Avant-hier, à New York

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zaius
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Avant-hier, à New York

Message par zaius » 05 mai 2022, 20:20

Journée I

- « Mais alors Doc ? Toutes ces histoires sur les risques de modifier le futur, le continuum espace-temps ? »
- Ben ! Je me suis dit : On s'en balance ! »


Tout récemment, très poliment encouragée par Stan (si vous ne devez lire qu’un seul carnet de voyage sur Sunset, lisez le sien, Stan a repoussé les frontières du concept de « carnet de voyage » et a réinventé le genre), j’ai décidé de faire fi des conceptions de l’espace et du temps et de vous emmener avec moi à New York, dans le passé.

Mon carnet de voyage Ouest-USA 2013 est toujours sur le feu, tandis que ceux de 2016 et de 2018 ont été cryogénisés à l’état de têtards. J’espère bien les ressortir un jour du congélo pour les laisser vivre leur belle vie de carnets de voyage, j’attends juste que la science trouve un remède à la procrastination.

Donc oui, huit ans après, j’ose, et tout comme Doc, j’m’en balance ! Adieu scrupules, honte, et stériles tergiversations !
A la lecture de ces lignes et de celles qui vont illustrer mes douze belles journées de voyage, ne vous attendez donc pas à découvrir un New York à la pointe de l’actualité, voyez plutôt cela comme un voyage dans le temps, à la découverte du New York de 2014.
2014, pour moi, c’était avant-hier, mais à l’échelle de New York, 2014, c’est clairement un autre monde. New York a continué à se (re)construire et à se réinventer durant ces huit longues années, et certaines informations que je pourrais donner risquent bien d’être obsolètes… sans parler de la skyline qui a vu ses lignes se mouvoir dans l’espace, ni de toutes les boutiques qui ont dû, au pire fermer, au mieux déménager. Et les tarifs mes zamis, n’en parlons même pas ! Vous voilà prévenus.

Il va tout de même me falloir jouer les spéléologues dans les méandres de ma mémoire pour vous donner à lire un carnet cohérent et surtout vivant. 2014, ça a beau être avant-hier, soyons honnête, j’ai oublié le futile. Mais rassurez-vous car, si certains souvenirs se sont estompés, j’ai la mémoire des évènements et surtout des émotions. Ces dernières sont intactes, imprimées en moi ad-vitam æternam, et prêtes à ressurgir.

Ce séjour newyorkais, je l’ai fantasmé enfant et ado, devant mon petit écran et au cinéma. Puis, une fois jeune adulte, le rêve a commencé à transpirer dans le réel jusqu’à devenir un véritable projet. Mais j’ai pris mon temps, car d’une part je n’avais pas un rond pour voyager et d’autre part, quand j’ai réussi à économiser 3 francs 6 sous, j’ai d’abord fait ma valise pour l’Ecosse car je savais où je voulais aller (comme Joan, mais je n’ai pas perdu de robe de mariée dans les eaux tumultueuses au large l'île de Kiloran… cela dit, tout comme elle, j’y serais bien restée). D’autres destinations proches ont suivi avant de réaliser mon autre rêve, celui de Wild Wild West, que je pensais bien naïvement être un one-shot. Voir Monument Valley, Los Angeles, Zabriskie Point et le Golden Gate Bridge et le tour sera joué ! Oui mais non. Il fallait y retourner.
Ce n’est donc que le 25 décembre 2013 que j’ai décidé que New York allait recevoir ma visite tant attendue (ou l’inverse). Un cadeau de moi à moi.
Quelques mois de préparation (j’ai un sens de l’aventure dans l’inconnu hyper limité) et me voilà à faire ma check-list de valise (oui, je dresse une check-list de valise !) en vue de mon départ le 3 septembre.

Mais le 16 août 2014, pile-poil pour mon anniversaire, un certain Bárðarbunga s’invite à ma fête. Seulement quatre ans après Eyjafjallajökull, un autre volcan islandais au nom tout autant improbable et imprononçable, met toute la planète en alerte rouge. La terre tremble, et après quelques jours de tumulte, le 29 août, la bosse de Bárður (de son petit nom en français) entre en éruption et l’espace aérien est fermé. A ce moment-là de l’histoire, j’avais déjà arrêté de manger et de dormir. Pour couronner le tout, je reçois un appel téléphonique franchement non désiré qui me rend malade juste deux jours avant mon départ. Mais Isabel, qui comprend tout, et toujours avant tout le monde, sait précisément quoi me dire à ce moment-là et me remet sur les rails. Je ne la remercierais jamais assez. Isabel, si tu me lis…

Les vapeurs de Barracuda… la Marabunta… carabunga… (ou à peu près) cessent de gronder ou tout du moins de devenir gênantes, le ciel rouvre ses portes, je suis apaisée, ma valise est prête, go ! go ! go !

Aujourd’hui, quand j’ouvre mon live (j’ai parcouru mon live avant d’entamer ce carnet), je lis que mon vol a été crevant. Très honnêtement, je ne me rappelle plus pourquoi. Probablement que le fait de ne pas avoir ni mangé ni dormi pendant deux semaines avait dû mettre mon corps à dure épreuve. Parce qu’objectivement, de mon vol-aller KLM, je me souviens surtout :
- d’avoir un peu couru dans l’aéroport d’Amsterdam entre de jolies sculptures de tasses à thé géantes qui faisaient office de sièges (escale un peu courte, queue aux toilettes et donc de précieuses minutes grillées)
- de l’employé hollandais me demandant dans un anglais approximatif (à tel point que je n’avais rien compris) si j’avais bien rempli mon ESTA (eh mon gars, je viens de Lyon là, vaudrait mieux que j’aie mon ESTA !)
- de la distribution de bouffe toutes les heures durant le vol (j’exagère à peine, je me suis sentie comme une oie du Périgord)
- d’un brownie pas mauvais du tout
- des serviettes en éponge toutes chaudes et toutes douces après les repas
- et des marionnettes à doigt offertes par la compagnie à mes très jeunes et adorables voisins
Oui, j'ai des souvenirs hyper sélectifs.

Je me souviens aussi que le vol m’avait paru court. Bon… huit heures pour N.Y. contre douze pour L.A., de fait c’est plus court.

Je crois en revanche que je me souviendrai éternellement et avec précision de mon passage à l’immigration. Pas de queue, le hall est vide, les passagers ‘2nd time ESTA’ sont invités à passer sur les bornes automatiques. On (mon conjoint-de-toujours-futur-mari et moi) doit vraisemblablement faire partie du lot vue que nous avions déjà utilisé ce même ESTA un an plus tôt. Mais tout va trop vite, pas le temps de réagir, je ne fais pas marche arrière et je me retrouve devant deux guichets. A peine ai-je le temps de dire à Gizmo que la dame de droite ne m’inspire pas confiance du tout que Gizmo, très malin, part du coup directement à gauche tandis que moi, évidemment, je me retrouve devant madame qui n’avait pas mangé de clown pour le breakfast, c'est certain. Mais moi je me sens super bien, tout sourire, heureuse de me trouver là…
- « Hello ! » dis-je le ton enjoué, presque folâtre... peut-être vais-je la détendre quand elle verra que je suis sympa.
Et là, aucune réponse, juste un regard dur.
Gloups !
Je tends mon passeport, photo, empreintes, coup de tampon, elle me rend immédiatement mon passeport sans aucune question. Silence complet. L’opération a pris au moins 4 secondes et 2 centièmes. Comme une grosse nouille que je suis, j’ai le malheur de lui dire :
- « Thank you ! » Je suis un peu crispée tout de même.
Et là, elle me jette un regard sombre, vicieux… mal sain. A cet instant précis, j’ai pensé à ses rôles de matonnes nazis dans les films de série Z des années 70. Elle devait avoir un fouet caché sous son siège. Mais je m’en fous, j’ai mon passeport et mon tampon ! Elle ouvre la bouche et d’un ton monocorde vraiment effrayant me rétorque :
- « I'm just doing my job. »
Et moi de lui dire :
- « Bye ! » Non mais je suis trop conne, pourquoi est-ce que je lui dis ça ?! Tire-toi maintenant !

Bon, au moins, ce fut rapide.
On se retrouve en moins de temps qu’il ne faut pour le dire devant la file de taxis ou nous sommes encore tout seuls. A nous la vie newyorkaise !...

… mais pas tout de suite, le trajet est long… long… long… ça n’en finit pas. Travaux, embouteillages, et encore des travaux, et encore des embouteillages, et encore des embouteillages, et... Ça n’avance plus du tout, il fait une chaleur à crever et le vieux carrosse n’est pas climatisé. Puis d’un coup ça se débloque et le chauffeur nous prévient qu’il va faire un détour pour faire le plein (mais vas-y mon gars, fais ta vie, ça serait con de manquer d’essence en effet, mais par pitié, fais-vite !). Bien évidemment, je sais me tenir en société, je ne lui ai pas dit ça. On s’arrête donc dans une station près de Flushing Meadows et on sort même se dégourdir les jambes. L’image m’a marquée. Dans la mesure où je ne suis pas fan de tennis, allez savoir pourquoi… sans doute car à cet instant précis, je ne suis plus dans l'aéroport, mais à N.Y, pour de vrai. Qu'il fait chaud ! Mais que je suis bien !
On traverse un pont, je suis grisée, mais je ne l’identifie pas (Robert Kennedy en fait). Je découvre la skyline sur ma ligne d’horizon et à cet instant je me dis « mais merde ! ça y est, tu y es !!!! »

Notre hôtel (plus un appart’ qu’un hôtel, avec kitchenette) est situé au nord de Manhattan sur Lexington Avenue, tout près de Central Park, entre la 101ème et la 102ème, à East Harlem. Dans un monde idéal, j’aurais voulu loger un peu plus à Harlem même ou à Brooklyn, mais ça me semblait un peu éloigné pour un premier séjour. Je ne regrette pas mon choix (d’autant plus que l’appartement était parfait à tous les niveaux) et il n’est donc pas impossible que je ne retourne pas chez Bubba & Bean LA prochaine fois (oui, pas "une", mais LA).

On descend du taxi, encore secoué par les sensations de la découverte, first time in NY… on se retrouve sur le trottoir, devant une très jolie maison, la plus belle du quartier, il y a même des couronnes de bienvenue sur les portes. Mais c’est Noël les zamis ! La maison est ‘double’, à droite l’hôtel, à gauche la maison des patrons. On les prévient que nous sommes arrivés. Non, ils ne s’appellent pas Bubba et Bean (c’eut été un peu curieux tout de même), mais Jonathan & Clement. Bubba & Bean ce sont leurs chiens, et du coup, ça fait B&B Bed & Breakfast - jeu de mot ! Mon téléphone refuse de fonctionner sur l’instant. L’un d’eux (Jonathan ou Clement, je ne sais plus) nous aperçoit et vient nous accueillir. Il est prévenant et super sympa. Comme nous restons 11 nuits sur place, la 11ème nuit nous est offerte et en prime (et ça je l’ignorais), ils nous ont préparé la meilleure chambre, sorte de petit studio avec une grande terrasse privative ! Jamais je n’avais osé rêver d’un tel logement, on n’est clairement pas à l’hôtel, mais dans notre nouveau chez nous.

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Il est 13 h 30. Nous avons atterri il y a tout juste deux heures. On s’installe tranquillement et on ressort une heure plus tard… en mode errance complet, au hasard des rues, en écoutant juste notre instinct, jusqu’à Central Park.

Mon cerveau est dans une telle ébullition, mes émotions ont atteint un tel paroxysme que j’absorbe absolument tout ce qui se présente, sans faire de tri. Les yeux grands ouverts je capte les couleurs, la lumière, les formes, chaque pavé, chaque brique, chaque buisson. Je hume toutes les odeurs, les stands des vendeurs de hot-dogs, les fleurs de Central Park et le parfum de la chaleur des rues newyorkaises commence à m’enivrer, au sens premier du terme. Les oreilles au garde à vue, je saute, je capture tous les sons en plein vol, la musique, les voitures, les sirènes, la foule, les marteaux piqueurs, les cris des enfants, les klaxons, absolument tous les bruits de la ville. Ma peau hyper réactive dont la ligne de défense laisse trop souvent à désirer est passée en mode radar et me transmet des milliards d’infos en même temps. Toutes les cellules de mon épiderme (vous vous souvenez des p’tits bonhommes aux têtes rigolotes dans Il Était une fois l’Homme ?), sont en train de faire une méga fiesta.

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Quelle claque !


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Chez Don Draper


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Jacqueline Kennedy Onassis Reservoir


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The Eldorado

On conseille toujours aux touristes venus d’Europe de prendre un bon bain de soleil en arrivant aux USA afin de tromper le corps, de lui faire croire que ‘non-non-non-non’, il n’est pas l’heure d’aller se coucher mais plutôt d’aller se promener, il faut tenir au moins jusqu’à la nuit les gars ! Mais là, pas besoin, car mon corps fait précisément ce qu’il veut, à savoir tout et n’importe quoi. Pas besoin de lui faire croire quoi que ce soit, mes émotions font des triples boucles piquées. Je vole ! Je vole tellement et tellement haut qu’à 19 h 30 mon corps décidera de me lâcher lamentablement. Rien de grave, je vous rassure, c’est juste la première fois de ma vie que je m’endors en mangeant ! Cette curieuse double expérience est sans doute intéressante et mémorable, je ne sais pas, je ne peux pas vous dire… vu que mon souvenir suivant remonte au lendemain matin ! Mais entre 14 h 30 et 19 h 30, un vrai feu d’artifice de sensations.

Peu de photos ce premier jour, trop occupée que j’étais avec mon feu d’artifice intérieur.

Oui, nous étions en septembre et pas à juin. J'ai failli vous mettre Maybe September par Tony Bennett, mais c'était un poil trop nostalgique pour l'état d'esprit de cette folle journée sur ressorts. Donc faites abstraction de la saison, merci de votre compréhension :D :

Mes carnets de voyage

"Los Angeles : vous y venez en vacances, vous en repartez en liberté conditionnelle." (James Ellroy)
"Je suis sûr qu'ils mettent quelque chose dans l'air aux USA pour nous rendre dépendant à vie." (Stan of Persia)
"Aux USA, on se lève toujours de bonheur" (Un sunsetteur averti)
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Re: Avant-hier, à New York

Message par luke06 » 05 mai 2022, 21:02

Bon encore un carnet sur NY ce n'est plus sunsetbld que l'on devrait appeler le site mais centralparkbld. Peut être que Raoult est connu par ici :D :wink:
C'est marrant car pendant que tu étais sur NY moi je découvrais SF . Bon début et franchement si ton Band B existe toujours ça serra mon point de chute pour mon voyage la bas , car du coup avec tous ces carnet sur NY JE VEUX Y ALLERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR :flag
l'ouest reste toujours un voyage inoubliable

Dans la section carnets d'ailleurs rubrique saloon retrouvé mes carnets sur la région québécoise , mon WK à Londres , mon séjour à Rome , mon séjour à Lisbonne et mon voyage en Andalousie

voyage est 2011 Chicago et le Wisconsin
7 jours à Washington 2013
De SF à LA par la PCH1 en 12 jours 2014
Septembre 2016 boucle depuis Denver visite Yellowstone
Boucle 20 jours au départ de LA septembre 2018
back to Yellowstone 2022
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Re: Avant-hier, à New York

Message par stanofpersia » 05 mai 2022, 22:16


Ravi de voir que tu prends la plume et la plus belle qui soit. New York sera toujours New York et quelle que soit l'année, son charme est intemporel.
Réussir à dormir en mangeant, chapeau bas. Il y a une épreuve au sein de l'armée suisse qui consiste en une gigantesque marche avec paquetage complet, sans manger, sans boire qui marque tous les hommes qui l'ont fait, j'ai même entendu que certains s'endormaient en marchant.

Tu es prête pour l'armée suisse, surtout si tu as vaincu les volcans islandais.


Votre terrasse privative fait très sérieusement envie :luv :luv :luv
Carnet 10 jours LA - San Fran 2009 : http://www.sunsetbld.com/forum/topic10462.html
Carnet 10 Jours - Ouest Américain 2011 : http://www.sunsetbld.com/forum/topic3885.html
Carnet 6 jours LA - Death Valley 2014 : http://www.sunsetbld.com/forum/topic8970.html
Carnet 15 jours - Est Américain 2022 : viewtopic.php?t=13370
Site Internet : http://www.stanofpersia.com
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Re: Avant-hier, à New York

Message par zaius » 09 mai 2022, 13:37

@Luke : Il y a maîtrise très cher, ce 'Raoult-là-avec-un-T' je te le laisse. :disney Mon Raoul à moi, c'est Volfoni. :D
Sinon, oui, ce B&B existe encore, tu peux lancer ton projet. :wink:

@Stan : Tu surestimes ma témérité ! :D
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Re: Avant-hier, à New York

Message par zaius » 09 mai 2022, 18:15

Journée II

En ce deuxième jour, après une bonne nuit de sommeil, je mets mon beau tee-shirt « Rise & Shine ». Pour mon anniv’, le hasard a voulu que je reçoive plein de tee-shirts sympas. Ne sachant lesquels mettre dans ma valise et lesquels laisser chez moi, j’ai décidé de tous les prendre. L’avenir me dira que j’avais raison car certains feront leur petit effet. Mais pas le « Rise & Shine », pas grave, je l’adore, c’est tout ce qui compte.

La veille, avant de rentrer dans notre logis (avant donc que je m’endorme en mangeant ma salade en mode armée suisse), nous avions pris le temps de faire quelques courses. Tout autour de l’hôtel, nous avions plein de petites épiceries proposant absolument tout ce dont nous allions avoir besoin durant notre séjour. Absolument parfait. Donc petit déj’ à la maison en ce J-2, avec gaufres et sirop d’érable, pastèque et raisins, jus d’orange et café insipide. Ayant goûté au thé outre-Atlantique (oui, je sais, non mais quelle idée…), je préfère encore leur café (ça vous donne une bonne idée du goût de leur thé).

A propos de ces épiceries, une chose m’a marquée en particulier, ce sont les fleurs, toutes en proposaient, joliment exposées dans d’immenses vases à l’entrée, sur le pavé, et souvent des tournesols. J’adore les tournesols et je me suis dit sur l’instant que si j’habitais le quartier, je reviendrais sans doute chaque soir à la maison avec un nouveau bouquet de tournesols. J’ai aussi songé l’espace d’une seconde à Clarissa Vaughan (sublime Meryl Streep) dans The Hours, et à ses bouquets de fleurs… Je regrette aujourd’hui ne pas avoir eu la présence d’esprit de photographier ses devantures d’épiceries.

Mais trêve de divagations, prenons le métro pour aller tutoyer les sommets.

Premières photos en sortant des entrailles de N.Y. Ces entrailles seront problématiques pour moi, seul vrai point noir de cette ville démentielle, les différences inhumaines de températures entre les quais du métro (au moins 47°C) et les rames (5°C ou moins). Comment ça j’exagère ?

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Des jeux de lumières fantasmagoriques s'affichent sur les façades.

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Puis, la tête en l’air, on se rapproche doucement de notre première destination…

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On se dirige directement à l’accueil des pass. Avant notre départ, nous avions acheté des Explorer Pass (je ne suis pas certaine que ce pass existe encore) que nous avions fait livrer chez nous, et ce afin de pouvoir commencer à consulter le booklet. Ce pass explorer était celui qui, sur 12 jours, nous offrait le plus de liberté. Il n’y a personne dans la file d’attente, nickel. On prend donc nos tickets pour le Top of the Rock (vous aviez deviné petits malins) et en même temps pour une visite guidée du Rockefeller Center, également incluse dans le pass ; ça nous tente bien et très franchement, on a bien fait, c’était passionnant, j’y reviendrai plus bas. On a le choix de l’ordre des visites… la charmante dame nous dit qu’un tour est sur le point de partir mais donne l’heure du départ du prochain tour. On réfléchit, on compte le temps qu’on pourra passer sur l’observatoire. Vendu.
Je suis tellement pressée de grimper tout là-haut que je ne fais pas de photos de l’architecture et de la déco à l’intérieur, mais c’est magnifique. Pas grave, on repassera par-là de toute façon tout à l’heure.
Dans un escalator, à travers une immense baie vitrée, je suis toutefois émerveillée devant cette vue.

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Nous arrivons à destination en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Une fois là-haut, la lumière n’est pas nécessairement à notre avantage, le ciel est voilé, mais la vue reste sublime. L’avantage de faire la visite à ces heures matinales, c’est qu’il n’y a personne, on peut courir et sauter dans tous les sens sans prendre le risque de faire tomber un touriste français 260 mètres plus bas ou d’un se faire bouffer le panorama par une instagrameuse permanentée bien décidée à scotcher son cul sur place (oui, je suis méchante, j’assume totalement, vous comprendrez plus tard pourquoi). Mais pour l’instant, ce genre de peccadilles ne traversent pas encore mon esprit, on profite, le plus simplement du monde.

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L’aiguille du 432 Park Avenue est insolente, oh la chipie ! Elle veut jouer dans la cour des grands et y parvient, irrémédiablement. Du coup, on ne lui en veut pas (trop), et on la félicite même, quel courage tout de même ! Aujourd’hui, la vue n’est plus la même que sur ma photo, la Central Park Tower est venue rivaliser et dépasse même l’aiguille d’une quarantaine de mètres. Tant qu’on peut encore profiter de l’immense étendue de Central Park, moi ça me va !

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On prend notre temps, trop contents de nous trouver ici sans la foule des grands jours, je n’ose imaginer ce que ça doit être au crépuscule. Nous avions prévu de voir le Top of the Rock en journée et de monter au sommet de l’Empire State Building à la tombée du jour pour profiter à la fois du coucher du soleil et de la nuit. J’en reparlerai plus loin, mais lors de notre prochain séjour à NY, on se refera sûrement l’ESB, mais on ira entre 1 h 00 et 2 h 00 du mat’, beaucoup-beaucoup trop de monde au crépuscule !

Nous redescendons, direction notre tour guidé du Rockefeller Center.

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On arrive à l’heure du rendez-vous un peu ric-rac, la guide était sur le point de fermer la barrière et nous cherchait. Elle est adorable et contente qu’on ait pu arriver à temps. Pourquoi un tour guidé ? Car on s’est dit qu’on allait apprendre plus de choses que si on se baladait seuls en errant au hasard. Le site est prestigieux, extrêmement riche historiquement et on voulait en savoir plus. A mon retour en France, j’avais rédigé un guide complet sur le Rockefeller Center en essayant de retranscrire et partager avec vous tous un maximum de points intéressants, je vous invite à le consulter si l’histoire des lieux vous intéresse. La promenade guidée est donc très sympa, hyper bien documentée et permet de changer de point de vue. Ça nous a vraiment permis de porter notre attention à une foultitude de détails architecturaux par exemple, d’autres buildings que le Comcast (anciennement GE), apprendre quelques faits historiques, etc…

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Wisdom & knowledge shall be the stability of thy times


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Liberté Egalité Fraternité (en français dans le texte)


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Notre semeuse...


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Après tout ça, nous avons faim. On jette notre dévolu sur Dean & Deluca, un salad bar vraiment excellent, même si les tarifs piquent un peu. Puis on continue à se promener dans le coin avant de rejoindre le Radio City Music Hall. Ce n’est pas l’envie qui me manque mais… non, je ne sortirai pas ma CB de mon sac lors de mon passage à la boutique Lego (OMG… cette boutique !).

On traine encore un peu...

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Petit interlude en mode coming-out… profitez-en pour aller vous faire un café.


Pour vous parler un peu de moi, l’un de mes rêves est de visiter New York fin décembre afin de profiter de toutes les choses noëlesques que la ville a à proposer, en profiter sans faire semblant, y aller à fond, façon aventurier de l’extrême et j’ai déjà une liste d’activités longue comme mes deux bras mis bout à bout. Certains sunseteurs me suivent par ailleurs sur mon blog dédié à Noël, j’en profite au passage pour les remercier (oui…j’ai un blog de Noël !).
Noël me passionne et même si je n'y pense pas évidemment tous les jours, Noël est toujours dans un petit recoin de ma tête, donc vous imaginez bien que Noël à New York est pour moi un vrai projet de vie. Mais je dois patienter car, très ironiquement, je peux prendre des congés en décembre mais uniquement la première semaine du mois (wouep, c’est ballot quand on est fan de Noël) … tandis que mon mari ne peut prendre des congés qu’entre Noël et le jour de l’An. Soyons honnête, c’est affreux ! Je ne vais pas attendre ma retraite pour réaliser mon rêve et j’ai établi un plan que je pourrai réaliser d’ici 3 ou 4 ans je pense… donc, wait & see…

Fin de l’interlude, vous pouvez revenir.

En attendant de pouvoir profiter du spectacle de Rockettes sur la scène du Radio City Music Hall, je veux donc voir l’envers du décor, d’autant plus que cette salle Art-Deco est tout simplement sublime. La réservation du tour guidé (compris dans notre pass), est étonnante, il faut aller chercher nos tickets... dans un magasin de bonbons ! Par chance, pas ou peu d'attente, on part dans les 10 minutes.

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Je suis revenue avec fort peu de photos car elles sont interdites durant la visite (mis à part à quelques endroits bien précis), mais je suis revenue comblée car la visite est vraiment chouette et comble du bonheur on a pu à la fin discuter avec une Rockette, une vraie de vrai ! Je l’ignorais et j’ai donc été prise de court, sinon j’aurais évidemment établi une liste de questions. L’ambiance était excellente et par chance notre groupe était sympa. On a passé un très bon moment et on est même reparti avec notre photo souvenir, « Rockette, Gizmo et moi ». La photo souvenir payante à la sortie, ça fait très touriste, j’assume totalement et je revendique même ce statut. Reste que je crois bien que c’est la toute première fois de ma vie de touriste que je vois tous les membres d’un groupe guidé repartir avec sa photo, sans aucune exception. Rockettes for ever !

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(Ne me demandez pas pourquoi je n’y suis pas retournée de nuit pour prendre en photo le RCMH, je n’ai pas la réponse).

Allez, on continue en direction de tout autre chose, le célèbre fer à repasser (activité que j’exècre en temps normal).
Il fait partie de mes chouchous. :love:

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Puis errance à Madison Square Park.

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De profil, Abraham Lincoln ne ressemble qu’à lui-même


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On passe un moment devant un groupe de danseurs de rue. Il est très difficile de se balader à NY sans s’arrêter à chaque pas car, en dehors du fait qu’on veut tout prendre en photos, il se passe toujours un truc amusant ou bizarre ou même féérique. Raison de plus pour marcher encore et encore. D’ailleurs, après 12 jours à NY à marcher h24 ou presque, j’avais perdu 4 kg !

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De là, on file vers… aïe !
Le nom me fait mal...
Expérience douloureuse pour moi.
La seule chose que j’ai aimé en ce lieu, c’est quand j’en suis repartie.
Trop de monde, trop d’écrans, trop de circulation, trop de trucs clignotants, trop de saletés, trop de tout et dans tous les sens.
Trop.
Est-ce que je suis contente de l’avoir vu ? Oui.
Est-ce que j’y retournerai ? Non.
Times Square, je ne t’aime pas.

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Dans 6 jours, nous avons rendez-vous avec Bob Fosse. Grands fans de musical (autant moi que Gizmo), on avait vraiment que l’embarras du choix à New York pour une soirée d’exception. Si on n’avait pas vu Cabaret, dans un tout autre genre, on aurait pu choisir ça (mais on a choisi Bob) :

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Sur Times Square prône fièrement la statue de George M. Cohan (1878-1942), une sculpture signée Georg John Lober et Otto Langman. Cohan est l’homme par qui tout est arrivé. Le seul gars du métier à avoir sa statue là-bas d’ailleurs. Le « Yankee Doodle Dandy » a tout fait : auteur (pièces et chansons), compositeur, directeur de théâtre, impresario, acteur, chanteur, danseur, plus de 500 chansons à son actif… Il a inspiré et a travaillé avec les plus grands. J’ignore ce qu’il dirait aujourd’hui de voir sa statue ici même en ces lieux somme toute… chaotiques. Il serait peut-être ravi.

« I don't care what you say about me, as long as you say something about me, and as long as you spell my name right. »

Dommage que ce bronze passe du coup inaperçu au profit de la topless lady. Pauvres fous…

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Ici je me sens trop envahie de toute part, tous mes sens sont mis à dure épreuve, je dois absolument filer en vitesse et aller voir ailleurs si j’y suis. On prend la première rue qui se présente à nous pour se barrer fissa (je n’ai pas mis le couteau sous la gorge à Gizmo, il avait autant envie de rester que moi).

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On trouve un Starbucks très peu achalandé mais ça fera l’affaire. Tout près, un endroit magique nous tend les bras, un hall de building en accès libre avec table et chaises, à l’abri… non pas des regards indiscrets (immenses baies vitrées), mais à l’abri du son.
Je dois bien vous avouer que s’il y a bien une chose que j’ai largement sous-estimé à NY, c’est l’omniprésence des sons. C’est l’essence même d’une ville comme NY mais il convient, pour les gens comme moi, d’apprivoiser la ville en s’en coupant quelques minutes de temps en temps dans la journée afin de se resourcer. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, N.Y. est absolument parfaite pour cela car elle met à disposition une multitude de sites agréables et reposants : parcs, espaces verts avec des bouquins en libre-service, halls parfaitement insonorisés, etc…
Ici, deux personnes jouent aux échecs, une autre lit… ça c’est bon signe ! On s’assoit avec notre café chaud et notre viennoiserie salée (WTF ?! J’aurais mangé n’importe quoi à ce moment-là) et on profite… du SILENCE ! Amen !
Oui, je vous le dis, N.Y. est magique. Requinqués et remis d’aplomb, on ressort, et on tombe sur la boutique HBO, elle est fermée, on reviendra un autre jour.

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Et tout près, pour nous laver définitivement de l’amère expérience de Times Square, l’instant de…

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Un autre bronze attire mon regard dans la rue, la prière du pompier.

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When I'm called to duty God wherever flames may rage
grant me the strength to save a life whatever be its age

Help me to embrace a little child before it is too late
or save an older person from the horror of that fate

Enable me to be alert to hear the weakest shout
and quickly and efficiently put the fire out

I want to fill my calling Lord and give the best in me
to guard my every neighbor and protect his property

And if according to your will I am to lose my life
God bless with your protecting hand my children and my wife



Grand Central est tout proche, ça serait dommage de ne pas pousser la balade avant de rentrer.

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Il n’est pas si tard mais on est bien cramé. Grosse journée tout de même.
Trajet, courses à la supérette, on se risque au bourguignon en conserve. Retour à l’appart’. Le bourguignon est en réalité une sorte de mixture informe de type soupe avec des trucs flottants. On se bidonne de rire en touillant la casserole sur le feu tant l’expérience est alienesque amusante. Après ce dîner mémorable (normale que j’’aie perdu 4 kg avec ce régime de café et de bourguignon en soupe). Repos sur la terrasse, pas trop longtemps, les moustiques vampires assoiffés de notre sang parfumé au bourguignon veillent sur nous d’un peu trop près. Dès demain faudra songer à aller au CVS du coin.

Extinction des feux jusqu’à demain matin où il faudra se lever tôt. Nous avons rendez-vous à Castle Clinton à 7 h 30 avec une certaine lady. Je ne sais pas… à ce qu’il paraît ce monument construit par des Français est à voir !


J'avais le choix pour cette journée, trop de choix, et puis finalement je suis restée sur une valeur sure... :love:

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Re: Avant-hier, à New York

Message par Walker 73 » 10 mai 2022, 11:47

Hello Isa,

Stan a bien fait de réveiller en toi ce très beau carnet qui aurait pu rester dans tes souvenirs ... :great

Très belle plume comme d'hab joliment soutenue par de superbes photos, notamment celles en NB qui sont assez magiques ... :love:

Surtout n'abandonne pas en route, comme de nombreux sunsetteurs j'attends déjà la suite avec impatience ! :wink:
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Re: Avant-hier, à New York

Message par stanofpersia » 10 mai 2022, 17:07

Le chapitre sur les instagrammeuses est ouvert mais point refermé. J'attends la suite avec impatience avant de déposer les statuts de l'association en préfecture, L'A.D.A.I.E.T.G.

Enorme coup de coeur pour les pigeons prêts à baptiser la foule au pied de l'Empire State Building.

Nous parlons aussi la même langue sur Time Square, la vue improbable sur le RCMH depuis la montée à Top of the Rock, l'enfer sonore que représente Manhattan et les photos souvenirs imposées mais parfois bien venues.

La suite dès que possible... Je me réjouis.
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Re: Avant-hier, à New York

Message par zaius » 10 mai 2022, 18:49

Merci vous deux ! :)
Walker 73 a écrit : 10 mai 2022, 11:47 Surtout n'abandonne pas en route
J'y travaille. :cof
A.D.A.I.E.T.G.
L'acronyme reste un peu mystérieux ( :uns association des allergiques :uns aux instagrameurs et :uns ) mais je signe où ?
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