
Le lendemain, retour vers la France.
La femme de chambre aura eu aujourd'hui un pourboire en nature : une glacière presque neuve et quelques boissons achetées en trop.
Notre avion nous attend à Albuquerque, la plus grande ville du Nouveau Mexique, aux alentours de midi. Derniers miles avalés par notre vaillante Sonota, qui aura bien enduré ces longs trajets, cols hauts perchés et routes serpentant à travers les beautés de l'Ouest. Pas le temps de visiter Albuquerque, cela sera pour une prochaine fois. L'aéroport est vite atteint, on n'a même pas pu repérer une pompe pour faire le plein, on sera quitte pour quelques dollars de plus sur la facture du loueur. Comme d'habitude, la dépose chez Hertz est hyper rapide, un gars de l'agence, la machine à carte bancaire dans une main, fait le tour rapide de la voiture sur le parking, vérifie le plein, et encaisse les 300 dollars de taxes pour "abandon" dans un autre Etat que celui d'origine.
L'aéroport d'Albuquerque n'est pas bien grand, et offre assez peu de choix en terme de boutiques et de restos. Le snack où nous nous attablons nous donne l'occasion d'assister au dilemme cornélien qui se pose au gérant de toute salle du même genre avec télé : baseball ou football ? deux matches en direct, au même moment, et deux clients voulant chacun regarder "son" match...
Après les formalités d'usage (bagages, sécurité, passeport), rapides cette fois-ci, nous attendons dans la salle d'embarquement que la gestion à l'américaine du surbooking se termine. Vous savez, la phrase désormais rituelle : "il y a trop de passagers enregistrés sur ce vol, un volontaire veut-il reporter son voyage de quelques heures en prenant le prochain vol, nous lui offrons une réduction, etc..."
Oui mais voilà, personne ne se présente, et les enchères montent ! Sont offerts, au fur et à mesure et cumulativement, le repas du soir, la nuit d'hôtel, la première classe ! Tiens, c'est bon, une personne s'est décidée...
L'ambiance des vols Delta est en général bon enfant. Nous sommes sur une ligne intérieure, Albuquerque - Atlanta, pour récupérer le vol transatlantique. Mais du coup pas de repas prévu ni de films. On en profite pour dormir un peu.
Eclat de rire général à l'arrivée. Le capitaine, pince sans rire, nous présente ses excuses pour l'avance sur l'horaire prévu (1 heure !), nous indiquant qu'il essayera de faire mieux la prochaine fois !
Atlanta est l'un des grands hubs des Etats Unis, et l'un des plus grands pour Delta. Plusieurs terminaux, reliés par un métro, sont nécessaires à son trafic. Mais l'organisation impeccable - comme souvent aux Etats-Unis - font que le changement de terminal se fait hyper-rapidement.
Nous avons plus de 2 heures devant nous. L'occasion de fureter dans la zone internationale, boutiques duty free et achats avantageux.
De nombreux jeunes soldats sont présents dans ces couloirs, visiblement sur le départ vers une destination étrangère. Peut-être pour le Moyen-Orient. J'assiste à une scène qui me semble maintenant naturelle, connaissant un peu mieux les Américains : une mère de famille s'approche d'une jeune recrue et le remercie pour son engagement et son courage. Parmi ses jeunes soldats barda sur le dos, beaucoup de femmes.
Au centre de la zone internationale trône un piano bar. Bien agréable !

(photo issue du site de l'aéroport)
Et nous quittons le sol américain...


(photo issue du site de airliners.net)