Jour 1 - 27/04 : Départ
On y est, c'est le grand jour !!!
Lever 4h45... Ouch !
On ne peut dire qu'on ait super bien dormi : entre l'excitation et l'appréhension des différents problèmes pouvant survenir pendant ce voyage (météo, problèmes mécaniques, résas foireuses, etc.), difficile de s'endormir.
On arrive, après un voyage sans encombre, à Charles de Gaulle. L'enregistrement se passe sans aucun problème. Mais on est quand même super déçus : lors de l'enregistrement, on ne nous a pas posé la ribambelle de questions toutes plus stupides les unes que les autres, à laquelle nous avions eu droit pour notre départ vers
New York, 2 ans plus tôt... Je sais pas si vous avez déjà eu droit à ça, mais c'est assez surréaliste ("Tous les objets électroniques que vous emmenez sont à vous ? Non ? Qui vous les a donnés, pour quoi ? Connaissez vous depuis longtemps ces personnes ?" etc.). Attention, je comprends les impératifs de sécurité liés au transport aérien, mais là, c'était un peu too much...
Bref, je vous passe les 2h d'attente avant l'embarquement pour ce vol Air France qui nous aura fait l'honneur de partir 45 minutes en retard... bon, honnêtement, après 3h d'attente et avant 11h10 de vol pour SF... on n'est plus à 45 minutes près !
Une fois dans l'avion et avant le décollage, on s'amuse à envoyer des photos par mail de nous dans l'avion grâce au smartphone à la famille. On en enverra une, une fois arrivés, où on trinque, avec champagne dans gobelet en plastique (c'est cool pour ça, Air France !), à notre voyage de noces !!!
Le vol se passe. Bon, c'est quand même long, 11h dans l'avion. En plus, le vol AF Paris-
San Francisco ne possède pas d'écran individuel, donc pas moyen de choisir son programme, etc. C'est un peu dommage, mais bon... c'est juste du confort, y a pas mort d'homme. L'avantage, par contre, avec Air France, c'est vraiment le service à bord avec boisson (et autres) à volonté pendant tout le vol... et ça, nos amis touristes teutons l'ont bien compris

: tout un groupe de touristes allemands a tenu le rôle de pilier de bar pendant quasiment toute la durée du vol !
11h, 2 repas, 2 films plus tard, on atterrit... pas mécontents d'être arrivés.
Ce qui change, tout de suite, c'est... le climat ! On quitte une météo parisienne plus que maussade pour un ciel californien tout bleu et une température qui doit être aux alentours de 20°C... Ça commence super bien !
Encore une différence avec notre expérience new-yorkaise, c'est que le passage à la douane s'est passé super vite ! Les agents étaient plus agréables, etc. L'atmosphère californienne, sans doute. La récupération de bagages fut aussi rapide que la douane !
Ni une, ni deux, on se retrouve sur le quai du BART. On met 10 minutes à comprendre comment ça marche, à se rendre compte qu'effectivement, les machines à ticket (seul et unique moyen d'acheter les tickets) ne rendent pas la monnaie... Finalement, après paiement par carte, on se retrouve dans le BART, direction SF !
Le BART, c'est vraiment pas désagréable comme moyen de transport... un peu comme le RER B, mais sans les paysages pittoresques du 9-3
On s'arrête à la station Civic Center, dans le but d'aller chercher nos "MUNI Visitor Passport" pour pouvoir profiter des transports locaux (qui sont relativement chers). Sauf que... ben, c'est pas à Civic Center qu'on peut les acheter... raaaaaaaaah !
Bon, on limite les dégâts, vu que c'est à Powell Station (la station de BART d'après). On descend donc Market Street à pied jusque là. On y arrive, mais la fatigue commence réellement à se faire sentir. On trouve quasiment tout de suite le lieu où acheter les passeports. Une fois achetés, on se fait aider par un agent de sécurité (ou un policier, je sais pas trop) qui, spontanément, nous explique comment ça fonctionne et qui va même jusqu'à nous prêter une pièce pour gratter les jours d'utilisation du passeport. Super sympa !
A partir de là, ça dérape un peu. Flo commence réellement à en avoir marre

de se trimballer les valises et aimerait bien arriver rapidos à l'hôtel. Sauf que, pour celui qui débarque, comprendre le fonctionnement des bus sanfranciscains, c'est vraiment pas immédiat... surtout avec la fatigue, les bagages à traîner, l'énervement, etc.... j'avais vraiment l'impression que mon cerveau s'était arrêté de fonctionner... sensation pas agréable.
Après au moins une bonne 1/2 heure, on trouve enfin notre bus et le chemin à prendre. Pas mécontents ! Direction : Lombard Street et le Buena Vista Motor Inn !!!
Après une bonne grosse demi-heure de bus et environ 5 minutes à pied, on voit enfin poindre la façade de l'hôtel : raaaah ! Oui ! On va pouvoir larguer les bagages et se poser un peu : yes !!!
Le check-in est super rapide et le jeune homme à l'accueil est super sympa !!! Chambre au 3e (et dernier) étage... je précise l'étage, car celui-ci possède une terrasse avec une vue pour le moins... sympathique ! Voyez plutôt :
La chambre est correcte bien qu'un peu vieillote. Mais elle est propre et le lit est super grand et confortable :
On reste environ 1h dans la chambre. La vache, ça fait du bien, un peu de repos. En plus, on réalise petit à petit où on est :
on est à San Francisco ! Yeaaaaaah !
On se repose, on envoie quelques mails (dont la photo au champagne) pour prévenir qu'on est bien arrivé et on essaie de pas dormir, histoire que le décalage horaire se fasse le moins sentir possible.
On décide après cela d'aller jusque la Marina qui se trouve à un jet de pierres. On passe à côté de Fort Mason où se regroupent plusieurs groupes de jeunes gens. J'apprendrai par la suite qu'il s'agit d'un lieu plutôt hype de la vie nocturne locale. On longe le front de mer et on découvre avec émerveillement le magnifique
Golden Gate Bridge au coucher de soleil.
C'est franchement la classe !
On vaguenaude dans le coin tout en remontant vers l'hôtel en recherchant un coin où manger. On traverse le parc se trouvant entre Bay St. et Chestnut St. Comme on est vendredi soir, tout un groupe de personnes s'est retrouvé là pour jouer au base-ball dans une ambiance vraiment bon enfant. On les regarde quelques instants puis on repart en quête de nourriture. On tombe sur un snack, le "Jake's Steaks". Ce fut une expérience gustative... particulière qui nous a permis de nous rendre compte de la "culture" gastronomique locale
Flo a pris des Jalapeños... j'ai pas réussi à lui décrire exactement (elle comprend pas un mot d'anglais) ce que c'était... alors, en fait, d'après ce que j'ai compris, c'est du poivron, entouré de fromage frais, pané et frit... c'est ni bon, ni mauvais... c'est juste... autre.

Bizarrement, de tout le séjour, elle en a jamais repris !

De mon côté, j'ai jeté mon dévolu sur un cheesesteak qui est de la viande hachée cuite dans du cheddar et mise en sandwich... si vous cherchiez un concept totalement opposé à celui de la diététique... j'ai trouvé pour vous !

Au-delà du repas en lui-même, l'atmosphère du snack était vraiment sympa : assis au bar en train de manger nos trucs super gras tout en regardant un match de base-ball (
San Diego contre SF, si je me souviens bien)... on se croirait vraiment tout droit sorti d'une série ricaine (mention spéciale pour les haut-parleurs dans les toilettes !

).
Le petit peu de marche séparant le snack de l'hôtel nous permet de digérer un peu... et, une fois, arrivés, on sombre dans un sommeil bien mérité !
