Mardi, je donnais 6 heures de cours (13h-19h30) à Lyon. J’ai pu terminer un peu plus tôt (les étudiants étaient ravis) pour rentrer à la maison, manger un bout à la hâte, dire au revoir à mon chat et partir. Sarah a conduit pour rejoindre notre hôtel à Thoiry, près de l’aéroport de Genève.
Notre arrivée autour de 22 heures est plus compliquée que prévue avec un employé qui avoue avoir donné notre chambre à quelqu’un d’autre… Le temps d’aller garer la voiture, ils ont trouvé une solution.
Nous dormons peu, je ne parviens pas à m’endormir avant 1h00. Le réveil sonne à 3h45 et c’est l’heure de se préparer. Les filles se réveillent un peu après 4h00 et nous partons un peu avant 5h00.
À l’aéroport de Genève
Nous prenons un petit-déjeuner avec les filles (pains au chocolat pour les filles, bagels pour Sarah et moi) dans une boulangerie de l’aéroport (la même qu’il y a 5 ans). Je fais un peu de lèche vitrine devant la vitrine d’un célèbre horloger suisse avant d’aller en porte C52 où nous devons retrouver l’avion qui nous emmènera à Londres. Tandis que Sarah veut prendre le temps de regarder les avions décoller, Zoé déclare « on a pas le temps” même si nous sommes à coté de la porte d’embarquement à 6h40 pour un décollage prévu à 7h20.
Une fois dans l’avion, un A319, c’est Léna qui s’exprime : “pourquoi il y a un bébé qui pleure ? Déjà que j’ai mal aux oreilles…”. Léna n’a encore jamais pris l’avion (contrairement à Zoé qui l’avait pris à 2 ans) ce qui la stresse beaucoup… Ses angoisses passeront après le décollage. Ensuite, Zoé nous ressort une phrase mémorable : “je sais comment on dit au revoir en anglais : arrivederci !”
À l’aéroport de London Heathrow
Nous atterrissons avec le brouillard à Londres (surpris ? Pas moi). Le contrôle de sécurité ne s’effectue pas si facilement. Inutile cette fois-ci de sortir les appareils électroniques de nos sacs (ça me fait gagner du temps) mais on doit passer dans un scanner en écartant les bras. Je passe le premier, RAS (j’avais subit un contrôle aléatoire à Genève ce matin, comme à l’occasion de 80% de mes voyages). Les filles suivent. C’est l’occasion pour elles d’être confrontées à l’anglais en situation réelle, car les agents de sécurité ne parlent pas français. Ils demandent aux filles de passer leurs chaussures l’une après l’autre dans un appareil, je fais la traduction et tout se passe bien… sauf pour Sarah. Elle se fait contrôler car elle a laissé un fond d’eau dans sa gourde. L’agent, gêné, lui demande si elle peut la boire.
Nous prenons ensuite le métro pour rejoindre notre porte d’embarquement (C57). Celui-ci se fait assez rapidement et nous n’avons pas l’impression d’attendre longtemps.
Le vol transatlantique
Dans l’A380 qui nous emmène à San Francisco, le personnel de bord est aux petits soins. L’avion en lui-même est gigantesque (pas moins de trois couloirs pour entrer). Sarah nous a pris 4 places côte à côte (D-E-F-G 74), au centre et à l’étage (une première pour nous). Les filles sont servies en premier pour le repas (mac & cheese et brocolis), elles remercient le personnel en anglais. C’est ensuite mon plat végétarien (riz, tofu, sauce tomate et légumes). Celui de Sarah (standard) arrive en dernier et pour son plus grand malheur (poulet accompagné par de la polenta, l’un des rares féculents qu’elle ne supporte pas). Qu’à cela ne tienne, le repas est meilleur que dans mes souvenirs en voyages transatlantiques.
Sarah note quand même une personne devant elle se plaignant de la qualité de son plat auprès du steward qui se confond en excuses et lui propose un plat de première classe pour corriger le tir. Le plat lui sera servit mais ne sera pas consommé, what a shame!
Concernant le vol, plus globalement, je suis assez surpris de stabilité de l’avion et des nuisances sonores moindres comparées à mes souvenirs. Peut-être est ce du à l’appareil ou à notre position au sein de celui-ci ? En tout cas, c’est très agréable et je regrette seulement l’absence de volets teintés artificiellement comme au cours de notre voyage cinq ans auparavant.
Le vol n’étant pas complet (de nombreux sièges vides autour de nous), nous n’avons pas la chance de rencontrer un Hector comme la dernière fois. Si vous avez pas la référence, ça se passe ici (lien).
Les filles sont très sages durant la première moitié du vol, plus dissipées sur la seconde. À la fin, la fatigue se fait bien sentir (elles ont refusées de dormir dans l’avion…). 35 minutes avant l’atterrissage et à force de gigoter, Léna se renverse un verre d’eau sur les jambes. Fâchée, elle déclare en grognant “on dirait que je me suis pissé dessus !”. L’atterrissage en lui-même secoue un peu.
L’avion ayant pris de l’avance sur son programme n’est pas autorisé à atterrir à son arrivé. Nous patientons dans les airs au-dessus de San Francisco pendant plusieurs minutes. Finalement, tous les feux sont au vert et nous pouvons amorcer la descente. Le pilote s’en donne à coeur joie à tel point qu’il arrive à plus de 200 kilomètre heures sur le tarmac. Ça secoue mais ça se passe bien.
Le système « Mobile Passport Control »
Après avoir lu il y a quelques jours le très bon article de JC sur Sunset BLD sur le système MPC (Mobile Passport Control), j’ai décidé de suivre la procédure. Eh bien je peux dire que c’était une bonne idée qui nous a fait gagner du temps ! À notre arrivée, j’ouvre l’application et indique que nous sommes à l’aéroport. L’interface me demande de réaliser des photos pour chaque personne figurant sur l’ESTA. Nous les réalisons nous-même devant un fond blanc des murs de l’aéroport. Cela nous permet de passer par une file d’attente plus courte (à vrai dire, nous sommes seuls) et nous arrivons à récupérer nos bagages en meme temps que l’equipage de bord de l’avion.
Pour information, la procédure MPC, une fois arrivé à l’aéroport de destination est la suivante :
- Déclarer que l’on est arrivé (un clic),
- Prendre chaque personne en photo (l’application nous dit qui prendre à chaque fois sur fond neutre et dans un cadre prédéfini,
- Se rendre dans la file « MPC »,
Notre passage est rapide et nous avons même droit à un douanier souriant.
Hertz : Rent-a-Racer
Nous utilisons une navette (un métro aérien) pour rejoindre les loueurs de voitures. Nous avions réservé avec BSP Auto un véhicule de type Medium SUV (catégorie Q4 du style Nissan Edge, c’est à dire X-Trail en France). J’utilise l’application pour faire le check-in. Celle-ci m’indique que je dois payer 617 euros (alors que ma carte a déjà été prélevé de 615 euros durant la réservation). De plus, elle précise que le véhicule qui me sera affecté sera un Small SUV.
Je vais voir une personne de l’agence et lui explique mon problème. Je lui dit aussi qu’avec deux enfants et des valises, ce sera compliqué de se contenter d’un Small SUV surtout que l’on a payé pour un Medium SUV… Il me dit qu’il n’y a pas de soucis et finira même par nous surclasser avec un Large SUV (catégorie L4, il me semble). Ce qui me trouble, c’est qu’en reprenant la carte de Sarah (c’est la sienne qui avait payé la réservation, il nous sort une note à plus de 700 dollars avec des services « included » qui semblent correspondre à ceux contractés sur BSP Auto, et deux services « accepted » comme si c’est lui qui les avait ajouté. Je lui explique que je ne veux pas de service supplémentaire et il me dit à nouveau que la somme prélevée est uniquement ce que nous avions contracté sur BSP. Je reste dubitatif, mais la fatigue prend le dessus et nous allons chercher la voiture.
J’en profite pour admirer une Mustang Mach-E GT Hertz, une Mustang GT Hertz et surtout une Mustang de septième génération (que je n’ai pas encore vu, en dehors de la Dark Horse !).
Nous trouvons notre voiture. Il s’agit d’une GMC Acadia RWD. Un monstre !
Notre monstre a beaucoup de place à l’arrière. Nous regrettons fortement l’absence de plage arrière permettant de masquer les valises dans le coffre pendant le road-trip et l’état du véhicule qui a déjà subit pas mal de rayures. Je prends de nombreuses photos. En tout cas, la voiture semble convenir aux filles qui s’endorment instantanément sur les sièges arrière.
Premières photos du Golden Gate Bridge
Nous nous arrêtons avant le Golden Gate Bridge pour réaliser quelques clichés du pont et sommes contraints de réveiller les filles. Elles sont très grognon. On prend une grande série de photos et c’est reparti pour traverser le pont en voiture et nous arrêter juste après (côté nord) pour refaire une série de clichés.
On ne s’attarde pas trop et prenons la direction de notre AirBnb à Mill Valley. Nous faisons le check-in rapidement, déposons les valises et retournons en voiture pour aller acheter quelques courses pour les petits déjeuners des jours à venir (pour 45 euros tout de même). Ensuite, nous prenons notre diner (troisième vrai repas de la journée tout de même) à Super Duper Diner (43 euros). Nous trouvons l’endroit plutôt onéreux, ou c’est peut-être le cout de la vie aux États-Unis qui a augmenté de manière général.
Nous rentrons finalement et ne tardons pas à nous coucher. À 21h15 (heure locale, c’est à dire plus de 6h le 9/5 en France), quand j’écris ces lignes, tout le monde dort et j’ai les yeux qui commencent eux aussi à se fermer…
Léna et Zoé regardent par le hublot…
Sur le parking du loueur se trouvent de nombreuses Mustang par les lesquelles cette belle Mustang 7 !
Notre voiture : le GMC Acadia
Notre AirBnb à Mill Valley.