Jour 1 – En route vers New York !
Notre vol ne décolle qu’à 12h55, et avec le changement d’heure cette nuit, nous avons tout le temps. Pas besoin de courir !
Mais hier soir, petit coup de panique : un peu après 22h, nous découvrons qu’un visa est nécessaire pour le Canada, puisque nous faisons escale à Montréal. Moment de flottement… heureusement, tout est réglé en quelques minutes : visas approuvés, check-in effectué. Enfin presque. Sauf pour Zoé. Sans doute un bug lié au “ï” de son deuxième prénom !
À l’aéroport de Lyon–Saint-Exupéry
Nous arrivons vers 10h, tranquillement. Le temps de laisser la voiture dans une zone où elle sera récupérée par un robot (je suis quelque peu inquiet). Notre vol est surbooké, et un responsable propose quatre surclassements en classe business avec transfert en taxi jusqu’à Genève. L’offre est tentante : le vol part seulement cinq minutes après le nôtre. Le temps d’y réfléchir, il ne reste déjà plus que trois places. Nous préférons jouer la sécurité, surtout avec les filles. Lena en rajoute une couche : « Voilà pourquoi il ne faut pas avoir d’enfants ! »
L’hôtesse au sol propose ensuite de mettre en soute nos bagages cabine, sans surcoût. Bonne idée : on allège le passage des contrôles. Sauf que… je découvre qu’un Opinel était resté dans mon sac photo. Aïe. Je le laisse à la douane. Tant pis !
En vol vers Montréal
Quelques films, une sieste ratée, et un petit hasard amusant : je retrouve une fille du collège ! Elle voyage en famille pour deux semaines à Montréal, puis Québec, où elle rencontrera des distributeurs — elle gère un domaine viticole. Le monde est décidément petit.
Escale à Montréal
Nous passons rapidement la douane et avons deux heures d’attente avant la correspondance pour New York. Léna est HS, Sarah furieuse (60 € de hors forfait Bouygues sans comprendre pourquoi). J’en profite pour activer ma carte eSIM américaine (prise grâce aux Bons Plans Sunset) et écrire ces premières lignes pendant que tout le monde somnole un peu et que Sarah achète de quoi se sustenter (une pizza industrielle pour les enfants et une salade pour les adultes).

Arrivée à New York
Léna s’endort dans le vol Montréal–New York, je somnole. À l’approche de JFK, la vue est magique : des milliers de lumières scintillent en contrebas. On y est !
Le taxi réservé par Sarah n’est pas encore là — nous sommes en avance. Il nous indique de prendre l’AirTrain jusqu’à un point de rendez-vous à cause des travaux à JFK. Nous montons dans le “Jamaica Train” (c’est le nom de ce train)… et là, une odeur suspecte nous fait rire :
« Est-ce que ça sent la weed, ou c’est moi ? »

Au point de rendez-vous, surprise : le taxi est un monstre ! Un énorme SUV, si massif que les Tesla Model X paraissent petites à côté. Nous traversons le Queens, puis Brooklyn, avant d’apercevoir au loin la skyline de Manhattan, illuminée. C’est immense, presque irréel.
« On se croirait sur une autre planète », souffle Sarah. Et c’est vrai. Rien à voir avec les photos.
Installation tardive
Nous arrivons enfin à la chambre. L’accueil se fait en français — la réceptionniste est Sénégalaise — et nous réglons le solde de la réservation avant d’aller dormir. Il est presque 4 h du matin en France. Autant dire que tout le monde tombe de fatigue.

Premières impressions
Ces premières heures à New York sont étranges et fascinantes à la fois. Tout est immense, démesuré, presque, non carrément déroutant. Ce n’est pas l’Amérique telle qu’on l’imaginait. On se demande un instant si on est à notre place ici… Et pourtant, je suis persuadé que la ville a beaucoup à nous offrir. Mais pour l’instant, il est surtout temps de fermer les yeux.

(vue depuis notre chambre d'hôtel, à Jersey City)
PS : JC, tu as le bonjour de la Grosse Pomme !
PS2 : quelque part dans cette ville se trouve une autre membre du forum, avec sa famille !































