des tissus, Guillaume va demander de quoi il s'agit et il apprend que ce sont de nouveaux modèles. En stationnant, nous remarquons également quatre Bentley Continental GT les unes à côtés des autres.
Nous chargeons l'automobile et nous mettons en route vers notre premier point d'intérêt - le Devil's golf course - l'endroit est désert et les concrétions de sel ont l'air bien dangereuse car très dur et acéré. L'arrêt suivant est l'endroit le plus bas des États-Unis, -86 mètres : Badwater. Ici, on peut marcher sur une épaisse couche de sel qui fait comme un tapis. Nous voyons aussi une petite mare qui donne son nom au lieu. Un panneau nous informe qu'il est dangereux de s'y aventurer après dix heure du matin à cause de la réflexion de la lumière sur le sol salé. Ce panneau fait echo aux autres que nous avons vu qui nous invitait à ne pas être une nouvelle victime de la vallée de la mort (sic). Nous retournons ensuite sur nos pas pour remonter en voiture et conduire sur la route à sens unique menant à Artist's Palette. Les différentes couleurs des roches, dûes à différents éléments chimiques, font effectivement penser à une palette d'artiste. Peu après nous être arrêtés en ce lieu, nous nous faisons harcelés par des moucherons et nous remettons rapidement en route pour Las Vegas. Nous mettrons quelques heures à nous débarrasser des passagers clandestins volants dans l'habitacle.
Lorsque nous arrivons à Las Vegas nous remarquons que tout est propre, tout est neuf, tout est gigantesque. Nous commençons par faire un petit tour au Neon Museum, qui est une sorte de cimetière pour gigantesques enseignes lumineuses comme on en trouve à l'extérieur des casinos. Le musée est tout petit, nous nous attendions à plus.
Voyant qu'il nous reste pas mal de temps avant de rendre la voiture, nous décidons de descendre le Strip, cette portion de quatre kilomètres du Las Vegas Boulevard qui concentre la quasi-totalité des hôtels et casinos. Nous stationnons au New-York New-York, un casino ayant pour thème la Grosse Pomme. Notre première impression est que ce casino est immense ! Grâce aux panneaux et fléchage en hauteur, nous parvenons à trouver le comptoir M Life où nous allons retirer nos cartes de membre ; Laetitia a très bien préparé le voyage et nous avons des comptes en ligne et plusieurs réductions à faire valoir dans différents casinos et hôtels. En sortant du New-York New-York, nous traversons le boulevard pour nous rendre dans le Coca-Cola Store, qui vend une quantité astronomique de produits dérivés. Nous goûtons à seize boissons vendues par le groupe, sous ses différentes marques, un peu partout dans le monde. C'est surprenant et heureusement que certaines de ces délicieuses boissons ne sont pas disponibles près de chez nous ! Nous nous interrogeons sur l'impact calorique de ces sodas que nous buvons... mais dans une ville où il est permis de fumer partout, y compris à l'intérieur des casinos, tout ce sucre est un bien moindre mal. Après cette dégustation, nous allons au M&M's Store situé juste à côté ; encore une fois le choix de produits dérivés est important et nous découvrons au premier des trois étages un mur de M&M's. Les vendeurs proposent bien évidemment des sachets pour se constituer une petite réserve de chocolats colorés mais nous déclinons l'offre. Nous allons ensuite au MGM Grand, le deuxième plus grand hôtel-casino au monde en nombre de chambres (6 852 !), pour récupérer nos pass pour le monorail. Ils nous permettront de circuler rapidement de casino en casino une fois la voiture de location rendue. Nous remarquons que, somme toute, ce casino est très similaire au précédent : machines à sous, tables de jeux, quelques fumeurs, quelques buveurs, beaucoup de bruit et une moquette aux motifs rapidement oubliés.
Nous allons tout à côté de l'aéroport pour resituer la voiture de location et prenons un taxi pour nous rendre à notre hôtel : le Mandalay Bay. Le chauffeur de taxi est bavard et entraîne Guillaume dans une conversation dans laquelle il fait l'article d'un Vegas glauque où tout est permis, où l'Amérique vient se débaucher. Nous sommes un peu effrayés par ce qu'il explique pouvoir nous obtenir et très contents d'arriver à l'hôtel. Lors du check-in, Guillaume se fait remarquer avec son tee-shirt portant le logo de son employeur. Il se trouve que la personne qui nous reçoit au comptoir a travaillé, à Las Vegas, pour la même société, et elle se plie en quatre pour nous offrir un excellent service. Une fois nos cartes magnétiques en poche, nous montons au cinquante-sixième étage et découvrons notre luxueuse chambre. Depuis notre baie vitrée nous avons vue sur les piscines de l'hôtel, qui nous semblent bien vides.
Nous déposons nos bagages et nous repartons pour le Bellagio, un autre hôtel-casino réputé. Après une petite heure pour effectuer le trajet en tramway et monorail d'une part, et récupérer des réductions au comptoir M Life du casino d'autre part, sans oublier la file d'attente pour accéder au buffet, nous nous asseyons à une table du buffet et commençons à voir l'énorme choix proposé. Guillaume est ravi de l'expérience et de trouver des plats en accord avec son régime alimentaire. Après nous être bien restaurés, nous déambulons dans le jardin de l’hôtel. Nous regagnons notre hôtel en remontant le Strip tranquillement à pieds. L'éclairage des enseignes lui confère un tout autre aspect. Nous sommes bien fatigués de cette longue journée lorsque nous arrivons à notre chambre et nous nous glissons dans le lit, grand et confortable, pour une nuit de repos. Tandis que nous nous endormons, ailleurs dans Las Vegas les joueurs continuent à enrichir les casinos, une partie à la fois.
Le réveil sonne a 6h et cette fois ci nous sommes bien décidé à voir le lever de soleil ou la veille nous avons raté son coucher. Tant et si bien que nous arrivons bien avant l'aurore et patientons pendant une longue aube. Finalement le soleil se lève et nous profitons pendant quelques minutes d'une fantastique lumière qui vient éclairer la vallée de la mort. Sur le chemin de retour vers l’hôtel nous apercevons deux coyotes qui ont l'air aussi intrigué que nous par cette rencontre. En arrivant au logement, nous voyons deux voitures dont la carrosserie est protégées par des tissus, Guillaume va demander de quoi il s'agit et il apprend que ce sont de nouveaux modèles. En stationnant, nous remarquons également quatre Bentley Continental GT les unes à côtés des autres.
Nous chargeons l'automobile et nous mettons en route vers notre premier point d'intérêt - le Devil's golf course - l'endroit est désert et les concrétions de sel ont l'air bien dangereuse car très dur et acéré. L'arrêt suivant est l'endroit le plus bas des États-Unis, -86 mètres : Badwater. Ici, on peut marcher sur une épaisse couche de sel qui fait comme un tapis. Nous voyons aussi une petite mare qui donne son nom au lieu. Un panneau nous informe qu'il est dangereux de s'y aventurer après dix heure du matin à cause de la réflexion de la lumière sur le sol salé. Ce panneau fait echo aux autres que nous avons vu qui nous invitait à ne pas être une nouvelle victime de la vallée de la mort (sic). Nous retournons ensuite sur nos pas pour remonter en voiture et conduire sur la route à sens unique menant à Artist's Palette. Les différentes couleurs des roches, dûes à différents éléments chimiques, font effectivement penser à une palette d'artiste. Peu après nous être arrêtés en ce lieu, nous nous faisons harcelés par des moucherons et nous remettons rapidement en route pour Las Vegas. Nous mettrons quelques heures à nous débarrasser des passagers clandestins volants dans l'habitacle.
Lorsque nous arrivons à Las Vegas nous remarquons que tout est propre, tout est neuf, tout est gigantesque. Nous commençons par faire un petit tour au Neon Museum, qui est une sorte de cimetière pour gigantesques enseignes lumineuses comme on en trouve à l'extérieur des casinos. Le musée est tout petit, nous nous attendions à plus.
Voyant qu'il nous reste pas mal de temps avant de rendre la voiture, nous décidons de descendre le Strip, cette portion de quatre kilomètres du Las Vegas Boulevard qui concentre la quasi-totalité des hôtels et casinos. Nous stationnons au New-York New-York, un casino ayant pour thème la Grosse Pomme. Notre première impression est que ce casino est immense ! Grâce aux panneaux et fléchage en hauteur, nous parvenons à trouver le comptoir M Life où nous allons retirer nos cartes de membre ; Laetitia a très bien préparé le voyage et nous avons des comptes en ligne et plusieurs réductions à faire valoir dans différents casinos et hôtels. En sortant du New-York New-York, nous traversons le boulevard pour nous rendre dans le Coca-Cola Store, qui vend une quantité astronomique de produits dérivés. Nous goûtons à seize boissons vendues par le groupe, sous ses différentes marques, un peu partout dans le monde. C'est surprenant et heureusement que certaines de ces délicieuses boissons ne sont pas disponibles près de chez nous ! Nous nous interrogeons sur l'impact calorique de ces sodas que nous buvons... mais dans une ville où il est permis de fumer partout, y compris à l'intérieur des casinos, tout ce sucre est un bien moindre mal. Après cette dégustation, nous allons au M&M's Store situé juste à côté ; encore une fois le choix de produits dérivés est important et nous découvrons au premier des trois étages un mur de M&M's. Les vendeurs proposent bien évidemment des sachets pour se constituer une petite réserve de chocolats colorés mais nous déclinons l'offre. Nous allons ensuite au MGM Grand, le deuxième plus grand hôtel-casino au monde en nombre de chambres (6 852 !), pour récupérer nos pass pour le monorail. Ils nous permettront de circuler rapidement de casino en casino une fois la voiture de location rendue. Nous remarquons que, somme toute, ce casino est très similaire au précédent : machines à sous, tables de jeux, quelques fumeurs, quelques buveurs, beaucoup de bruit et une moquette aux motifs rapidement oubliés.
Nous allons tout à côté de l'aéroport pour resituer la voiture de location et prenons un taxi pour nous rendre à notre hôtel : le Mandalay Bay. Le chauffeur de taxi est bavard et entraîne Guillaume dans une conversation dans laquelle il fait l'article d'un Vegas glauque où tout est permis, où l'Amérique vient se débaucher. Nous sommes un peu effrayés par ce qu'il explique pouvoir nous obtenir et très contents d'arriver à l'hôtel. Lors du check-in, Guillaume se fait remarquer avec son tee-shirt portant le logo de son employeur. Il se trouve que la personne qui nous reçoit au comptoir a travaillé, à Las Vegas, pour la même société, et elle se plie en quatre pour nous offrir un excellent service. Une fois nos cartes magnétiques en poche, nous montons au cinquante-sixième étage et découvrons notre luxueuse chambre. Depuis notre baie vitrée nous avons vue sur les piscines de l'hôtel, qui nous semblent bien vides.
Nous déposons nos bagages et nous repartons pour le Bellagio, un autre hôtel-casino réputé. Après une petite heure pour effectuer le trajet en tramway et monorail d'une part, et récupérer des réductions au comptoir M Life du casino d'autre part, sans oublier la file d'attente pour accéder au buffet, nous nous asseyons à une table du buffet et commençons à voir l'énorme choix proposé. Guillaume est ravi de l'expérience et de trouver des plats en accord avec son régime alimentaire. Après nous être bien restaurés, nous déambulons dans le jardin de l’hôtel. Nous regagnons notre hôtel en remontant le Strip tranquillement à pieds. L'éclairage des enseignes lui confère un tout autre aspect. Nous sommes bien fatigués de cette longue journée lorsque nous arrivons à notre chambre et nous nous glissons dans le lit, grand et confortable, pour une nuit de repos. Tandis que nous nous endormons, ailleurs dans Las Vegas les joueurs continuent à enrichir les casinos, une partie à la fois.
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gincy
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- Vous êtes randonneur(s) : Non
Californie, jour 20 - Las Vegas
Quelques rayons de soleil percent au milieu des deux pans de rideaux que nous n'avons pas complètement tirés la veille au soir. Nous nous réveillons, reposés, et louons la qualité de la literie de cet hôtel. Peu après que nous nous soyons habillés, nous entendons des bruits de véhicules qui dérapent au dehors. Par la baie vitrée de notre chambre située au 56ème étage, nous voyons un gros camion estampillé Dodge, du nom du constructeur automobile américain, et des véhicules qui driftent sur un circuit temporaire. C'est une des animations en marge de la vente aux enchères annuelle d'automobile de prestige par Barrett-Jackson au Convention Center de notre hôtel.
Nous ne prenons qu'un seul sac à dos et nous équipons légèrement car la température va grimper au-delà de 36°C aujourd'hui.
Nous sommes plutôt matinaux et traversons le casino du Mandalay Bay, quasiment vide, que même les bruits des machines à sous peinent à emplir. Nous devons attendre 9h00 pour emprunter le tramway qui relie notre hôtel au Luxor et à l'Excalibur. Dans ce dernier, nous passons au kiosque M Life pour obtenir une réduction pour le buffet et partons bruncher. L'offre est différente mais aussi large que la veille au Bellagio. Nous sommes ravis tous les deux. Laetitia se régale d'excellents french toasts arrosés de sirop d'érable. Guillaume opte pour un brunch salé composé de plats mexicains ; il repère de grandes jarres transparentes contenant des bonbons colorés, hélas il ne sont là que pour la décoration.
Nous rejoignons à pieds le New-York New-York, le traversons et arrivons au MGM Grand (nous commençons à connaître le chemin !) pour prendre le monorail jusqu'au terminus, un peu plus loin que l'autre extrémité du Strip. Sur le chemin, nous passons tout à côté du High Roller, la plus grande roue du monde qui propose à ses passagers d'admirer Las Vegas en hauteur, grâce à des nacelles dont le sol est en verre.
Arrivés à destination, nous apercevons The Stratosphere, une haute tour abritant le plus haut casino de la ville. Nous marchons sur le Strip dans l'idée de retourner à l'hôtel tout en découvrant l'intégralité des casinos et hôtels qui le bordent.
Nous nous arrêtons au Treasure Island et passons dans une boutique temporaire Marvel S.T.A.T.I.O.N. qui accompagne une exposition itinérante. Des vidéos sont projetées et nous en apprennent plus, notamment que ladite exposition était à La Défense, à Paris, en 2016. Nous faisons halte devant le Mirage et ses superbes cascades qui rafraîchissent les abords ; nous en avons bien besoin sous le soleil écrasant. Nous faisons le même constat que la veille : à l'intérieur, tous ces casinos se ressemblent. Le Venitian se trouve en face mais nous ne traversons pas le boulevard pour le visiter ; avec le Palazio, il forme le plus grand complexe hôtelier au monde en nombre de chambres. Nous arrivons à proximité du Bellagio et de la partie du Strip que nous avons descendu de nuit la veille ; la chaleur devient désagréable et depuis que nous avons vu les cascades du Mirage, nous ne pensons plus qu'à rentrer à notre hôtel pour profiter de ses piscines. Nous reprenons le monorail à la hauteur du Harras et du Linq pour retourner au Mandalay Bay.
Nous faisons halte au Luxor, un hôtel-casino en forme de gigantesque pyramide décorée sur le thème de l’Égypte ancienne, pour récupérer nos tickets pour le spectacle auquel nous assisterons le soir. Si nous revenons à Las Vegas, voilà un hôtel qui nous tenterait bien car sa construction est très originale et très différente des autres.
De retour dans notre la chambre, nous nous douchons, enfilons nos maillots de bain et filons aux piscines de l'hôtel. Laetitia souhaite commencer par la Lazy River, une piscine-rivière dont le courant porte les nageurs et bouées continuellement. Elle est hélas (et inexplicablement) fermée jusqu'à 15h50. Nous nous rabattons sur la piscine à vagues, où un mécanisme crée une grande vague à intervalle régulier. Nous allons ensuite au Lagoon, une grande piscine tout en longueur et en courbes. Autour de nous, des baigneurs discutent, une bière la main et le corps dans l'eau. Ah... Vegas ! Nous faisons une courte escale dans notre promenade nautique dans un jacuzzi, dont l'eau chaude est surprenemment agréable. Nous retournons dans la piscine à vagues jusqu'à ce que la rivière ouvre, ce qui requiert de guetter l'activité à ses abords car aucune horloge ne peut nous renseigner. Nous sautons enfin dans la rivière et après deux tours Guillaume en sort pour aller bronzer tandis que Laetitia s'en donne à cœur joie, encore et encore et encore.
Nous retournons une dernière fois dans la piscine à vagues (impossible de s'en lasser !) puis regagnons notre chambre. Nous nous douchons et nous changeons pour assister au spectacle de l’illusionniste et escamoteur Criss Angel dans un casino voisin.
Le spectacle de magie se déroule dans une salle dédiée au Luxor. Nous sommes dubitatifs lorsque le spectacle est annoncé avec dix minutes de retard et qu'un duo comique, réunissant un petit mexicain et une grand et forte blonde en tenue de soirée faisant furieusement penser à la Castafiore, s'en indigne et monte sur scène réaliser des tours de magie. Ceux-ci sont drôles, certains trucs apparents pour faire rire la salle, d'autres sympathiques et inexpliqués. Finalement, ce ressort comique, qui revient plusieurs fois durant le spectacle, donne une autre dynamique et un contre-poids à l'univers sombre et gothique de Criss Angel. C'est un magicien de talent, à fort charisme, qui aime faire le spectacle et jouer avec le public. Celui-ci le lui rend bien en l'interpellant durant les quelques moments où il discute avec les spectateurs pour introduire son prochain tour. Nous passons l'heure et demie que dure le show bouche bée, sans nous rendre compte du temps qui s'écoule. Criss Angel apparaît, disparaît, fait apparaître et disparaître, peu importe la taille.
En sortant du Luxor, nous allons dans le bâtiment du MGM Grand dîner au Pieology, un restaurant d'une chaîne de pizzerias. On y mange des pizzas cuites au feu de bois et composées selon l'envie, à la façon des sandwiches chez Subway. Elles sont très réussies et Laetitia fait remarquer que c'est un concept qui plairait énormément en France.
Nous reprenons le chemin du Mandalay Bay et nous nous endormons après une nouvelle journée bien remplie, dans un Las Vegas qui donne décidément le tournis.
Quelques rayons de soleil percent au milieu des deux pans de rideaux que nous n'avons pas complètement tirés la veille au soir. Nous nous réveillons, reposés, et louons la qualité de la literie de cet hôtel. Peu après que nous nous soyons habillés, nous entendons des bruits de véhicules qui dérapent au dehors. Par la baie vitrée de notre chambre située au 56ème étage, nous voyons un gros camion estampillé Dodge, du nom du constructeur automobile américain, et des véhicules qui driftent sur un circuit temporaire. C'est une des animations en marge de la vente aux enchères annuelle d'automobile de prestige par Barrett-Jackson au Convention Center de notre hôtel.
Nous ne prenons qu'un seul sac à dos et nous équipons légèrement car la température va grimper au-delà de 36°C aujourd'hui.
Nous sommes plutôt matinaux et traversons le casino du Mandalay Bay, quasiment vide, que même les bruits des machines à sous peinent à emplir. Nous devons attendre 9h00 pour emprunter le tramway qui relie notre hôtel au Luxor et à l'Excalibur. Dans ce dernier, nous passons au kiosque M Life pour obtenir une réduction pour le buffet et partons bruncher. L'offre est différente mais aussi large que la veille au Bellagio. Nous sommes ravis tous les deux. Laetitia se régale d'excellents french toasts arrosés de sirop d'érable. Guillaume opte pour un brunch salé composé de plats mexicains ; il repère de grandes jarres transparentes contenant des bonbons colorés, hélas il ne sont là que pour la décoration.
Nous rejoignons à pieds le New-York New-York, le traversons et arrivons au MGM Grand (nous commençons à connaître le chemin !) pour prendre le monorail jusqu'au terminus, un peu plus loin que l'autre extrémité du Strip. Sur le chemin, nous passons tout à côté du High Roller, la plus grande roue du monde qui propose à ses passagers d'admirer Las Vegas en hauteur, grâce à des nacelles dont le sol est en verre.
Arrivés à destination, nous apercevons The Stratosphere, une haute tour abritant le plus haut casino de la ville. Nous marchons sur le Strip dans l'idée de retourner à l'hôtel tout en découvrant l'intégralité des casinos et hôtels qui le bordent.
Nous nous arrêtons au Treasure Island et passons dans une boutique temporaire Marvel S.T.A.T.I.O.N. qui accompagne une exposition itinérante. Des vidéos sont projetées et nous en apprennent plus, notamment que ladite exposition était à La Défense, à Paris, en 2016. Nous faisons halte devant le Mirage et ses superbes cascades qui rafraîchissent les abords ; nous en avons bien besoin sous le soleil écrasant. Nous faisons le même constat que la veille : à l'intérieur, tous ces casinos se ressemblent. Le Venitian se trouve en face mais nous ne traversons pas le boulevard pour le visiter ; avec le Palazio, il forme le plus grand complexe hôtelier au monde en nombre de chambres. Nous arrivons à proximité du Bellagio et de la partie du Strip que nous avons descendu de nuit la veille ; la chaleur devient désagréable et depuis que nous avons vu les cascades du Mirage, nous ne pensons plus qu'à rentrer à notre hôtel pour profiter de ses piscines. Nous reprenons le monorail à la hauteur du Harras et du Linq pour retourner au Mandalay Bay.
Nous faisons halte au Luxor, un hôtel-casino en forme de gigantesque pyramide décorée sur le thème de l’Égypte ancienne, pour récupérer nos tickets pour le spectacle auquel nous assisterons le soir. Si nous revenons à Las Vegas, voilà un hôtel qui nous tenterait bien car sa construction est très originale et très différente des autres.
De retour dans notre la chambre, nous nous douchons, enfilons nos maillots de bain et filons aux piscines de l'hôtel. Laetitia souhaite commencer par la Lazy River, une piscine-rivière dont le courant porte les nageurs et bouées continuellement. Elle est hélas (et inexplicablement) fermée jusqu'à 15h50. Nous nous rabattons sur la piscine à vagues, où un mécanisme crée une grande vague à intervalle régulier. Nous allons ensuite au Lagoon, une grande piscine tout en longueur et en courbes. Autour de nous, des baigneurs discutent, une bière la main et le corps dans l'eau. Ah... Vegas ! Nous faisons une courte escale dans notre promenade nautique dans un jacuzzi, dont l'eau chaude est surprenemment agréable. Nous retournons dans la piscine à vagues jusqu'à ce que la rivière ouvre, ce qui requiert de guetter l'activité à ses abords car aucune horloge ne peut nous renseigner. Nous sautons enfin dans la rivière et après deux tours Guillaume en sort pour aller bronzer tandis que Laetitia s'en donne à cœur joie, encore et encore et encore.
Nous retournons une dernière fois dans la piscine à vagues (impossible de s'en lasser !) puis regagnons notre chambre. Nous nous douchons et nous changeons pour assister au spectacle de l’illusionniste et escamoteur Criss Angel dans un casino voisin.
Le spectacle de magie se déroule dans une salle dédiée au Luxor. Nous sommes dubitatifs lorsque le spectacle est annoncé avec dix minutes de retard et qu'un duo comique, réunissant un petit mexicain et une grand et forte blonde en tenue de soirée faisant furieusement penser à la Castafiore, s'en indigne et monte sur scène réaliser des tours de magie. Ceux-ci sont drôles, certains trucs apparents pour faire rire la salle, d'autres sympathiques et inexpliqués. Finalement, ce ressort comique, qui revient plusieurs fois durant le spectacle, donne une autre dynamique et un contre-poids à l'univers sombre et gothique de Criss Angel. C'est un magicien de talent, à fort charisme, qui aime faire le spectacle et jouer avec le public. Celui-ci le lui rend bien en l'interpellant durant les quelques moments où il discute avec les spectateurs pour introduire son prochain tour. Nous passons l'heure et demie que dure le show bouche bée, sans nous rendre compte du temps qui s'écoule. Criss Angel apparaît, disparaît, fait apparaître et disparaître, peu importe la taille.
En sortant du Luxor, nous allons dans le bâtiment du MGM Grand dîner au Pieology, un restaurant d'une chaîne de pizzerias. On y mange des pizzas cuites au feu de bois et composées selon l'envie, à la façon des sandwiches chez Subway. Elles sont très réussies et Laetitia fait remarquer que c'est un concept qui plairait énormément en France.
Nous reprenons le chemin du Mandalay Bay et nous nous endormons après une nouvelle journée bien remplie, dans un Las Vegas qui donne décidément le tournis.