On a la chance de trouver une place dans une des petites rues donnant sur les canaux. Et là le charme opère immédiatement. J’avais découvert cet endroit dans la série « The L Word ». Ca me semblait sublime. Je n’ai pas été déçu. Un lieu si calme, si esthétique, en plein cœur de LA! Je rêverai d’y habiter. Rien de particulier à mentionner si ce n’est que c’est un endroit immanquable de LA pour moi. So beautiful…
Après le calme des canaux, on se retrouve plongé dans la folie de Venice Beach. Un monde fou, excentrique comme à Hollywood Boulevard. On se pose pour observer les culturistes de Muscle Beach et les basketteurs juste à côté. On est accosté par les vendeurs de marijuana « thérapeutiques ». On s’amuse à regarder les skaters, les guitaristes et toutes sortes de « performeurs »… mais très vite toute cette agitation nous donne un gros coup de pompe. Faut dire qu’il fait encore bien chaud, comme chaque jour depuis notre arrivée à LA. Bref je suis pas mécontent de retrouver les canaux afin de souffler un peu.
On décide de regagner notre hôtel afin de se reposer un peu puis David insiste pour trouver un bon spot pour photographier le panneau Hollywood. Perso je ne suis pas du tout chaud. Honnêtement je m’en fous un peu. Je sais que la plupart des voyageurs prévoient de trouver l’endroit idéal voire même une balade jusqu’au fameux panneau. Pourquoi pas mais c’est pas mon truc. En fait je vois pas trop l’intérêt. Mais bon faut bien faire des concessions. Bien sûr on se paume. On finit par trouver une rue donnant un point de vue intéressant mais surtout le fait de se perdre nous a permis de nous rendre compte à quel point LA était changeante. D’un quartier à l’autre on passe de tout à son contraire. De magnifiques quartiers résidentiels succèdent à des endroits assez craignos en passant seulement un carrefour. Assez étonnant.
Il est temps de filer vers notre dernier objectif de la journée: Griffith Park. On galère pour trouver une place puisque le parking est complet. Du coup on descend, on descend puis… on descend. On finit par trouver une place. Reste à se taper une bonne grimpette pour remonter à l’Observatoire. La vue est impressionnante mais pas aussi grandiose que depuis les Twin Towers de San Francisco. Tout simplement car la ville est moins esthétique. Mais une fois la nuit tombée, la vision des lumières de l’agglo s’étendant partout où se porte le regard est quelque chose d’impressionnant. On mesure alors pleinement l’étendue incroyable de cette mégalopole.
On prend le temps aussi de jeter un œil à l’intérieur de l’observatoire où dans la grande rotonde du Hall of Science , un pendule de Foucault démontre la rotation de la Terre.
Notre journée bien remplie se termine ici. Demain on s’amusera du côté d’Universal Studios.