BAYFRONT PARK
Ce parc est résolument charmant avec deux faces, bien distinctes, d'un côté une face Megapolis et de l'autre un fond de mer qui contraste résolument avec ce qu'on a dans le dos.
Le parc semble être en rénovation donc je n'ai pas constaté l'océan de vert qui était promis mais je pense que c'est une simple question de mois avant que ce parc retrouve ses couleurs.
C'est une étrange sensation que d'être à la fois à côté d'une avenue aux dimensions new-yorkaises et à deux pas d'avoir quasiment les pieds dans l'eau.
Dolce Vita caribéenne
Bon, c'est pas tout, je dois continuer mon parc d'attractions et décide de m'attaquer à la deuxième boucle du MetroMover.
OMNI LOOP
Le festival continue avec des fresques de Street Art qui viennent illuminer ces facades déjà fort scintillantes sous cette belle lumière de Floride.
Cette ligne est moins intense en terme de building mais laisse apparaître d'autres formes architecturales toutes aussi agréables à l'oeil.
Encore une fois, j'arrive à documenter une artère quasiment vide, à croire que les USA ont été vidés de leurs habitants, comme à
Chicago Gotamopolis. Vous m'avez compris...
Mais rassurez-vous, les palmiers sont toujours là et bien là.
Je repasse par un autre arrêt pour la dernière boucle.
INNER LOOP
Je prends donc une dernière fois ce manège enchanté dont la fréquentation est tout à fait supportable. Cette scène post pandémique ferait une superbe introduction de grand huit- clos hitchcockien, j'ai l'impression que c'est Alfred au fond qui va se lever et nous raconter une histoire de fenêtre sur voies du Metromover.
Je crois retrouver au détour de ces voies les buildings tellement novateurs qu'on voit dans le générique de
Miami Vice, notamment cet escalier rouge en colimaçon qui m'avait marqué et que j'espérais retrouver. Je ne l'ai pas vu mais en même temps je ne l'ai pas cherché.
Il est hallucinant de voir des buildings qui laissent passer cette petite chenille urbaine qui se faufile au gré des bâtiments, quitte à s'insérer dedans pour tracer son chemin.
Cette balade se termine en apothéose avec ce camion de complotiste sur ce qui s'apparente à un terrain vaguement urbain dans cette ville futuriste.
Oh des humains !
Je vais déambuler dans les rues à hauteur d'homme cette fois et aller visiter le centre commercial, très agréable avec ces innombrables boutiques qui lui donnent une allure de souk tropical.
Ce n'est pas tout à fait Central Park ou alors le Central Park de Lost avec sa végétation unique.
Je profite des charmes du port qui non content de vous proposer des croisières de pirates vous suggère aussi de tenter l'aventure en cigarette ou de profiter des bateaux taxis pour faire le tour de la Bay. Si je reviens, je pense me laisser séduire tant la croisière de New-York m'a convaincu de ce point de vue étonnant.
Je dois rejoindre mon île et après avoir hésité avec le taxi bateau qui ne fonctionnait pas ce jour-là, je choisis le bus pour traverser ce pont gigantesque et retourner dans le paradis de l'art déco.
Sur mon chemin, je tombe nez-à-nez avec cette scène de rue surréaliste, où deux perroquets semblent partager comme moi leur franc sceptiscime sur les Homo Smartovorus qui ne s'émerveillent plus d'oiseaux multicolores, préférant scroller indéfiniment vers le haut, incapable d'être en contact avec les merveilles qui les entourent.
Je ne lui jette pas la pierre, je ne suis pas mieux derrière mon écran d'appareil photo...
Après vous avoir vanté les mérites de l'architecture de la ville, il reste deux sujets à aborder pour vous donner une vision complète de cette ville. Les gens mais surtout les moyens de locomotions dans cette jungle urbaine.
Miami est un salon de l'automobile permanent. C'est particulièrement vrai sur Ocean Drive, mais pas que.
Afin que vous puissiez vous en rendre compte, je décide de documenter les 10 prochaines minutes d'attente de mon bus en ne shootant que les moyens de transport originaux et les belles voitures. Inutile de vous dire que je ne vous mets pas toute la collection mais si vous êtes sensible aux charmes des voitures de luxe, prenez immédiatement un vol pour
Miami, c'est un festival ininterrompu.
Catégorie verte tout d'abord : les skateboards et les trotinettes :
Catégorie GT en tous genre ensuite, green initiative, mon c$! oui
:
Vous pensez à la même chose que moi, j'en suis sûr...
Toi aussi viens signer la pétition pour que la police roule en Lamborghini comme en Italie...
Pour la green initiative, nous repasserons, mais s'agissant de ma collection de GT en tous genre, pour 10 mn de pêche, c'est miraculeux !!!!!
Je finis par voir mon bus arriver et profite de ses fenêtres protégées pour capter quelques instants de magie surréaliste de cette folle
Miami.
Je n'aurais malheureusement pas le temps d'aller visiter d'autres quartiers de la ville mais j'aurais adoré visiter Little Havana, Little Haiti, le quartier Design, celui des fresques, visiter les îles résidentielles, l'île des racoons.
Je pense que quatre jours plein est un minimum pour profiter de toutes les facettes de la ville ou des villes puisque je dois encore vous faire redécouvrir
Miami Beach... la petite bourgade de moins de 100.000 habitants si particulièrement aussi futile qu'indispensable à la carte postale.