Jour 4 - vendredi 4 juillet: Parcs et fête nationale
Aujourd’hui c’est le 4th of July ! Nous gardons un excellent souvenir de notre 4 juillet 2013 à New York mais vu que l’ambiance est nettement moins marquée ici, on se dit que ça sera sans doute un petit peu différent. Au programme, ce qui sur le papier devrait être une journée tranquille : visite de deux parcs, d’un quartier victorien et soirée Block Party à Grand Parc pour le feu d’artifice.
On commence donc la journée par un plouf dans la piscine et une petite bronzette, ça fait du bien ! Et une petite heure plus tard on décolle direction Downtown, d’où nous avons prévu de rejoindre Echo Park à pied.
Entrée de la station red line Hollywood Western :
On descend à la station Civic Center, ça devait être simple de retrouver Temple Street, sauf que’ en raison de l’événement du soir, toute la zone est fermée sur plusieurs blocks. Bon, tant pis, ça nous fera les pieds sans vilain jeu de mot ! :P
On découvre une nouvelle zone de Downtown, toujours aussi tranquille, et le passage au-dessus de la Harbor Freeeway sera l’occasion de jolis points de vue sur la ville.
Hop, on récupère enfin Temple street, et là, en toute logique, nous devions selon mon cartoville passer par Douglas Street pour tomber pile poil sur Carroll Avenue et ses maisons victoriennes. Sauf que.. hum hum, entre un carto et la vraie vie, y a tout un monde et en fait, là où on devait passer ce sont des voies sans issue avec derrière la Hollywwod Freeway. Okkkkk. Bon, bah on va continuer à marcher, y aura bien un moment où on pourra passer. Positive attitude !
Dead end...
En attendant, on est super surpris par le quartier, qui change complètement d’ambiance. Petites maisons basses, jolies fresques, population très latino, c’est assez sympa, même si ça fait assez désertique. Mais purée ce qu’il fait chaud ! Un vrai cagnard aujourd’hui, encore plus que les jours précédents. On repère donc une petite épicerie et elle vend essentiellement des produits mexicains. On optera donc pour deux soda hisbiscus et saveur sangria. Super bon et original !
Au final, on arrivera bien à couper cette satanée freeway et nous arriverons directement sur Echo Park. Et c’est pas plus mal, l’enchainement est plus logique ainsi, sans allers-et retour.
Arrivés à Echo Park, j’ai un gros coup de cœur ! J’adore ce parc. Plutôt petit mais magnifique, avec ces maisons typiquement californiennes autour, ses jets d‘eau, ses palmiers qui s’élèvent vers le ciel, ses magnifiques lotus et Downtown qui se découpe en arrière-plan. Un petit bout de paradis sur terre. Pour ma part, je suis littéralement enchantée et conquise !
On fait tout le tour du parc, c’est sublime, on se pose un moment au soleil sur un banc, on est super bien. Par contre, entre la piscine, la marche, la chaleur, bin on commence à avoir un peu faim et bis repetita, y a rien à manger... Juste un vendeur de glace qui se promène dans le parc et des aires de barbecue à l’arrière. Bon, tant pis, on verra plus loin, on peut tenir.
Les coins barbecue, très familiaux :
On sort du parc direction Carroll Avenue. Ce que je ne savais pas c’est que la rue est située dans le quartier de Angelino Heights. Et comme le nom l’indique, ça grimpe sec !! Mais c’est super beau. De jolies maisons avec de magnifiques plantes grasses assez impressionnantes.
Celles-ci, j’ai la même sur ma terrasse. Je vous laisse imaginer la différence de taille ! :lol: :lol:
Arrivés à Carroll Avenue, la claque, c’est tout bonnement magnifique. ! Et d’un calme... Personne, pas un bruit, c’est d’une quiétude assez impressionnante. Et là, les magnifiques demeures vont s’enchainer. J’avais imprimé un petit lien avec l’histoire des différentes maisons, c’est bien pratique.
Entres autres, voici donc la maison qui a servi pour le film Psychose et pour le clip Thriller de Michael Jackson :
Et aussi la maison des sœurs Halliwell de la série Charmed et une autre qu’on voit dans la saison 1
Étrange celle-ci avec son corbeau...
Et là, les poupées derrière la fenêtre ça fait très film d’horreur ! ^^
En tout cas, c’est une promenade vraiment agréable ! La vue est belle, c’est calme et pour qui aime les belles demeures, c’est juste incroyable. (Et aussi très incroyable de se dire que certaines maisons ont été transportées ici pour les préserver. Déménager une maison entière... Ça me surprend toujours ! ) On croise quelques habitants de temps en temps qui sortent de leur maison, mais juste un bonjour et un sourire, ils ne nous chassent pas ou rien. Et là, je suis juste rêveuse sur leur compte en banque... *sigh*
A ce stade de la journée, la prochaine étape devait être Elysian Park. Mais on réalise quand dans ce quartier, y a absolument rien à manger ou à boire. C’est uniquement résidentiel. Il est 14h, on a rien dans le bide puis 8h ce matin et on a les crocs, fatalement. Bon, dirigeons nous vers Elysian park, on va bien trouver quelque chose en chemin.
Au passage, on voit que la rue juste derrière Carroll Avenue, Kellam Avenue, possède également de superbes maisons victoriennes. On peut y passer des heures ! On reprend notre marche et on arrive au croisement avec Sunset boulevard. Ok, un tronçon pas hyper vivant de Sunset, mais tout de même, on se dit que si on doit pouvoir acheter un bout à manger, on a plus de chance de le trouver là qu’ailleurs dans le quartier. Et bingo, après avoir longé un peu la rue, on tombe sur une sorte de mini food court, avec deux trois petits trucs qui font des tacos. Sauf que... Car y a souvent des « sauf que » dans nos aventures, on est le 04 juillet que TOUT est fermé !! Argh... Enfer et damnation. Saleté d’habitude de New York où TOUT est toujours ouvert, tout le temps !!
Bon, en gros, on a quasi plus d’eau, il faut au moins 45 au soleil, rien à manger et nos chances de trouver de quoi manger se réduisent comme une peau de chagrin. Umf. On se maudit de ne rien avoir acheté avant de partir au CVS en bas de l’hôtel. M’enfin quand même, c’est dingue ça de ne jamais pouvoir se nourrir dans une telle megapole !
Quelques photos au passage :
Bon, je propose à Rémy de continuer à marcher vers Elysian Park, je me dis qu’aux abords du parc, il ya aura sans doute de quoi. Donc on repart, ça grimpe toujours et d’un coup, on voit l’entrée des parkings du Dodger stadium en contrebas et une grosse masse de verdure. Ahh. Hum, ok, c’est ça Elysian Park, cet énorme parc qu’on voit là ?? Euh, mais c’est vachement grand en fait... Moi qui voyait ça un peu comme une sorte de Central park, avec des petits food trucks gentiment garés autour, me voilà bien surprise... Bon, au moins on a vu le Dodger Stadium et ça rend un semblant de sourire à mon grand gaillard fan de baseball.
Bon, toujours est-il que là, à part l’entrée déserte du Dodger Stadium et une route pas très engageante, bin y a rien de chez rien. Un peu abattus, on grignote donc comme des misères, assis sur un bout de trottoir, une unique barre de céréale rescapée de mon sac à dos en sirotant un fond d’eau. Bon. Plan B ?? Non, pas de plan B car à part avancer et voir ce qu’on peut trouver dans le parc, je ne vois pas trop d’autre solution (hormis aller sonner à une maison pour faire nos mendiants, j’avoue, j’y ai pensé. Un court instant).
On avance donc et là, je crois qu’on va rencontrer notre plus grand moment de solitude de tout le voyage.
On va longer une route (la Stadium Way), un vrai no man’s land, pour débarquer devant le Barlow Respiratory Hospital. Et là, on atteint le summum du glauque. Mais j’avoue, je lorgne tout de même si je ne vois pas un distributeur de boissons ou un truc dans le genre, on ne sait jamais. Quitte à toucher le fond, hein... Mais non, rien. A part un patient alité avec les respirateurs devant une porte, personne, même pas un membre du personnel à qui on pourrait expliquer notre cas. Un peu déroutant et le mot est faible une fois de plus. On continue à marcher, on se demande bien où on a atterri, on longe de grande pelouse désertes, il fait une chaleur de fou, on a des vertiges par la faim, des coups de soleil et là, vous allez rire, mais j’ai presque ressenti un centième de la détresse que peuvent ressentir des gens perdus dans le désert. Tu n’as plus rien à manger et à boire et tu ne vois rien à l’horizon qui peut venir arranger la situation, personne pour t’aider. Là, j’avoue, ce ne fut pas le moment le plus agréable du séjour loin de là !
Je marche en tête, plus déterminée que jamais, de toute façon on a pas me choix et je vois que Rémy, derrière, tire un peu méchamment la tronche. Bon, va falloir vraiment nourrir ce grand corps !!
Moi, bizarrement, le coups dur me donne de l’énergie alors que d’habitude, je suis la première à m’écrouler quand j’ai faim.
Au passage, c’est beau mais c’est désert...
On avance un bon moment ainsi, l’inquiétude nous gagne, quand soudain, miracle, je crois distinguer un camion plein de couleur au loin. Et il commence à y avoir des gens autour de nous, alléluia !! Un mirage ?? Non, y a bien un camion qui vend de la nourriture devant nous !! Ni une ni deux, on agrippe nos sacs à dos, un dernier effort sur les cuisses et nous voilà devant... un marchand de glace. Hum, bon, on a vu mieux, mais c’est pas trop le moment de faire les difficiles. Donc deux snacks glacés, quatre boissons et deux paquets de chips lemon en main, on fonce s’avachir sur un coin d’herbe à l’ombre, aux côtés des familles mexicaines qui pique-niquent en cette belle journée (je précise mexicaines car c’est assez dépaysant, c’est vraiment ambiance uniquement latino). On ne sait pas trop bien où on est, ça ressemble plus à une aire de repos d’autoroute qu’à Elysian Park, mais pas grave, on a retrouvé la civilisation !!!!
C’est donc avec un soulagement non dissimulé qu’on va déguster nos cookies glacés (une tuerie au passage) et nos chips Lays au citron (miam miam, pour quand en France ?) et nos maxi Gatorade.
Au fond, on voit notre camion sauveur ! ^^
Une fois remis de nos émotions, on se rend compte qu’il y a des chanteurs mexicains. Très sympa pour l’ambiance. Et en fait, ils viennent chanter à la demande. Les familles leur demandent de venir chanter quelques titres et ils les payent. Sympa ! En tout cas, c’est vraiment une ambiance complètement à part et on profite du moment. On a l’impression d’être deux extra-terrestres débarqués dans un monde un peu inconnu (et pour le coup, on doit un peu être les seuls touristes dans le coin !)
Une fois complètement requinqués et tartouillés de crème solaire, on se demande quand même où on est et comment rentrer à proprement parler dans Elysian Park. On est bien dans un parc, mais on a plus l’impression d’être dans une aire en bordure que dans le parc en lui même. On se remet donc en route et je me maudis de ne pas avoir imprimé de plan du parc. Mais j’avoue, je pensais qu’il y aurait des plans aux entrées des choses comme ça... mais pas de panneau, rien. Rien n’indique d’ailleurs, qu’on est bien à Elysian Park. On se demande bien où nous mène notre route quand soudain, en se retournant, on voit juste derrière nous une indication pour les voitures (pas les piétons, hein ? forcément, on est à LA lol) . Un panneau indique pas très loin la direction vers Angel Point. Angel Point ?? Mais diantre, c’est LE point de vue d’Elysian Park ! On nous avait dit que sans voiture c’était trop raide d’y accéder et qu’on ne pourrait pas y aller hormis en stop éventuellement. Mais la direction indiquée est trop tentante. On voit bien la cote dans la direction indiquée, mais au diable les inquiétudes, on s’y lance ! Et là, on est parti pour environ 30 minute de montée avec une vue fabuleuse. Y a pas un chat, forcément mais on commence à avoir l’habitude, et on se prend la végétation californienne en pleine tête. Sublime !! La montée est au final assez douce car ça tourne pas mal et on arrive au point de vue nommé Angel Point, tout content de nous !
( y a pas de petites victoires..)
Et en effet, la vue de là sur le Dodger Stadium, Downtown et les collines est d’une grande beauté.
On va se poser un petit moment, la chaleur est accablante, mais franchement, ça vaut vraiment le coup (et moi, je ne regrette pas mon achat d’un chapeau juste avant de partir, même si Rémy trouve que je ressemble à la petite maison dans la prairie avec ! ^^)
Ouep, on en bave, mais c’est que du bonheur !
Bon, par contre, au moment de partir, moi qui ai eu la bonne idée de ne mettre que des petites tongs en tissu (bah ouais, ça devait être une journée tranquille à la base, non ?), en me levant du banc, je sens une vive douleur sous le pied. Outch ! Une épine ou une piqure d’insecte ? Je n’arrive pas à trop identifier, mais dans tous les cas je désinfecte. Sauf que bon, ça fait un peu mal quand je marche, et je prie tous les dieux de ne pas me priver de l’usage d’un pied dès le début du séjour. La gorge, passe encore, mais les pieds dans notre cas c’est vital !!
Je clopine un peu mais ça va. Pour l’anecdote, je ne me rendrais compte que bien plus tard qu’une grande épine était restée plantée dans la semelle de ma tong. Je comprends donc vachement mieux, avec le recul, pourquoi ça me faisait mal à chaque pas et surtout, les jours suivants, pourquoi j’avais pas mal avec d’autres chaussures et mal avec cette paire-ci. . Umf.
Après ce beau point de vue, de nouveau on se trouve un peu démunis. Ok, on est là, mais maintenant on va où ?? Personne à pied, juste quelques rares voitures et on ne sait pas franchement trop où on est par rapport au vague plan du parc qui est sur mon Cartoville. Bon, pas grave on va suivre la route un temps. On va ainsi arriver aux Elysian Fields, un terrain de sport et de baseball, puis on va décider de couper à travers les collines pour tenter de reprendre notre estimation du chemin sensé nous ramener vers la sortie. En gros on est perdus, vous pensez ? Bin oui, c’est cela... On est quelque part au beau milieu d’Elysian Park, mais on ne sait pas du tout où et de ce qu’on en voit, les buildings de Downtown sont loins.. très très loins... Par contre, c’est beau, c’est déjà ça !
Et le plus drôle dans toute cette histoire c’est que plusieurs fois, j’ai demandé à des personnes qui pique-niquaient où on était, juste qu’ils m’indiquent sur notre plan où on se situait environ, histoire d’en savoir un peu plus. Et bien ils ne savaient pas !!! Hallucinant ! En fait, on a compris le truc ce jour là, confirmé le lendemain: les angelinos viennent dans le parc, ils se garent et se font un barbecue juste à côté. En suite ils reprennent leur voiture et repartent. Mais si on leur demande comment on sort du parc et où on est, ils en ont aucune idée ! C’est dingue, non ??
Et je ne vous raconte pas la tête qu’ils font quand on leur dit qu’on est à pieds...
Enfin bref, on va tout de même finir par retrouver approximativement notre chemin, même si par deux fois des personnes vont nous indiquer la mauvaise direction, et amorcer notre chemin de retour vers Downtown. Heureusement qu’on a suivi notre instinct pour le coup ! (Et je viens de regarder sur une carte que vu qu’on est passé près de l’école de police, on a tout de même fait une bonne trotte). Et mine de rien, il ne faut pas trop qu’on traine car on a un feu d’artifice à ne pas rater ! Je vous passe le chemin retour, c’était un peu marche et tais-toi . Non, je rigole, c’était fun, on était content de notre découverte tout de même mais on ne s’attendait absolument à cela: Elysian Park ne ressemble pas du tout pas à l’idée qu’on s’était fait d’un parc (Echo Park oui, par contre). Là, c’est vraiment hyper naturel (mais on ne va pas s’en plaindre loin de là ) et les angelinos, arrivent à se perde dans leur propre ville, leur propre parc, et paniquent complètement quand on leur demande un chemin pour piétons et non pour voiture. Mais quelle ville, haha !!!!
On va donc repartir avec une belle lumière déclinante qui va encore une fois nous offrir de beaux points de vue. Et le plaisir de voir le Walt Disney Concert Hall avec une belle lumière dorée chatoyante. Sublime !
Oh, enfin un petit truc qui nous rappelle qu’on est vraiment le 04 juillet !
J’aime bien ces maisons en escaliers, il y en a pas mal dans le coin, de plus ou moins belles, mais avec toujours cette même composition :
On arrive un peu avant 20h à Grand Park et vous n’allez pas le croire, mais bingo, on a les crocs !! (Faut dire, une glace et un petit paquet de chips, c’est vite éliminé avec tous ces km). Bon, vu qu’on est à Downtown, y a rien à manger, forcément on a déjà testé. Mais on a vu sur le site de l’événement qu’il y aurait des stands de nourriture à l’intérieur. On passe donc les contrôles en croisant les doigts, y a déjà une sacrée foule. Enfin des gens un peu aux couleurs de la fête nationale, mais rien de comparable avec ce qu’on a pu voir à New York. Mais c’est fun tout de même d’être mêlé à la liesse populaire.
Mais là, c’est le drame. Autant il y a énormément de points d’eau pour remplir les bouteilles, autant oui, il y a en effet des stands de nourriture, mais pas beaucoup et il y a sans mentir des kilomètres de queue !!! Arghhh. Là , on commence sérieusement à être dépités, voire sérieusement agacés, car on en a vraiment plein le dos et on se sent super faibles.
On va se promener dans le parc dans la nuit tombant avec une bonne ambiance festive et des concerts, en lorgnant avec envie sur toutes les victuailles apportées par la plupart des gens qui pique-niquent (pas fous, ils ont prévus, EUX ! ). Le premier qui quitte des yeux son paquet de chips, j’vous le jure, j’lui pique !! Mais pas de bol... Ils sont vigilants !
Entre-temps Rémy a retrouvé deux Twizzler au fond de son sac, on va donc les mâchouiller comme des âmes en peine en attendant le feu d’artifice, l’estomac sacrément dans les talons ! Bon, au moins on a de l’eau, de quoi on se plaint ?? On retente tout de même d’aller voir vers les stands de victuailles, mais rien à faire, il ya au moins 45 minutes d’attente pour juste une barquette de frites à 8$. On abandonne, on trouve une bonne place et on attend 21h pour voir le feu d’artifice (dont je suis fan)
Et bilan des courses, bin il était tout moche... Les Américains sont ultra doués pour plein de choses, mais alors pas forcément pour les feux d’artifices. On a eu l’occasion d’en voir plusieurs, mais je n’ai jamais été transportée, dommage. Et celui-ci est sans doute le plus mauvais que je n’ai vu lol. Décidément, c’est pas notre jour !
Bon, vous l’aurez compris, maintenant une grande question se pose à nous : ok, il est 21h30. On fait quoi, on mange où ?? Olvera street fermé, rien dans les environs. Alors on pense à Philippe The Original que nous souhaitions à tout prix tester. Mais est-il ouvert un 4 juillet ? Tant pis, on tente, de toute façon, c’est notre dernière chance !! Et nous vla repartis vers Union Station puis Alameda Street. On est en mode zombis, claqués, en manque de carburant, mais ouiiiiiii, on voit de loin l’enseigne allumée de Philippe The Original, le roi du sandwich au jus de viande ! Mais on se dépêche, car on voit qu’ils sont en train de fermer. Ah non, pitié, vous allez pas nous faire cela, sinon, promis, je meure devant votre magasin, cela fera un peu tâche et tant pis pour vous ! ^^
Ok, on entre. Mais tant pis pour ma photo de l’enseigne du restau allumé, ils la coupent quasi quand on entre. Pas grave, au moins on va pouvoir mangeeeeerrrrrr (sur le mode Braiiiiinnnn des zombies).
Vous connaissez Katz’s délicatessen à New York ? Et bien Philippe, c’est a peu près la même chose niveau ambiance, décoration et nourriture, sauf que ce n’est pas du pastrami. En tout cas, les deux enseignes se ressemblent et c’est vraiment très bon.
Je crois qu’on est un peu trop décalqués pour bien savourer le repas comme il le mérite, mais c’est quand même super bon et là, rien que d’y repenser...
Enfin voilà. Il va être bien temps de rentrer, on va se faire jeter dehors si on traine trop. Et là, de toute façon, je ne veux rien d’autre sauf un lit ! On reprend la Red Line à Union Station et on rentre enfin à l’hôtel après cette grosse grosse journée forte en émotions. On a l’impression d’avoir vécu 3 journée en une, Echo Park nous semble infiniment loin alors que c’était ce matin même. Et bien, une chose est sûre, à Los Angeles, on ne s’ennuie pas !!
Bilan de la journée : 22,6 km
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