Vous avez remarqué comme le rythme du récit de mes carnets ralentit nettement à mesure qu'on approche de la fin du voyage ? C'est parce que je n'ai jamais envie de les finir c'est trop triste !
28 février : avant dernier jour, raquettes et skidoo.
Ce jour-là, nous avons retenu la location d'une moto-neige à deux places.
Je rappelle, pour les lecteurs étourdis, que nous sommes trois : nous avions prévu d'alterner et de faire chacune notre tour, mais au bout de 15 minutes, je jette l'éponge, ça n'est pas pour moi ce bruit, cette vitesse (au moins 30 km/h en pointe !) et ce froid glacial (même si les poignées sont chauffantes, on se gèle, il fait un léger moins douze, il y a le vent de la vitesse et on est immobile sur l'engin, on ne peut même pas se serrer l'une contre l'autre pour se réchauffer, les deux sièges étant assez espacés). Je vous mettrai quand même les photos qu'ont prises mes sœurs, car elles ont pu faire une belle balade en montagne.
De mon côté, je reviens à un moyen de transport moins impressionnant mais plus calme, les raquettes, pour faire la balade qui longe la rivière. C'est très paisible, je quitte vite le vrombissement des moto-neiges pour un grand silence et je ne croiserai que deux personnes de toute le journée.
La piste double, une pour les skis, une pour les raquettes, est effacée par le vent par endroits, mais la carte du visitor's center est très claire, pas moyen de se perdre et dès que je m'en éloigne, la profondeur de la neige où je m'enfonce malgré les raquettes me ramène vite sur le droit chemin.
En grimpant dans la montagne, elles ont trouvé des "ghost trees" dont nous avait parlé notre guide, c'est bien vrai qu'on dirait des arbres fantômes !
De retour à l'hôtel, on prend une bonne douche, mes sœurs pour se dégeler et se réchauffer, moi pour me rafraîchir ! Puis on retourne dîner en ville pour un repas dont voici le mode d'emploi du menu (je pense que celui qui l'a rédigé est le même auteur que celui du panneau sur la porte du supermarché ), pas très clair, mais très bon !