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Le petit-déjeuner du Quality Inn est bien fourni et nous partageons notre table avec une femme et sa fille qui viennent du Minnesota. Elles commencent à tailler la bavette avec nous, on passe un super moment avec ces 2 personnes, c'est la première vraie discussion que l'on a avec des Américains aux States. Super pour commencer la journée. Leur fille adolescente semblait médusée par notre présence. Je crois que c'est la première fois qu'elle voyait une Japonaise et un Français.
Nous embarquons en direction de Santa Barbara. On passe devant Morro Bay qui est un rocher énorme situé au bout d'une petite péninsule de sable, on hésite à s'y arrêter mais on ne va pas le faire car juste à côté, on voit une centrale électrique se dresser avec ses 3 grosses cheminées. Mon Dieu, quelle faute de goût ! On continue notre chemin.
Je dois vous dire que je suis un gros fan du film "Sideways" (d'ailleurs je l'ai revu dans l'avion à l'aller!) et qui dit "Sideways" dit ... ? Los Olivos bien sûr. On va donc faire un crochet par cette ville le matin. Nous avons adoré ce détour : les routes bordées de vignes, l'aspect cow-boy de la campagne avec ses ranchs et chevaux, et la bourgade de Los Olivos. Elle est toute petite mais ressemble à un décor de films.
On arrive un peu tôt, il est vrai et seulement la poste et le café du coin sont ouverts. On aura au moins pu faire marcher sur la rue principale qui fait bien 200 mètres :P Tous les exploitants vinicoles y ont une boutique proposant du wine tasting. Malheureusement, on ne sent pas d'attendre jusqu'au déjeuner pour pouvoir goûter aux vins (en plus, je dois conduire). On pousse jusqu'à l'église du coin qui a aussi un cachet sympa.
Cette petite ballade nous donne envie de passer par Solvang. Cette ville danoise au beau milieu des Etats-Unis ne se révèlera pas aussi charmante que la précédente, peut-être parce que dès 11 heures du matin des bus de tour-opérator ont déjà envahi le centre-ville. Signe du destin ? Au moment où on commence à marcher dans les rues, une grosse averse nous tombe dessus.
Quelle moustache !
On ira se réchauffer dans un café de Solvang avant de reprendre la route vers Santa Barbara. On sent qu'on approche de L.A, les autoroutes commencent à s'élargir et la circulation s'intensifie. On pose nos valises au Ramada Limited et on part à la découverte du centre-ville. Mon Dieu que c'est beau, tous ces bâtiments au mur blanc immaculé ou rouge terre battue. Même les grandes enseignes ne "gâchent" pas l'uniformité de la ville, ils ont intégré de façon très discrète leurs logos sur les façades.
On a beau temps mais le vent souffle très fort et les écorces de palmiers tombent du ciel, certaines sont assez grosses et l'une d'elles tombent sur le toit de notre voiture en un BOOM qui nous effraie. Heureusement, la voiture n'a pas de séquelles. On gare la voiture dans un parking du centre et nous descendons la rue principale. On s'arrête dans un bar-resto mexicain Sand Bar. Notre serveuse est une blonde habillée en vêtements moulants, et à la poitrine siliconée, là on se dit qu'on a franchi un cap et qu'on est bien arrivés en Southern California
On va manger commander chacun un burritos qui va s'avérer des plus bourratifs. Maintenant, si vous me demandez le contraire du mot "raffiné", je vous réponds "lburritos du Sand Bar de Santa Barbara"...Notre bimbo blonde nous a servis un peu comme de la m.... et ça nous fait mal au coeur de devoir payer le pourboire dans ces cas-là, mais bon il faut bien s'y faire. Nous sortons du bar avec des estomacs de plomb jusqu'au pier de Santa Barbara. On comprend pourquoi ils appellent ça la Riviera de Californie, la vue de la côte est très belle. Par contre, le vent est terrible au bout du Pier.
Un conducteur qui a du chien
Au retour, on s'attarde un peu dans les magasins de la Main Street et le soleil commence à descendre. Vite, à la voiture, on devait aller à la Mission ! On arrive vers les 16 heures 15 mais les portes pour l'entrée des visiteurs sont déjà fermées, Arghh ... Dur, dur, on se contentera de l'extérieur.
On s'en veut un peu, on aurait dû aller à la Mission d'abord puis faire le soleil couchant sur le Pier...
On fait une halte à l'hôtel et utilisons l'ordinateur en libre-service pour chercher un bon resto de cuisine californienne. On voit de très bons avis sur Opal, prisé des locaux. Ni une ni deux, nous voilà partis pour ce restaurant situé sur la Main Street. L'établissement est plein, on se dit qu'on va devoir attendre mais la serveuse nous déniche une table près de la fenêtre, ouf. Les clients derrière nous n'auront pas cette chance.
Ma copine se décide pour des magrets de canard sauce aux myrtilles, moi pour le spécial du resto qui consiste en des pâtes aux fruits de mer à la sauce blanche. En supplément, nous prenons à deux une bouillabaisse. Celle-ci n'a de bouillabaisse que le nom malheureusement. Pour les plats principaux, on ne peut pas dire que ce soit mauvais, le problème c'est la lourdeur des sauces. J'ai difficilement fini le mien tellement ça me donnait des hauts-le-coeur, idem pour ma copine. Par contre, le service et l'ambiance du resto étaient excellents.
Voilà une nouvelle journée terminée.
et si j'ai le temps passer par Neverland .
mais cette ville dégage un calme et une ambiance différente , elle est vraiment à mi chemin antre SF et LA , comme une ville de transition.
. On rattrapera la Road 1 plus tard en traversant Malibu Creek. Alors, je sais pas s'il y en a ici qui ont déjà conduit sur ces lacets mais quand on est dessus, on se demande vraiment s'il y a les plages de Malibu à quelques kilomètres de là. On a l'impression de grimper et descendre des lacets de haute montagne. C'est un peu long car la vitesse maximale autorisée est de 35 mph. On pousse un ouf de soulagement en atteignant de nouveau la côte.
