Non plutôt l'inverse
La durée ne fût pas un problème au contraire
EN CONCLUSION
J’ai visité NY, en 5 jours, en 2001 premier pas dans cette ville qui me faisait tant rêver. J’ai adoré ce que j’ai vu mais le temps est passé trop vite. Le retour fut brutal, j’avais la tête la bas, l’impression de n’avoir vu qu’une partie de cette ville, je ne parlais que de ça. J’avais reprit le travail de suite à mon retour, le lundi ce fût compliqué, je suis encore là bas, j’en parle avec les clients, je découvre les effet du Jet Lag et du travail. Mardi arrive, on est le 11 septembre, je ne suis pas en forme, je me dit que je vais me faire une journée cool, finir plus tôt pour pouvoir me reposer. Je suis à peine chez moi que je reçois un coup de fil d’un ami, il me dit une phrase en lien avec les tours jumelles : elles ont été attaqué, je lui dit qu’il arrête de blaguer, je lui avait dit que je devais revenir à NY pour les visiter car je n’avais pas eut le temps de le faire. Il me dit mais tu n’as pas la radio, lorsque je lui dit que je suis à la maison il me dit met la TV alors. Et là je découvre les images que tout le monde connait. Je met fin à la communication et je vais rester devant ma TV là sans rien y comprendre, sans y croire.
Cela mis fin à mes envies d’ailleurs, il faut dire que depuis que j’ai commencé à voyager il c’est toujours passé un truc. En 97, lors de mon premier voyage hors de France, au cour du voyage lors d’une soirée à Montreal j’apprend la mort de Diana via la TV local avec les images de Paris qui tourne en boucle. En 1998, lors de ma premiere expérience Américaine, je souhaite découvrir la Floride, je part en voyage organisé le pire souvenir de vacance à ce jour. Déjà là je me suis dit que les voyages et moi ce n’est pas ça. Je retente donc en 2001 l’expérience et il se passe ça. C’est bête, stupide, mais à ce moment là, en plus de l’émotion suscité par l’évènement, je me suis dit bon Ok cela est ton dernier voyage en dehors de la France.
Ce sentiment va rester jusqu’en 2010 ou ,d’autre évènement personnel, vont me faire changer d’avis, me dire que cela n’avait rien à voir avec moi et que je peux voyager, que je dois voyager. C’est donc décider je repart en Amérique, dans un premier temps en voyage organisé. Miracle le voyage fût merveilleux, rien ne se produisit et puis grace à internet je découvre ce site. Grace à vous je vais découvrir des merveilles mais j’ai toujours une réticence à revenir sur NY. L’idée est dans ma tête mais je choisi
Washington lorsque je souhaite faire une ville pour m’évader quelques jours hors de France. J’ai peur de revenir dans cette ville, je découvre son nouveau visage grâce à de magnifique carnet du site. Je suis tenté mais toujours retissant.
Mais voilà que cette année un signe me dit que c’est le moment : je ne peux rater l’affrontement de mes 2 quarterbacks favoris. Encore une fois, et comme dit, un petit grain de sable va me faire douter du bien fonder de mon retour dans cette ville. Un évènement anodin, qui ne changera pas la face du monde mais lorsque je vois en directe la blessure, lors du premier match, d’Aaron Rodgers QB des Jets, je me dit que ….........
Je ne faiblis pas, j’irais jusqu’au bout et le 30 Octobre je vais retourner dans cette ville, refouler ce sol. J’avais vraiment une appréhension, une peur . L’arrivé est étrange avec ce passage à la douane rapide mais inattendu. C’est en effet la premiere fois que l’on me dit de me mettre dans une file, la 33 et que lorsque mon tour arrive le douanier part, comme si il ne voulait pas que je rentre. Que je dois demander à la personne de la file voisine si je peux passer devant lui. Il ne comprend pas pourquoi et passe , je vais donc demander à une autre personne qui me dit oui. Après c’est le conducteur du Taxi qui ne me diras pas un mot durant le trajet, qui ne répondra pas à mes questions comme si je n’étais pas là.
Mes premiers pas dans cette ville sont aussi surprenant : les rues sont salle, il y a des gens bizarre, la pauvreté est encore plus présente et de temps en temps une odeur surprenante arrive à mes narines. Je suis surprit par ce premier contacte avec la ville, j’en avait gardé une image d’une ville bruyante mais propre, avec des gens habillés bizarrement, des travailleurs en basquette etc là je retrouve le bruit mais les gens ont changé plus de business men ou women mais une population plurielle, qui semble plus pauvre, plus à l’ouest, j’ai l’impression qu’il n’y a que des touristes ou des pauvres et à côté des personnes dans leur voitures surexcités, klaxonnant tout le temps.
Times Square me semble une fourmilières plus petite que dans mon souvenir. Bref ce premier contacte ne me rassure pas.
La messe Gospel me laissera là aussi une impression mitigé, j’avais en tête celle de 2001 qui fût un partage dont je me souvient encore, un moment inattendu ou pour la premiere fois j’ai aimé assisté à une messe. Ou pour la premiere fois j’ai découvert la gentillesse à l’américaine, quand une personne que vous n’avez jamais vu vous sert la main , vous regarde en souriant et vous parle comme si on se connaissait depuis longtemps. Là non, le partage semble faux, obligatoire mais sans chaleur, on est entre touriste ce qui peut expliquer cette sensation. La découverte de Harlem me redonne un peut le sourire, je me sent enfin ailleurs, bien. Je redécouvre ce quartier qui a bien changé, paradoxalement c’est là ou j’ai moins sentit cette odeur d’herbe et vu de pauvreté. La fin de la journée avec le match, et malgré la deception de ne voir Aaron Rodgers que sur le banc, me redonne le sourire. C’est impressionnant de voir ces sportifs en vrai, depuis je viens de finir la série QB sur Netflix et j’ai encore plus d’admiration pour eux. Chanter l’hymne Américain au milieu de cette foule m’a donner les frissons et m’a fait changer mon état d’esprit.
Après cette soirée je vais profiter de chaque jour sans me poser de questions.
Je crois aussi que j’ai eut du mal à évacuer mes soucis personnel, c’est bête mais le faite de rester en ville n’aide pas à entrer dans le voyage, en tout cas pour moi. Lors des précédents voyage je prenais la route le lendemain de mon arrivé sur le sol américain. Je pense que ce moment te fait entrer dans ton voyage, tu conduis sur des routes inconnues, tu laisses tes soucis derriere toi. Là pas de voiture, juste une ville, une mégapole à plusieurs facettes mais tu fais du sur place.
Avec le recul ce fût un voyage surprenant à sa façon, la sensation qui en ressort lorsque j’ai fait le carnet et que j’ai quand même fait un beau voyage, vue de magnifique choses, mais j’ai vraiment eut du mal à laisser tout derriere moi et profiter du moment. La ville a beaucoup changer mais elle reste envoutante, il y a tant à voir, tant d’effet, tant de symbole que je ne pense pas avoir tout vue. Mais je sais aussi que si je reviens cela va encore prendre du temps, non pas à cause d’un évènement, mais plus lié à la sensation que j’ai besoin de bouger, de changer d’air en Amérique, je ne suis pas ville.
Je n’ai pas été surprit par l’augmentation de la pauvreté aux USA, je l’avais déjà sentit l’année dernière. Ce qui choque c’est que là on le vit au quotidien : lors d’un RT, on passe d’une ville à un parc ou l’on ne fait que des parcs, on ne reste pas assez longtemps en ville pour que cela pèse sur nous. A NY on ne sait à quoi s’attendre presque à chaque coin de rue, cela n’est pas dangereux mais même si on ne veut pas le voir on ne peut l’éviter. Je n’ai pas été confronté au Zombie comme certain mais j’ai croisé pas mal de personne étrange, pour rester sobre. L’autre chose surprenante c’est aussi cette odeur d’herbe qui flotte dans l’air, la façon décomplexé que les gens ont de fumer leur joint à toute heure tout endroit, y comprit avant de monter dans le bus pour le conduire.
Par contre je n’ai pas trouvé la gentillesse des Américains, celle que j’ai découvert à travers mes RT, celle que je lis à travers les divers carnets sur cette ville. Est ce moi qui avait besoin de calme? qui n’avait pas envie de parler? ou est ce les new yorkais qui ne m’ont pas donner envi? Je ne sais pas mais je me suis senti plus seul lors de ce voyage que sur les autres.
NY offre des moments magiques au milieu de situation surprenante. La ville a changé, pas forcément en bien, mais sa force c’est son mélange: mélange de population, de genre dans les buildings. La différence entre les quartiers ou tu peux passer de l’impression de noirceur, de manque d’air, d’un downtown au sentiment d’être dans un village. Mais il y a une chose qui n’a pas bougé ce sont les bouchons et ce bruit continu de circulation, de sirènes.
Ce voyage marque peut être la fin de mon cycle Américain, la boucle est bouclé mon premier souvenir des USA c’est NY, même si ce n’est pas mon premier voyage la bas mais la Floride reste un traumatisme que je devrai un jour aussi réglé mais cela va être compliqué, et donc se finir sur NY. En 22 ans les choses ont changé, j’ai changé l’Amérique a changé. J’ai eut la chance de la connaitre à son meilleur, suivre son évolution qui va dans un sens pas forcement agréable. L'Amérique reste ma pensé qui me fait voyager, rêver, envie mais j’ai aussi envie d’autre chose. Il reste pleins de choses à découvrir dans ce pays mais mon prochain projet va m’amener ailleurs.
Le Japon me fait de l’œil, je ne sais pas si ça sera pour l’année prochaine ou en 2025 mais ma tête est là bas en ce moment. J’ai envie de découvrir une autre façon de vivre, je me trompe peut être mais je trouve que le Japon a su garder son identité malgré la COVID.
Je n’oublie pas les USA j’ai mille RT tracer dans mon cahier, et qui dit que si je ne vais pas au Japon en 2024 je ne ferais pas un RT aux USA encore. Et puis les USA et vous seront toujours là au cœur de mes lectures
Merci de m’avoir suivi au cour de mes divers aventures. Pooh va découvrir d’autres horyzon mais il reviendra car j’ai encore des choses à voir dans ce pays
) et si je devais y retourner pour montrer a Monsieur, choisirais je 1 ou 2 bonnes semaines? 
), donc peut être que moi aussi j'étais pas détendue et j'ai plus capté les mauvaises énergies que les bonnes qui sait 
Oui l'état d'esprit dans lequel on est influence notre ressentit, je pense que j'ai de plus en plus de mal à me détacher de mes soucis quotidiens. Cela m'a fait la même chose en 2022, mais comme dit, lors d'un RT la route à vraiment un rôle important, cela permet vraiment de lâcher prise, de devoir se concentrer sur quelque chose. Là en ville tu sais que tu reviens à ton point de départ, que demain tu retrouvera le même paysage, habitant en ville cet aspect à du aussi influencer mon état d'esprit : ça me change moins que lors d'un RT. 