Zaius & Gizmo’s day off (in Chicago)

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Re: Zaius & Gizmo’s day off (in Chicago)

Message par zaius » 20 oct. 2023, 20:46

Day II : A penny for your thoughts


Peu de métro, beaucoup de marche ce jour. Nous n’avons pas de programme défini, notre seule mission est de déambuler, à notre rythme, au peu au hasard des rues, entre le Millenium Park, la Buckinghman Fountain et le Chicago Board of Trade Building.

La météo oscillant entre le tristounet et l’intermittence des quelques rayons de soleil à travers les nuages nous convient car de ce fait, il fait nettement mois chaud que la veille, la balade est donc agréable.

Première étape, Millenium Park, il nous tarde d’aller jouer à cache-cache avec nos reflets sur les plaques d’acier inoxydable du célèbre Cloud. Pour cela, il convient de venir tôt en matinée afin d’éviter la foule. Ça tombe bien, il n’est même pas 9 h 00, nous sommes par conséquent tout plein d’espoir.

Nous tombons d’abord sur une belle œuvre, une fresque murale, sur 9 étages, en hommage à la légende du blues Muddy Waters (1913-1983) et réalisée en 2016, en seulement deux semaines, par l’artiste brésilien Eduardo Kobra, lors du Big Walls Festival, un festival de peintures murales.

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Tout près, sur State Street, le Marshall Field Company Building abrite désormais le grand magasin Macy’s et à l’angle de State et de Randolph St ainsi que de State et de WashingtonSt. sont suspendues deux superbes horloges en bronze, les Marshall Field's clocks, d’un bleu-vert terriblement séduisant. Ma photo ne rend malheureusement pas du tout hommage à la flamboyante couleur des monuments. J’en apprendrai un peu sur ces horloges plus tard dans la journée…

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La première horloge, celle de State/W ashington (ma photo) a été inaugurée en 1897 et la seconde horloge, State/Randolph, en 1907. Elles pèsent chacune près de 8 tonnes. Marshall Field avait remarqué que de nombreux chicagoans se donnaient rendez-vous à l’angle de ces rues très passantes, notamment des rendez-vous romantiques. Il eut alors d’idée d’en faire des lieux emblématiques et d’installer des horloges.
Le temps et les intempéries ayant dégradé ces trésors historiques, Macy’s prit en charge leur restauration et leur entretient au début des années 2000 et continuent de le faire encore aujourd’hui. Les aiguilles et les chiffres romains sont régulièrement repeints avec de l’huile noire épaisse et le système d’horlogerie est désormais relié à un satellite qui vérifie l’heure quatre fois par jour !
Au Chicago History Museum (que nous n’avons malheureusement pas visité), dans le hall de l’exposition Secret Lives of Objects, une peinture de Norman Rockwell réalisée le 3 novembre 1945 pour le The Saturday Evening Post, montre le réparateur remettant l’horloge à l’heure à l’aide de sa propre montre.

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Je suis forcément de parti pris car j’adore Rockwell, mais cette illustration est splendide, je l’adore. Si vous êtes sages, je vous montrerai un jour l’œuvre numérique d’un artiste britannique, Jim de Jim’ll paint it, que j’ai achetée il y a deux ans et rendant hommage au célébrissime tableau de Rockwell Freedom from Want / I'll Be Home for Christmas (vous le connaissez forcément, il représente un repas de Thanksgiving) mais où tous les personnages autour de la table ont été remplacés par des héros de films de Noël ! (comprenez-moi, c’était le covid, j’avais besoin, de me faire un cadeau remonte-moral:D ). Jim s’est spécialisé dans la culture pop, notamment le cinéma, et vend son travail sur divers supports (tee-shirt, impressions, puzzle, cartes, mugs…), j’aime bien ce qu’il fait, c’est décalé et très amusant.

Mais trêve de diversions et de pub gratos, revenons-en au sujet qui nous intéresse, Chicago :

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Le Chicago Cultural Center, au 130 N. Garland Court, met en avant 20 femmes de la communauté artistique de Chicago sur une immense fresque murale de 40 mètres sur 30, Rushmore, réalisée par Kerry James Marshall en 2017. La liste des portraits est disponible sur le site officiel de la municipalité de Chicago. L’œuvre est difficile à photographier, d’autant plus quand il y a des camionnettes garées devant, c’est dommage mais sans doute inévitable.

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Juste à côté, en voilà une qui semble moins courue que le taureau de Wall Street… Un peu plus de 1100 kg pour ce bronze qui depuis 2011 commémore la Chicago Cows on Parade. En 1999, 320 vaches en fibre de verre ont été ainsi pour ainsi dire éparpillées dans toute la ville, parmi elles, 100 ont été vendues aux enchères à des fins caritatives. Oprah Winfrey en a achetée trois, c’est tellement sympa en déco à côté du canap’. Une space cow se trouve par exemple au Musée des Sciences et de l’Industrie. Nous avons visité ce musée, et je vous avoue bien humblement que nous avons raté la vache de l’espace ! Quelque part, c’est dommage.
Vous vous demandez peut-être pourquoi la ville semble complètement accro aux vaches ? Il convient de se rappeler qu’en 1871, le grand incendie de Chicago, qui a ravagé 90% de la ville, serait dû à… une vache ayant rué sur une lampe à kérosène dans la ferme de la famille O'Leary au 137 DeKoven St (soyons précis). Cette hypothèse farfelue du journal Chicago Tribune, avancée immédiatement après le drame, n’est qu’une théorie parmi tant d’autres (météorite, alcoolisme supposé ou vengeance de Catherine O'Leary - en réalité, madame d’origine irlandaise et de confession catholique, a surtout servi de bouc émissaire) et a été aujourd’hui invalidée. Néanmoins la légende de la vache plaît encore et toujours...

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Le Crain Communications Building, à l’allure si célèbre, au 150 N. Michigan Avenue. Il fut conçu par Sheldon Schlegman de A. Epstein & Son, construit en 1983 et inauguré un an plus tard.
Le CCB a deux surnoms, l’un attendu, l’autre plus coquin, et tous deux liés à la longue fente verticale séparant les deux parties du bâtiment (qu’on ne voit pas sur ma photo car elle se trouve de l’autre côté) : Diamond Building et Vagina Building.
La théorie du contre-pied supposé à la forme phallique des bâtiments classiques a été depuis longtemps démentie, mais j’imagine que c’est comme pour les fermières irlandaises de la fin du 19ème siècle et leurs vaches laitières, ça amuse encore la galerie !

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Je ne me lasse pas de ce genre de points de vue (et puis je dois avoir un truc avec les horloges):

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On se rapproche doucement du Millenium Park où Halloween se prépare.

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Ça doit être vraiment sympa d’assister en été à un concert au Jay Pritzker Pavilion.

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La lumineuse et changeante Crown Fountain devant laquelle une danseuse drapée d’ailes bleu flamboyantes surfe et voltige sur les gouttelettes, dessinant des arabesques pour le bonheur de son photographe personnel…
Il n’y a vraiment pas foule, profitons-en !

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Avant


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Après


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De face


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De dos

Les vues architecturales, on n’y fait pas assez souvent référence quand on parle de ce parc, sont également très chouettes.

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Repérez le haut du fameux interstice du Crain

En zoomant un peu, vestige de « A. Sulka & Company, Shirts Makers New York London Paris », qui a fermé ses portes.

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On devine à peine l’incroyable sommet tout d’or vêtu du Carbide and Carbon…

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Le Petit Poucet a suivi la danseuse et s’est envolé, semant de gros cailloux non pas sur le chemin, mais dans les arbres…

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Les lieux sont bucoliques et verdoyants même si le sauvage Lurie Garden semble dors et déjà en hibernation et peu fleuri.

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Je garde si ce n’est le meilleur au moins le plus cocasse pour la fin : No bean today !
My love has gone away (…) But people passing by don't know the reason why (…) The end of my hopes, the end of all my dreams. How could they know the palace there had been.
Admettez qu’en sélectionnant bien les vers, ça fonctionne ! :D
Voilà. Le Cloud est fermé pour travaux, et ce jusqu’au printemps 2024. Vous voilà prévenus, vous ne pourrez pas dire, comme je l'ai fait, que vous ne saviez pas. Rétrospectivement, après 9 jours et toutes les merveilles que nous avons pu découvrir à Chicago, Gizmo et moi sommes tombés d’accord sur un point : si un monument et un seul devait se fermer à nous, autant que ce fut-ce celui-ci, sans regret et see you next time Mister Bean !

Voici la seule et unique et non moins formidable photo que vous verrez du Cloud de tout notre séjour. Profitez-en, vous n’en verrez pas de pareilles avant longtemps, sauf si Stan, très en manque, pète un câble et décide subitement d’acheter un billet d’avion pour la Windy City demain matin à son réveil (dans ce cas comptez sur lui pour documenter la fermeture bien mieux que je ne pourrai jamais le faire, en partie car, pour ma part, je n’emprunte pas les accès fermés au public, même quand ils sont malencontreusement ouverts :D :D :D ). La classe internationale, photo ultime :

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Nous continuons la balade jusqu’à l’attrayante Buckingham Fountain. Oui, encore une fontaine.
En raison du marathon qui doit se dérouler quatre jours plus tard, certains accès routiers et rues sont fermées ce qui est d’une part agréable car la promenade s’avère calme et qui d’autre part dote les photos d’un aspect, à mon sens, un peu irréel, ou à minima singulier. Chicago est quasiment vide, c’est vraiment très curieux.

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Un peu de couleurs…

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Un Français en vadrouille à vélo, probablement un marathonien inspectant l’itinéraire et faisant par la même occasion un peu de tourisme, passe par là. Gizmo se met à hurler sans crier gare « vive la France ! ». A peine ai-je le temps de me dire qu’il faut me cacher que je me rends compte que personne ne l’a entendu, un miracle !

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A moins que l’attention des trois pelés et un tondu présents n’ait été court-circuitée par le venue d’un trio viking ?

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Tandis que Gizmo remplit ses cartes SD de films, je continue de remplir mes propres cartes car ce lieu proche de la mer est très addictif. Quand un lac atteint une telle superficie, je pense qu’on devrait pouvoir parler d’une mer intérieure. Les lieux sont d’une telle grâce visuelle, ça en devient magique !

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Allons voir la mer…

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Au loin, au nord (gauche), Navy Pier et sa grande roue dont on reparlera plus tard, et au sud (à droite), le Planétarium qui avant même de prendre l’avion m’avait déjà ensorcelée, on en reparlera également… et au centre, vers l’infini, le Lac Michigan :


Retour sur la terre ferme…

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Lys géant dans un jardin fantasmagorique…

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Devinette du jour : pourquoi ai-je pris cette photo ? Je veux le titre du film.

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Les deux indiens face à face, gardant l’entrée du pont enjambant la voie ferrée, et que je n’avais pas vus à l’aller…

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On hésite sur le chemin à prendre. Tandis que Gizmo regarde la carte, je m’arrête net, guidée par le temps qui s’est suspendu, et je décide d’attendre le temps, Gizmo, de son côté, nous attendra tous les deux. Ce n’était nullement prémédité.
Le métro chemine au-dessus de ma tête au cœur de cette boucle sans fin ni début, le soleil rayonne sur un mural radieux aux couleurs chatoyantes m’indiquant le même chemin - celui du Loop. Mon regard est alors attiré par une autre fresque savamment dissimulée derrière un pilier de béton et je la soupçonne d’ailleurs, de ne se rendre visible que par intermittences, version Chicagoan de Brigadoon. Je tombe nez à nez avec un amusant sticker qui me fait marrer et là je vois… cette bibliothèque, je suis soufflée !

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"A Penny for Your Thoughts !
For I know that your are dreaming :
Love’s little, wicked darts are sporting with your brain ;
A Penny for Your Thoughts !
Thro’ those eyes your heart is gleaming,
Longing to welcome back
The starry night again.

O’er the meadows thro’s the dew
You’ll wander there with I know who,
Fair are her wavy locks as vapors on the hill.
A penny for your thoughts !
On thy lips a smile beaming,
You’re sighing now for Jenny Dow,
That lives beyond the mill.”


(Stephen Foster, 1861)

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Harold Washington Library Center, bâtisse post-moderne et néo-classique, de granit et de briques, et s’étendant sur près de 70 000 m2. Elle fut nommée ainsi en hommage à 51ème maire de Chicago (entre 1983 et 1987), Harold Washington, le tout premier maire de la ville d'origine afro-américaine. Son rêve était de doter Chicago d'une bibliothèque centrale. En 1991, le maire Richard M. Daley a réalisé le rêve de son prédécesseur. En 1993, on ajouta au toit, des structures ornementales en aluminium figurant des graines et symbolisant la richesse agricole de toute la région du Midwest. La chouette et le hibou grand-duc représentent quant à eux la sagesse et la connaissance, depuis la Grèce Antique.
Je suis persuadée que tous les livres rêvent de se rendre un jour en pèlerinage dans cette bibliothèque dont le sommet tutoie tous les rêves de l’humanité, assurer la survie de son corps et nourrir son âme. Ce fantastique bâtiment, au sens propre comme au sens figuré, illustre à la perfection la citation, que je pourrai lire plus tard lors de notre séjour, dans un autre lieu : « If you have a garden and a library, you have everything. » (Cicéron, -106 - -43).

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Difficile après ça de relancer l’appareil moteur...

Quand faut y aller…

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Un angoissant centre pénitentiaire, son architecture ne trompe pas sur la marchandise…

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On rejoint le Rookery (le « nid de corbeaux »), par hasard. Conçu en 1887 par John Wellborn Root et Daniel Burnham, il s’agit de l’un des plus anciens buildings de Chicago. 12 étages, 55 mètres de hauteur, monument historique depuis 1970, de style architectural néo-roman, en acier, terre cuite et granite. L’intérieur est somptueux, marbre blanc, acier, balcon, patio central hyper lumineux avec une verrière…
Il se trouve être le magasin « coffre à jouet de Duncan » dans Home Alone II de Chris Columbus, et surtout le quartier général de l’agent Eliot Ness dans The Untouchables de Brian de Palma. On tente une entrée, tant pis si on se fait virer, on dira bonjour, merci, désolé, bye. Contre toute attente, nous sommes les bienvenues. Yesss !
On ne peut pas aller au-delà du hall d’entrée, mais c’est déjà énorme.
Possibilité de faire des visites guidées proposées par le Frank Lloyd Wright Trust, ce qu’on aurait dû faire ! C’est cela d’oublier ses devoirs avant le départ !

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Et… les voici les voilà enfin, les bureaux de Bruce Wayne dans Batman Begins, aka Chicago Board of Trade Building.

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Un faux-air du robot de Metropolis de Fritz Lang, le regard en moins... :D

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Beaucoup d’émotion pour mon p’tit cœur car bien avant Christopher Nolan, il y a eu cela, qui m’a marquée à vie et qui me procure une joie chaque jour renouvelée depuis 1987 et toujours aussi intense :


Cette La Salle Street n’a pas fini de me faire frissonner.

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On quitte les lieux, mais pas longtemps, disons que notre subconscient fera en sorte de nous faire tourner en rond afin de revenir au plus vite, rappelez-vous qu’il n’est que midi.


To be continued…
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Re: Zaius & Gizmo’s day off (in Chicago)

Message par luke06 » 21 oct. 2023, 08:24

Que cela fait plaisir de revoir cette ville sous tes mots :great Elle n'a pas tellement changé depuis mon passage, pas trop de building ont été construit. J'avais dormi au Congress, que l'on voit sur ta photo, lors de mon retour pour mes dernières nuits dans cette ville.
l'ouest reste toujours un voyage inoubliable

Dans la section carnets d'ailleurs rubrique saloon retrouvé mes carnets sur la région québécoise , mon WK à Londres , mon séjour à Rome , mon séjour à Lisbonne et mon voyage en Andalousie

voyage est 2011 Chicago et le Wisconsin
7 jours à Washington 2013
De SF à LA par la PCH1 en 12 jours 2014
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Re: Zaius & Gizmo’s day off (in Chicago)

Message par stanofpersia » 21 oct. 2023, 11:04

WAOUH ! Déjà le deuxième jour. MERCI !!!!

Que dire, ben pas grand chose de plus innovant que mon dernier post. Photos et mots en parfaite harmonie. Dieu de l'architecture soit loué, le carbide and carbon a est toujours là et vous l'avez vu.e.s.

Mentions très très spéciales et les félicitations du jury pour la photo du Papillon au pied de l'écran magique, de la willis tower et du penny for thought que j'ai croisé de nuit en m'égarant dans le quartier sur le chemin de l'hôtel. Aussi la barrière jaune coincée dans un univers parallèle, mon dieu pourquoi n'ai je pas plus de murs de 3m chez moi ?????

Il est évident que ce carnet est sponsorisé par SWISS AIR, non je craquerai pas, je resterai là à manger mes carottes. (Un oreo pour qui trouvera la référence).

En parlant de devinette, là encore trop simple
Train = Am trax
Harrisson = Harrisson Ford
Essex = région périphérique

Tu fais donc référence à un film dans une région périphérique avec Harrison Ford. Cela aurait put être un Star Wars ou un Indiana Jones mais le Amtrax sonne résolument proche d'Amish, il s'agit donc de WITNESS, et plus précisément WITNESS 2 the sequel in the windy City. Telle Kelly Mc Gillis, tu arpentes les rues de la cité en calèche pendant que Gizmo mène l'enquête. Ne nie pas, tu nous a dit il y a pas si longtemps que tu avais kiffé le fugitif, je suis sûr que c'est ça. :-cow

Ha, je jure sur la tête de mes chats madame l'agent qu'il n'y a eu aucune arrière pensée, de ma part, barrière ouverte, je suis entré. Merci pour le clin d'oeil.
En fait, tu peux diminuer le rythme, parce que c'est moi qui vais faire une dépression POST carnet. Répoussons l'échéance. Ou Déménagez à Chicago et faites un carnet de non voyage infini.
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Re: Zaius & Gizmo’s day off (in Chicago)

Message par natanya » 21 oct. 2023, 14:24

Tu nous gâtes ! Les photos et récit sont géniales.
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Re: Zaius & Gizmo’s day off (in Chicago)

Message par zaius » 21 oct. 2023, 15:55

Merci à tous ! :)
Jojo, je vais tâcher de finir mon carnet avant 2025 alors ! :wink:

Stan, je n'avais pas la référence, j'ai dû googlé, 40 ans que je n'ai pas revu ce film et j'ai presque tout oublié. Je ne donne pas la réponse et laisse les Oréos pour le suivant. :eat
Et c'est vrai que mes devinettes sont trop faciles. :roll: Je n'avais jamais envisagé Star Wars comme un film de région périphérique, mais dans un sens c'est pas faux. :D

Allez, je donne indice pour ceux qui cherchent encore. Stan vous a machiavéliquement envoyé sur une mauvaise piste, ce n'est pas un train Amtrak, mais un train du Metra.
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Re: Zaius & Gizmo’s day off (in Chicago)

Message par stseiya » 21 oct. 2023, 17:43

Bon j'y vais pas à pas, j'ai lu l'intro. Et si je me trompe pas vous avez payé autant pour une semaine à Chicago que nous pour nos deux mois dans l'ouest ! j'en reste baba, je savais que dans les villes il est compliqué de se loger mais là WTF !! :blink :blink

Et d'où tu le sors ce spoutnik ?? :uns je trouve ça sacrement barré !
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Re: Zaius & Gizmo’s day off (in Chicago)

Message par zaius » 21 oct. 2023, 18:02

Hello Jérôme,

J'aurais pu payer moins cher si je m'étais éloignée du centre-ville, et évidemment si j'avais voyagé à un autre moment (le même hôtel en mars se situait de mémoire aux alentours de 170 $ la nuit en semaine). Si je n'avais pas réservé les billets d'avion avant l'hôtel, j'aurais décalé le voyage au moins d'une semaine pour éviter le "week-end" du marathon, ces 5 jours (du jeudi soir au lundi soir de la semaine suivante) ont été financièrement désastreux.

Et d'où tu le sors ce spoutnik ?? :uns je trouve ça sacrement barré !
:D :D
Ah ah ! Je dois être vieille ! :D
New Wave britannique du début des années 80 et groupe rendu hyper célèbre en 86 justement avec Love Missile F1-11 ; c'est d'ailleurs avec ce titre que je les ai découverts à l'époque. Quand j'étais ado, j'aimais bien mais sans plus, je n'avais jamais acheté de disques. Aujourd'hui, je les apprécie mieux.
Et oui, ils sont sacrément barrés. :D Ça manque un peu ce genre de groupes aujourd'hui, qu'on n'aime ou pas d'ailleurs, y'en aurait besoin. Musicalement, trop de choses me semblent trop lisses et trop fades, trop correctes.
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Re: Zaius & Gizmo’s day off (in Chicago)

Message par zaius » 22 oct. 2023, 00:09

Day II : A penny for your thoughts (la suite)


Je suis toujours autant fascinée par les reflets des tours de verres sur les autres tours voisines, les buildings semblent communiquer entre eux et s’aident les uns les autres pour paraître encore plus beaux qu’ils ne le sont déjà. Paradoxalement, je me suis toujours demander pourquoi une fille comme moi qui voudrait vivre dans une cabane au fin fond des bois (mais avec l’électricité et Internet, faut pas déconner :D ), affectionne autant la ville. Je n’ai toujours pas la réponse.

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Allez, je vous en remets une p’tite couche…

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On s’attable ensuite un moment au Starbucks que vous voyez sur la photo ci-dessus afin de se poser, boire frais (ça commence à chauffer) et envoyer un email à la famille. En ressortant, sans le chercher, on tombe sur un célébrissime « monument » particulièrement apprécié des touristes français. Soyons honnête, ce panneau ne ressemble déjà pas à grand-chose en temps normal mais avec la multitude d’autocollants, c’est encore pire. Symboliquement, ça reste sympa, d’autant plus évidemment pour tous ceux qui prennent la route juste derrière. Pour notre part, on n’a jamais parcouru la Route 66 de bout en bout, seulement quelques tronçons plus ou moins longs entre le Texas et la Californie, sur plusieurs voyages, on s’octroye donc le droit de ramener le clicher dans nos bagages. Notez qu’il y a plusieurs panneaux de ce style à Chicago, au moins deux avec certitude.

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On continue la balade sur Dearborn Street, marchant une nouvelle fois sur les traces de Ferris, Cameron et Sloane.

La scène de la parade du Von Steuben Day (fête germano-américaine célébrant le baron prussien Friedrich Wilhelm von Steuben, né un 17 septembre, qui servit comme volontaire aux côtés du général George Washington), sur Twist and Shout est mythique, un sommet épique du Septième Art, d’autant plus quand on sait que John Hughes n’avait pas demandé d’autorisation et s’est juste « invité » à la fête en venant avec son propre char et ses acteurs. Lors du défilé, personne n’avait la moindre idée ni de qui ils étaient, ni ce qu’ils faisaient. Même les laveurs de vitres et ouvriers du bâtiment sont vrais, de simple ouvriers qui voyant passé le char se sont mis à danser en travaillant. Démentiel ! Respect.
Une semaine plus tard, une fois la fête passée, toute l’équipe est revenue sur Dearborn, mais cette fois avec en plus les figurants, le réalisateur ayant demandé à plusieurs stations radios de lancer des annonces proposant à tous les Chicagoans de venir sur les lieux s’ils souhaitaient participer à un tournage de film de John Hughes. 10 000 personnes se sont présentées ! Quand Matthew Broderick a commencé à chanter, la foule en délire l’a acclamé et une vague vrombissante a levé les bras dans une ambiance extatique.
Quand on voit le résultat final, pas étonnant que cette scène semble si vraie et si délirante !
Seule la société EMI (qui a quand même récupéré les 100 000 $ qu’ils avaient demandé pour l’utilisation de la chanson) a joué les rabat-joie en déclarant qu’ils n’avaient pas du tout apprécié l’ajout de cuivres de fanfare sur Twist and Shout.

On comprend aisément pourquoi aujourd’hui Ferris Bueller est devenu une icône de Chicago et est présent absolument partout. Avant le départ, je m'étais dit que je tâcherai de repérer quelques sites de tournage ici ou là, mais une fois sur place je me suis rapidement rendue compte que je m’apprêtais à faire un pèlerinage. On reparlera de Ferris, soyez-en sûr.


Vous reconnaîtrez au passage la sculpture Flaming o, sur Federal Plaza, créée en 1974 par l'artiste américain Alexander Calder (une commande de la General Services Administration). 50 tonnes d’acier, de couleur rouge vif afin de trancher avec l’environnement urbain gris et noir.

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Quant au suivant, il me semble avoir vu son petit frère à New York en 2014, faudra que je vérifie.

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Après cela, on se fait gentiment virer du Marquette Building, rien à regretter, on aura tenté. :D

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Photo prise dans une petite cuillère :D :

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Puis nouvelle pause, cette fois devant la sculpture de Picasso sur Daley Plaza, au milieu des pigeons. 15 mètres de métal, 147 tonnes, inauguré en 1967. Chacun peut y voir ce qu’il veut, Picasso n’a jamais commenté.

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Au bout d’un petit moment, je dois me rendre à l’évidence, je perds mon pantalon. Pas complètement, je vous rassure, j’ai juste laissé ma ceinture dans mon tiroir en France. Comme j’ai repéré un centre commercial tout proche, je traine Gizmo avec moi en espérant faire affaire en 5 minutes chrono. Toutefois les 3/4 des boutiques sont fermées, reste un Zara (pas ma cam, mais bon, juste en dépannage…), sauf que la ceinture la moins chère s’affiche fièrement à 49.90 $, prix que je ne suis pas prête à débourser juste pour un petit accessoire de mode (dixit la fille qui a payé son hôtel, un bras plus un rein et qui s’apprête à acheter des décos de Noël !). On ressort aussi sec et là je vois la devanture du Primark, celle avec le mural Muddy Waters (quand je vous dis qu’on tourne en rond depuis ce matin…). Bingo, je trouve mon bonheur à 7 $ et repars également avec en bonus un lot de paires de chaussettes Grogu à 2 $ les 3 paires. Je n’ai pas d’explicatons à fournir. Elles étaient là, j’étais là… Le caissier me prête une paire de ciseaux car il refuse de couper l’étiquette lui-même, et nous voilà repartis, ma ceinture bien attachée, en direction d’un autre grand magasin, j’ai nommé… Macy’s ! But de cette opération commando : trouver le rayon des décorations de Noël ! Oh Yeaaahhh !!!!

Pour la petit anecdote, avant le départ j’avais questionné un groupe Facebook américain pour savoir s’il y avait d’une part une boutique de décos de Noël ouverte à l’année sur le centre de Chicago (réponse : non) et s’il y avait des chances que Macy’s ait déjà mis en place ses rayons de Noël début octobre. Une charmante jeune dame de Chicago (jeune je n’en sais rien en fait, mais dame charmante de Chicago c’est sûr), une parfaite inconnue, avait alors pris l’initiative et la peine, sans que je ne lui demande quoi que ce soit, de téléphoner à Macy’s pour me rendre service. Je l’avais trouvée trop choupinou, même si elle n’avait malheureusement pas réussi à les joindre. Dans tous les cas, c’était à tenter, et j’avais bon espoir. Bien m’en a pris !

On pénètre dans l’antre de la consommation, on tente au hasard l’étage « décoration pour la maison » et on est accueilli par… des tables et des lits décorées pour Noël, c’est de bon augure, mais aucune déco de sapin. Qu’à cela ne tienne, je trouve une vendeuse et elle me renseigne : étage 7. Ok. C’est parti mon kiki ! Ascenseur. Débarqués au septième ciel, en effet, une petite allée de sapins savamment et richement décorés nous accueille, et plein d’autres choses attirent mon regard et m’émerveillent. Ce n’est pas immense et je comprends rapidement qu’ils commencent à peine, ce n’est pas plus mal, je serai moins tentée. Une large zone est consacrée à Jim Shore… incroyable tout ce qu’ils proposent dans ce petit périmètre quand on sait comment en France il est difficile de se procurer leurs collections. Je reste raisonnable, je choisis un mini Grinch accompagné de son chien déguisé en renne, à suspendre dans l’arbre. Fort peu d’objets 100% chicagoans toutefois, j’espérais en trouver plus (je me rattraperai par ailleurs, n’ayez crainte) :D mais je choisis une suspension en verre à l’effigie de la ville. Tout près, je vois le rayon Department 56 et là, je suis sur le point de faire un malaise : devant mes yeux ébahis la collection COMPLETE (les maisons, les personnages, les véhicules, etc…) tirée du film National Lampoon's Christmas Vacation, un film culte pour moi. Chevy Chase et John Hughes (oui, encore lui) for ever ! :luv Je savais que cette collection existait, mais je ne l’avais jamais vue de mes yeux, en vrai. A ce moment-là, de la poussière d’étoile doit me sortir des oreilles ! Évidemment, je ne prends rien, d’abord car c’est lourd, fragile et encombrant et qu’il reste en plus malheureusement le fait que je serai dans l’impossibilité de continuer cette collection une fois en France où cette marque n’est pas disponible, à moins évidemment de commander les articles aux USA ou au Royaume-Uni et de me surendetter sur les 183 prochaines années. Voilà qui me laisse malgré tout très rêveuse. Vous imaginez mon budget Noël si je vivais là-bas ?! Moi je n’ose même pas. Au-delà de tout cela, je ne saurais même pas où mettre ces objets. Une employée m’explique qu’elle part et que je dois passer à la caisse au rez-de-chaussée. Une autre arrive au même moment, sortie de je ne sais où, elle est apparue ! La musique à cet étage est de circonstance, chants de Noël à gogo, la vendeuse commence à chanter : Let It Snow, Let It Snow, Let It Snow, elle est de super humeur, du coup je l’accompagne. On sautille et on chante ensemble, on rit. On est d’accord pour dire qu’on est que début octobre et que c’est tôt, mais que tout cela est tellement joyeux et qu'on doit en profiter. On papote et derrière la caisse je vois des photos de l’exposition du musée historique de Chicago résumant l’histoire des fameuses horloges turquoise de Macy’s et l’illustration de Norman Rockwell. Un chouette petit moment ! Je finis par quitter les lieux, non sans un regard en arrière et Gizmo semble bien soulagé que je n’aie pas laissé ma chemise dans cette opération à haut risque.

On marche depuis ce matin, on est tout de même rincé et on décide de repasser à l’hôtel pour soulager nos pieds et nous reposer un peu. On ressort en tout début de soirée et on part en quête d’un restaurant proche de l’hôtel. On en sélectionne un au hasard, sans connaître sa carte ! Gizmo a peur tandis que moi je suis hyper confiante car j’adore prendre des risques alimentaires, ça me réjouit de ne pas savoir ce qui m’attend dans mon assiette. Il s’agit d’un restaurant grec proposant une cuisine hyper parfumée (mais pas épicée). Pour tout vous dire Gizmo a des goûts alimentaires que je qualifierais de franco-français tandis que moi je suis prête à TOUT goutter (sauf des trucs genre vers vivants grouillants ; je n’ai pas encore goûter aux insectes grillés mais c’est prévu). Forcément je ressors de là nettement plus ravie que lui. Nous avons pris chacun un plat et un dessert alors que le serveur nous avait conseillé de prendre deux plats chacun sous prétexte que les portions étaient petites. Alors oui, en effet, la portion était petite pour un Américain. Pour un Français, elle était normale. Nous avions pris des brochettes de poulet accompagné de riz à je ne sais quelles herbes, c’était étonnant à la première bouchée, excellent dès la troisième. Gizmo a trouvé cela juste passable. Mention spéciale pour les desserts. Pour moi un gâteau moelleux aux dattes avec avec caramel au whisky : une tuerie qui méritait à lui seul le détour. Mousse au chocolat et caramel pour Gizmo, il a adoré son dessert.

Marche digestive et errance citadine jusqu’à l’heure du coucher.

Et dire qu’à l’origine, je peux vous l’avouer désormais, il y a prescription, je n’aimais pas du tout cette sculpture :

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Icare, c’est toi ?

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C’est vrai :


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Il en manque une ! :

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La ville aux néons vintage :luv (sur la seconde, je me suis amusée) :

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Lui m’a fait songer à Saul :

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Octobre rose :

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Et nouveau voyage en terre sainte en suivant la Yellow Brick Road :

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De retour sur l’addictif canal, plutôt calme ce soir :

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Le Merchandise Mart… Jusqu’à la construction du Pentagone à Washington DC en 1941, il s’agissait de plus large bâtiment de tous les Etats-Unis.

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On rentre dans notre chaumière, non sans un dernier regard en arrière…

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Good night friends !
Mes carnets de voyage

"Los Angeles : vous y venez en vacances, vous en repartez en liberté conditionnelle." (James Ellroy)
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