Los Angeles en Californie est tout à la fois un mythe, une success story, un art de vivre, une ville laboratoire mais surtout le symbole de l’american dream ! Capitale mondiale de l’entertainment, la Cité des Anges étale sa diversité et ses paradoxes dans une mégalopole presque interminable quadrillée par 1400 km d’autoroute.
Terre de soleil et de promesses, la mégalopole n’a pas été épargnée par les crises économiques, sociales et environnementales. Mais son énergie, sa créativité et sa richesse apparente font bouger les lignes. La ville redynamise son développement, protège son patrimoine et se lance de nouveaux défis !
Lançons-nous celui d’y dépasser les spots les plus touristiques pour y saisir un peu de ses trésors cachés. On dit qu’à Los Angeles, il y a plus d’étoiles qu’il n’y en a dans le ciel. Peut-être parce que cette ville magnétique confond la fiction et la réalité…

Situation, accès
La ville de Los Angeles se situe dans la sud de la Californie sur la côte pacifique, à 120 miles/195 km au nord de San Diego. Elle a une superficie de 1290 km2 pour 4 millions d’habitants. Mais le « Grand Los Angeles » ne compte pas moins de 18 millions d’habitants, ce qui en fait la 2ème plus grosse agglomération des États-Unis.
Comment rejoindre Los Angeles depuis l’aéroport ?
L’aéroport international de Los Angeles (LAX) est situé au sud de la ville, le long de la côte. En voiture, il faut compter au moins 30 minutes pour rejoindre Santa Monica, 40 minutes pour rejoindre Downtown et 50 minutes pour rejoindre Hollywood Boulevard.
Si vous avez réservé une voiture de location, dirigez-vous à extérieur de la zone de retrait des bagages et repérez un panneau violet « Rental Car Shuttles ». La navette de votre loueur auto vous y récupérera et vous conduira gratuitement à l’agence. Un petit tip sera très apprécié, surtout si le chauffeur charge et décharge vos bagages.
Si vous n’êtes pas véhiculé, il existe plusieurs alternatives pour rejoindre Los Angeles :
- Le bus FlyAway : il assure le transport depuis l’aéroport jusqu’à Van Nuys et L.A. Union Station. Le trajet vous coûtera 12.75$.
- Le taxi : les différentes compagnies appliquent en général un forfait fixe. Comptez entre 50$ et 60$ (+ tip) pour une course entre l’aéroport et Hollywood Boulevard.
- La navette partagée (shuttle) : il s’agit d’un minibus accueillant 8 à 10 passagers et qui va déposer chaque client devant son hôtel, ce qui augmente la durée de transport. Pensez à réserver, c’est obligatoire.
Comment se déplacer sans voiture à Los Angeles ?
Même si, jusqu’ici, le réseau des transports en commun peu efficace rendait la voiture quasi indispensable, la ville essaye aujourd’hui de démocratiser et de développer les lignes de bus et de métro, brisant ainsi l’image d’une ville inaccessible sans voiture.
Cela dit, il vous faudra nettement plus de temps pour relier les sites entre eux, compte tenu de l’étendue de la mégalopole (en deçà d’une dizaine de jours sur place, être véhiculé reste encore le meilleur moyen de visiter Los Angeles).
En métro
Il est composé de 6 lignes gérées par la MTA (Metropolitan Transit Authority) :
- la ligne A (bleue) entre Azusa et Long Beach
- la ligne B (rouge) entre Union Station et North Hollywood
- la ligne C (verte) entre Norwalk et Aviation/Century
- la ligne D (mauve) entre Union Station et Whilshire/Western
- la ligne E (jaune) entre East Los Angeles et Santa Monica
- la ligne K (rose) entre Expo/Crenshaw et Redondo Beach
En bus
La MTA gère plus de 200 lignes, le réseau est donc très développé.
Le LADOT (Los Angeles Department of Transportation) gère, par ailleurs, une trentaine de lignes de bus dans le Downtown et entre les principaux sites touristiques du centre, les quartiers d’affaires, les hôtels et les stations de métro. Les bus sont appelés DASH (Downtown Area Short Hop).
En train de banlieue
Vous pouvez utiliser les trains gérés par la Metrolink qui relient le centre de Los Angeles à plus de 44 comtés autour de la ville.
En taxi
Nous vous conseillons de passer par le site officiel de la compagnie Yellow Cab.
Temps de visite
Prévoyez au minimum 2 jours pour visiter les incontournables de Los Angeles (au moins un parc à thème, Hollywood, Beverly Hills, Santa Monica, Venice Beach…). Beaucoup plus pour devenir un ange de la cité !
Que faire à Los Angeles ?
Downtown Los Angeles
Le centre-ville de Los Angeles, souvent éclipsé par des lieux plus emblématiques comme Hollywood ou Beverly Hills, n’en est pas vraiment un. Certes, il se repère de loin par sa skyline et demeure le cœur historique, financier, administratif et commerçant de la métropole.
A visiter (à pied) pour y découvrir les bâtiments les plus anciens de la ville, l’une des plus belles gares centrales américaines, Chinatown ou encore l’exotisme du Grand Central Market.
Notre guide sur Downtown Los Angeles
Westlake
Vista Hermosa Natural Park
Situé à environ 1 mile /1,6 km au sud d’Echo Park Lake, ce ravissant petit parc reposant, perché sur une colline et perdu dans une zone urbaine, propose une jolie balade qui donne vue sur la skyline de Downtown LA.
Le point de vue est très photogénique et prisé des angelinos. Vous trouverez sur place quelques sentiers, une petite cascade, des aires de pique-nique, un parc de jeux pour enfants…
Au détour de la promenade, vous pourrez assister à un match de soccer sur le terrain attenant au parc. Ici, peu de touristes mais principalement des riverains qui se promènent avec leurs enfants ou qui viennent pique-niquer le week-end.
- Adresse : 100 N Toluca Street (petit parking sur place)
- Horaires d’ouverture : tous les jours de l’aurore au crépuscule
McArthur Park
Construit à la fin du 19ème siècle, McArthur Park fut dans un premier temps un haut lieu du tourisme de luxe. Il fut même comparé aux Champs Élysées. Il devint dans les années 80 un lieu investi par les gangs et les trafiquants de drogues. Les meurtres n’y étaient pas inhabituels.
Repris en mains par la LAPD (la Police de Los Angeles) et les pouvoirs publics locaux au début des années 2000, c’est désormais un lieu plus sécurisé grâce aux caméras de surveillance. La ville y a construit un centre de loisirs, une station de métro et organise régulièrement des festivals. Ce parc reste tout de même très populaire, il n’est pas rare d’y rencontrer de nombreux sans abris.
Divisé en deux par Wilshire Bld, vous trouverez au sud, un lac et au nord un terrain de football, un amphithéâtre ainsi qu’une aire de jeux.
Echo Park & Silver Lake
Elysian Park
Au nord de Downtown se situe le second plus grand parc municipal de Los Angeles : Elysian Park. D’une surface de 2.4 km2, c’est aussi le plus vieux parc de la ville.
Elysian Park abrite le Dodger Stadium, mais aussi l’académie de police de Los Angeles, un terrain de golf, un lac et de nombreux terrains de baseball.
Le site le plus connu du parc, Angel’s Point, offre un point de vue époustouflant sur Downtown et les environs, au milieu des collines de la Elysian Valley. Une belle échappée de verdure non loin de Echo Park, Downtown ou bien Chinatown.
- Adresse : 835 Academy Road
Dodger Stadium
Niché au cœur des collines d’Elysian Park, le Dodger Stadium accueille depuis 1962 la célèbre équipe des Dodgers de Los Angeles. D’une capacité de 56 000 places, ce stade est l’un des plus grands des États-Unis et vous permettra, durant la saison de MLB (Major League Baseball), d’assister à des matchs des Dodgers dans un superbe décor.
Bon plan : réservez ici vos billets pour assister à un match des Dodgers de Los Angeles !
Une navette au départ d’Union Station, le Dodger Stadium Express, emmène gratuitement tout spectateur muni d’un billet aux portes du stade. Le service débute 90 minutes avant le début des matchs et se termine 30 minutes après la fin.
- Adresse : 100 Elysian Park Avenue
Echo Park Lake
Vous êtes en quête d’un site agréable et sympathique pour un pique-nique au bord de l’eau à Los Angeles ? Ne cherchez plus, l’Echo Park Lake est précisément ce qu’il vous faut.
Construit en 1860 et situé dans le quartier tranquille d’Echo Park au nord de Downtown et voisins de Silver Lake et de Angelino Heights, l’Echo Park Lake était à l’origine un réservoir d’eau potable pour la ville.
Après deux années de travaux de réhabilitation, le parc a rouvert ses portes au public en juin 2013. Aujourd’hui, véritable petit havre de paix verdoyant au cœur de la mégalopole, l’Echo Park Lake est un des lieux privilégiés des Los Angelenos pour le farniente du dimanche après-midi. Posez-vous sous les palmiers, faites un tour de pédalo et profitez de la jolie vue sur la skyline de L.A.
C’est également ici qu’a lieu, chaque année en juillet, le Los Angeles Lotus Festival, célébrant les cultures d’Asie et des îles du Pacifique. L’évènement coïncide bien évidemment avec la floraison des lotus, période durant laquelle une partie du lac se pare de magnifiques couleurs rosées.
- Adresse : 751 Echo Park Avenue
Carroll Avenue
Si vous faites une petite pause à l’Echo Park Lake, n’hésitez pas à pousser la balade jusqu’aux toutes proches collines de Angelino Heights, et notamment Carroll Avenue, un agréable quartier historique et protégé (le secteur a été inscrit au registre des monuments historiques en 1976).
Complètement à l’abri des touristes, vous pourrez y découvrir des superbes maisons victoriennes, pour certaines déplacées puis réhabilitées et ayant retrouvé toute leur splendeur d’antan. Les habitants sont fiers de leur quartier et même s’il s’agit de propriétés de particuliers, vous et votre appareil photos serez toujours les bienvenus à condition bien sûr de respecter la vie privée des occupants.
Certaines maisons sont particulièrement célèbres :
- Innes House (1329 Carroll Avenue) et Sessions House, 1888 (1330 Carroll Avenue) sites de tournage de la série télévisée Charmed
- Sanders House, 1887 (1345 Carroll Avenue) que l’on peut voir dans le clip Thriller de Michael Jackson
- Pinney House (1355 Carroll Avenue), utilisée dans la série Mad Men (maison d’enfance de Don Draper dans la saison 6)
Nombreuses d’entre elles sont de véritables petits manoirs… l’un des trésors cachés de L.A. à n’en point douter.
The Music Box Steps
Si vous appréciez Laurel & Hardy, vous vous souvenez inévitablement de l’inénarrable Music Box (1932).
Le court métrage raconte les (més)aventures de deux déménageurs devant livrer un piano au sommet d’une colline dans un quartier de Los Angeles. Pour ce faire, Laurel & Hardy doivent monter un long escalier en portant le dit piano à bout de bras. Cet escalier, aujourd’hui rebaptisé « The Music Box Steps », existe toujours. Il est situé à hauteur du 935 N Vendome Street.
Accès : depuis Sunset Blvd, tournez sur Vendome Street et roulez tout droit jusqu’au Laurel & Hardy Park. Vous pourrez vous garer gratuitement sur Vendome Street. Le petit parc en lui-même n’a aucun intérêt particulier si ce n’est son nom. L’escalier est situé précisément en face. Vous n’y verrez aucun touriste.
En outre, les Music Box Steps se trouvent à 5 minutes en voiture de l’Echo Park Lake, lui-même à 3 minutes des célèbres maisons Victoriennes de Carroll Avenue.
Miracle Mile, La Brea & Cartay Circle
Farmers Market
C’est le plus célèbre marché de la ville, ouvert tous les jours même le dimanche. Fruits, légumes, viandes, poissons, crustacés, épices, mais aussi vêtements, souvenirs, bijoux… au coin de Fairfax et de la 3rd Street.
Ne manquez pas juste à côté la première station essence en self-service du pays, un petit morceau d’histoire au cœur de Los Angeles.
- Adresse : 6333 W 3rd Street
- Site officiel
La Brea Tar Pits & George C. Page Museum
En plein cœur de Los Angeles, dans le quartier de Miracle Mile, se trouve un gisement de fossiles remontant à l’âge de glace, les tar pits de La Brea.
Notre guide sur La Brea Tar Pits
Academy Museum of Motion Pictures
Inauguré en septembre 2021, l’Academy Museum of Motion Pictures est le plus grand musée du cinéma au monde. Il abrite une vaste collection d’artefacts, de costumes, de décors de films, et de souvenirs liés au cinéma. Le musée propose également des expositions interactives et des projections de films classiques. Il a pour mission de célébrer et de préserver l’histoire riche de l’industrie du cinéma, offrant ainsi aux visiteurs une expérience immersive dans le monde du septième art.
- Adresse : 6067 Wilshire Boulevard
- Réservez ici vos tickets
Petersen Automotive Museum
Vaste musée sur l’histoire et l’évolution de la voiture et son influence sur le développement de la vie moderne américaine, proposant des expositions permanentes et temporaires. Plus de 150 véhicules sont présentés sur 3 niveaux et sur près de 28 000 m2 d’exposition.
Le musée présente de nombreuses reconstitutions et mises en scène de voitures au fil des époques ainsi que de nombreuses collections de véhicules rares. Des tractions avant des gangsters de Chicago aux somptueuses Ford GT, en passant par la célèbre Pink Cadillac des 50’s, le Petersen Automotive Museum a de quoi vous faire rêver !
Sans oublier une vaste collection de véhicules utilisés au cinéma qui vous présente par exemple la Batmobile, la moto de Terminator ou encore la célèbre Coccinelle, ainsi qu’une section traitant principalement de l’impact de la voiture sur l’histoire de la Californie du début du 20ème siècle à nos jours.
Un musée ludique et passionnant, que l’on aime ou non les belles cylindrées. Impossible de ne pas se laisser séduire par la richesse et l’intérêt des collections proposées !
Le musée a ouvert en 1994 à l’initiative de Pete et Margie Petersen, un couple de milliardaires philanthropes.
- Adresse : 6060 Wilshire Boulevard
- Ouvert du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00, fermé le lundi (sauf vacances), ainsi que pour Thanksgiving, 25 décembre et 1er janvier
- A noter : l’entrée piétons se fait par le parking.
- Réservez ici vos billets
Johnie’s Coffee Shop Restaurant
Ce restaurant (baptisé à l’époque Romeo’s Time Square) fut construit en 1956 par Louis Armet et Eldon Davis, deux architectes spécialisés dans la Googie Architecture, un style futuriste né en Californie dans les années 40 et qui influença le style moderniste du milieu du 20ème siècle.
Dans les années 50, ce type d’architecture était très populaire et notamment utilisé pour les lieux publiques de type restaurants, stations service ou motels.
Le restaurant n’est aujourd’hui plus en activité. Il a été inscrit au registre des monuments historiques et culturels de Los Angeles en novembre 2013 et sert de lieu de tournage. Vous l’avez peut-être déjà vu au cinéma dans American History X, Reservoir Dogs ou encore The Big Lebowski.
- Adresse : 6101 Wilshire Boulevard
Los Angeles County Museum of Art
Plus de 250 000 œuvres réparties dans 10 pavillons en font la plus grande collection d’art plastique à l’ouest de Chicago. Art américain, européen, oriental, arts décoratifs, costumes, textiles, photos…
- Adresse : 5905 Wilshire Boulevard
- Ouvert lundi, mardi, jeudi de 11h00 à 17h00, vendredi de 11h00 à 20h00, samedi et dimanche de 10h00 à 19h00, fermé mercredi, pour Thanksgiving et Noël
- Plus d’informations sur le site officiel
Universal Studios Hollywood
Incontournable et impressionnant, Universal Studios Hollywood mêle attractions immersives et découvertes sur le monde du cinéma.
Notre guide sur Universal Studios Hollywood
Griffith Park – Griffith Observatory
Loin de l’agitation, mettez vous au vert et prenez de l’altitude au Griffith Observatory pour pouvoir approcher les anges et le Cosmos.
Notre guide sur Griffith Observatory
Hollywood Sign (Panneau Hollywood)
Le symbole mythique de Los Angeles ! Il cristallise à lui tout seul la magie de la capitale mondiale du cinéma et de l’entertainment.
Notre guide sur le Hollywood Sign
Warner Bros Studios
Une approche passionnante de l’envers du décor, sans fard ni paillette superflus !
Notre guide sur Warner Bros Studios
Hollywood
Un quartier mythique avec Hollywood Boulevard et son Walk of Fame, le berceau d’une incroyable machine à rêves !
Beverly Hills
Ville à part entière, Beverly Hills est l’une des étoiles du triangle d’or de Los Angeles, avec Bel Air et Holmby Hills. Symbole du luxe et de la réussite, Beverly Hills est surtout célèbre pour ses villas de stars, ses palaces, ses restos chics et ses boutiques de haute couture, notamment sur Rodeo Drive.
Santa Monica
Santa Monica est l’une des plus populaires stations balnéaires de la côte et un vrai coup de cœur pour nous ! Son célèbre Pier, ses palaces, ses artères piétonnes truffées de restos et de boutiques en font une ville incontournable !
Venice Beach
Hippies, artistes, étudiants, hantent ce terrain de jeux bohème et fun ! Entre sa plage et ses canaux, la Venise américaine a de quoi faire tourner la tête !
Westwood Village
Tombé dans l’oubli après la guerre des gangs des années 80, ce village dans la ville a retrouvé son charme, dynamisé par le campus de UCLA (University of California, Los Angeles) et il fait bon y flâner le soir et le week-end. On aime ses cinémas historiques, ses musées et ses jardins.
C’est au Westwood Memorial Park que reposent Marilyn Monroe, Nathalie Wood, Peter Falk, Dean Martin, Ray Bradbury, Farrah Fawcett ou encore Frank Zappa…
- Adresse : 1218 Glendon Avenue
Getty Center
Perché sur les collines de Brentwood Village, le Getty Center est un immense complexe culturel de 40 ha. Il est composé du J. Paul Getty Museum, d’un institut de recherches, un institut pour la conservation, un institut de la formation à la gestion des musées et un programme de bourses. Construit entre 1985 et 1997 par l’architecte Richard Meier, il a coûté plus d’un milliard de dollars.
Le bâtiment du musée se compose de 5 pavillons de deux niveaux, reliés entre eux, qui sont disposés autour d’une grande cour agrémenté d’une fontaine. Il comprend des expositions de sculpture et d’art classique, de peintures européennes, de dessins, manuscrits, arts décoratifs et de photographies.
- Adresse : 1200 Getty Center Drive
- Ouvert du mardi au vendredi et le dimanche de 10h00 à 17h30, le samedi de 10h00 à 21h00, fermé le lundi, ainsi que pour Thanksgiving, 25 décembre et 1er janvier
- Entrée gratuite
- En visitant le même jour le Getty Center et la Getty Villa, vous ne payez qu’une seule fois le parking
- Plus d’informations sur le site officiel
UCLA (University of California, Los Angeles)
Construite à partir de 1919 dans le quartier de Westwood, L’UCLA est la première université publique de Californie. Elle propose de nombreux cursus (notamment MBA, Médecine, Droit…). Très sélective, seul 20 % des postulants y sont admis.
Laissez-vous porter par la quiétude de ce campus et prenez-vous au jeu de déambuler parmi ses 40 000 étudiants. Et qui sait, le charme de ses bâtiments de type Néo-roman vous donneront peut-être l’envie de retourner sur les bancs de la fac !
- La visite est gratuite mais à réaliser seul (tour guidé réservé aux futurs étudiants), un plan PDF du campus est disponible sur le site de UCLA.
- Informations disponibles aux stands « Information & Parking » (au nombre de 6, disséminés dans la zone universitaire).
- Comptez 1 à 2 heures pour parcourir l’essentiel du campus.
Sony Pictures
Le royaume de la Columbia Tristar et des anciens studios de la MGM (Autant en emporte le vent, Le Magicien d’Oz…) auxquels les références sont hélas bien minces !
La visite à pieds reste pro et décontractée, et les anecdotes toujours intéressantes.
- Adresse : 10202 W Washington Boulevard
- Informations et réservations sur le site officiel
Baldwin Hills Scenic Overlook
Dans ce petit parc de seulement 0.23 km2, un sentier permet de monter au sommet d’une colline (à 160 mètres d’altitude) et de profiter d’une vue imprenable sur L.A., les montagnes de San Gabriel à l’est et la baie de Santa Monica à l’ouest.
Selon l’indulgence de vos genoux, vous pourrez soit monter les 282 marches d’escalier tout droit jusqu’au sommet, ou bien prendre le sentier serpentant sur la colline. Comptez 1 mile/1.6 km aller-retour par l’escalier ou 2.5 miles/4 km aller-retour par le sentier. Bien entendu, vous pouvez aussi faire un mix des deux !
- Adresse : 6300 Hetzler Rd, Culver City
- Plan disponible sur le site officiel (format PDF)
- Ouvert de 8h00 du matin jusqu’au crépuscule
- Plus d’informations le site officiel
Kenneth Hahn State Recreation Area
Dans le même secteur se trouve la Kenneth Hahn State Recreation Area, un petit parc de 1.3 km2 qui, là encore, propose deux courtes balades : Community Loop Trail et Bowl Loop Trail, bien sympathiques pour qui veut prendre un peu de hauteur et profiter de jolies vues sur Los Angeles.
Notre guide sur Kenneth Hahn State Recreation Area
Redondo Beach, Hermosa Beach, Manhattan Beach
Situées au nord-ouest de Long Beach, ces trois villes côtières ne sont pas forcément un lieu de premier choix lorsqu’on débarque à Los Angeles. Bien que peu investi de touristes, il règne sur ces trois plages une douceur et une qualité de vie très californienne.
Beaucoup moins vivantes que leurs voisines au nord que sont Venice Beach ou Santa Monica, n’hésitez pas à venir profiter du calme de ces piers, de la tranquillité de ces plages, et venez découvrir les nombreux restaurants branchés qui en font une destination parfaite pour profiter de la douceur californienne.
Long Beach
Long Beach est l’un des plus grands ports américains et la dernière demeure d’un paquebot de légende devenu un hôtel : le paquebot Queen Mary ! Sympathique front de mer et centre ville animé, ainsi qu’un impressionnant aquarium.
Santa Catalina Island
Desservie par ferries depuis Long Beach, San Pedro et Dana Point, cette île protégée est très prisée pour la qualité de l’air et de l’eau et son ambiance méditerranéenne. Restos, bars et commerces vous attendent à Avalon avant une promenade au Wrigley Botanical Garden. Catalina Island est par ailleurs réputée pour la pratique du snorkeling (plongée libre).
Notre guide sur Santa Catalina Island
Pasadena
Au nord-est de Los Angeles, au pied des montagnes de San Gabriel, se trouve la petite ville de Pasadena. Le vieux quartier, plus connu sous le nom « Old Pasadena », est très typique et agréable avec son architecture victorienne, espagnole et art-déco.
Mais en plus de la beauté des lieux, vous y trouverez également de larges rues commerçantes où se côtoient toutes les enseignes les plus à la mode et une foule de glaciers et de restaurants.
Pasadena conjugue charme, détente et culture et pour tous les amateurs d’art et de nature, un détour par la Huntington Library et ses superbes jardins botaniques s’avère indispensable.
Chaque premier janvier a lieu la traditionnelle parade des roses, un défilé de chars fleuris très réputé, suivie d’un match de football américain.
Située sur l’Historic Route 66, la ville de Pasadena est très aisément accessible en métro à partir de Downtown par la Gold Line.
Disneyland
L’original, là où tout a commencé en 1955. Venez dans « the happiest place of the world » vous amuser en famille, dans des attractions travaillées à la perfection. Pour ceux qui croient que c’est la même chose qu’à Paris, ce n’est pas vrai !
Notre guide sur Disneyland Los Angeles
Disney California Adventure
Ouvert en 2001 à côté de son illustre aîné, ce parc propose des attractions sur le thème du patrimoine californien.
Notre guide sur Disney California Adventure
Knott’s Berry Farm
Voilà comment on commence par vendre des fruits rouges au bord de la route pour finir par offrir des roller coasters… L’esprit rustique des débuts en a pris un coup, mais le parc n’en est pas moins très populaire ! Il offre des montagnes russes vertigineuses, des manèges pour enfants et des attractions aquatiques !
- Adresse : 8039 Beach Blvd, Buena Park
Malibu
Villas de luxe, plages de sable blanc sur une quarantaine de kilomètres, Malibu est l’un des hauts lieux du surf et le repère doré des stars, surtout dans l’enclave exclusive de Malibu Colony !
🚗 Nos idées de road trip incluant Los Angeles
Envie de prolonger votre découverte de Los Angeles ? Voici quelques circuits qui intègrent la Cité des Anges :
Pass activités
Si vous comptez rester quelques jours à Los Angeles, le plus économique et intéressant pour faire un maximum d’activités est de se procurer un pass permettant de réduire les frais.
Avec le Los Angeles CityPASS, vous pouvez choisir de visiter Universal Studios Hollywood, les Studios Tour de Warner Bros. ou les deux, + 3 attractions au choix parmi lesquelles : Grammy Museum, La Brea Tar Pits and Museum, Los Angeles Zoo and Botanical Gardens, Madame Tussauds Hollywood…
Le pass Go City Los Angeles est disponible en 3 versions :
- Pass Explorer (pour faire les incontournables)
- Pass Tout Inclus (pour multiplier les activités parmi une sélection sur mesure)
- Pass Tout Inclus Plus (pour profiter à fond de Los Angeles)
Une autre façon de découvrir Los Angeles sans le stress des embouteillages est de prendre un bus hop on/hop off avec la compagnie Starline Tours. Plus de 80 arrêts répartis sur 4 trajets interconnectés (trajet rouge : Hollywood et Beverly Hills, trajet jaune : Beverly Hills et Santa Monica, trajet mauve : Downtown Los Angeles, trajet vert: Venice et Marina Del Rey) et 2 trajets connecteurs (un reliant LAX Airport, et l’autre Universal Studios).
Visites guidées en français
L’agence réceptive française Destinations Off Road propose différentes visites insolites de Los Angeles : visite à vélo, à pied, Food Tour, jeu de piste, balade en voiture… à découvrir ici !
Hébergements
Hôtels
- De très nombreuses possibilités d’hébergements dans la métropole, à tous les budgets.
- Vous ne savez dans quel quartier dormir ? Lisez notre article : Où dormir à Los Angeles
Climat
Los Angeles bénéficie d’un climat subtropical de type méditerranéen, principalement marqué par une forte saisonnalité des pluies : l’été est très sec alors que l’hiver est relativement humide…
Lire notre guide complet sur le climat de Los Angeles
Températures et précipitations à Los Angeles
Mois | °C max | °C min | Pluie (mm) |
---|---|---|---|
Janvier | 20 | 9 | 85 |
Février | 21 | 10 | 93 |
Mars | 21 | 11 | 80 |
Avril | 23 | 14 | 21 |
Mai | 24 | 14 | 8 |
Juin | 27 | 16 | 2 |
Juillet | 29 | 18 | 0 |
Août | 29 | 19 | 3 |
Septembre | 28 | 18 | 8 |
Octobre | 26 | 16 | 9 |
Novembre | 23 | 12 | 27 |
Décembre | 21 | 9 | 49 |
Histoire
L’occupation indienne (tribus Tongvas, Tataviam et Chumash) de la baie de Los Angeles remonte à 13 000 ans. Le secteur est découvert par l’explorateur portugais João Rodrigues Cabrilho en 1542. Il faudra attendre toutefois la seconde moitié du 18ème siècle pour voir arriver les premiers missionnaires espagnols. Installés au Mexique, ils ne commencent à explorer la Haute-Californie qu’en 1771, date à laquelle est fondée la Mission San Gabriel Arcangel. Un « pueblo » est établi 10 ans plus tard sur ordre du gouverneur mexicain Felipe de Neve, le village compte alors 40 habitants.
1821 sonne l’indépendance du Mexique et le Pueblo se développe alors rapidement. De 650 habitants en 1821, on passe à 1680 en 1841. Cinq ans plus tard, le drapeau californien se dresse fièrement et la Californie devient à son tour indépendante. Les troupes américaines prennent le contrôle de la région et un traité de capitulation est signé entre californiens et mexicains le 13 janvier 1847, au Cahuenga Pass (col reliant l’extrême ouest des montagnes de Santa Monica à Hollywood). Le 4 avril 1850, le pueblo devient très officiellement une ville, capitale du comté de Los Angeles.
L’entente n’est pas au beau fixe entre les rancheros (propriétaires terriens, les Anglos/Gringos) et les résidents mexicains. C’est à cette même époque qu’un certain Tiburcio Vásquez deviendra célèbre, un bandit de grand chemin volant les riches pour redistribuer l’argent dérobé aux pauvres mexicains… c’est en tout cas ce que raconte la légende !
Le chemin de fer (Southern Pacific Railroad) arrive en ville en 1876 et la renommée de Los Angeles ne se fait pas attendre grâce… à ses cultures d’agrumes ! En 1890, l’ancien petit pueblo compte alors près de 50 000 habitants ; nombre qui sera ensuite doublé en moins de 10 ans, cette fois grâce… au pétrole ! L’or noir est découvert dans le secteur actuel du Dodger Stadium en 1892.
Afin de concurrencer la croissance exponentielle de San Francisco, les grands industriels font tout pour développer la ville et son économie. On construit un port et on annexe les municipalités voisines. La rivière Owens est également détournée et maîtrisée afin de faire venir en ville l’eau de la Sierra Nevada. Entre 1908 et 1913, on construit un aqueduc, à l’époque le plus long du monde (359 km), grâce notamment aux travaux de l’ingénieur William Mulholland (qui dirige à l’époque le Los Angeles Department of Water and Power). Le lac Owens sera alors complètement asséché.
Pendant la première guerre mondiale, le cinéma hollywoodien prend son essor. Les grands réalisateurs de la côte est immigrent en masse en Californie afin de profiter d’un climat idyllique, de la richesse géographique (déserts, forêts, océans…), de terrains et d’une main d’œuvre bon marché. Dans les années 1920 et 1930 sont montées les plus grandes maisons de production (Warner Brothers Studios, Metro-Goldwyn-Mayer…).
La seconde guerre mondiale permet, par la suite, un développement de l’industrie aéronautique et l’on crée des milliers d’emplois, ainsi que dans la construction automobile (qui a amplement participé au développement de la ville) et dans l’immobilier (notamment grâce au Président Franklin Delano Roosevelt et à divers programmes d’amélioration du logement visant aussi à redynamiser ce secteur très largement affaibli durant la Grande Dépression).
Rien n’arrêtera alors la croissance économique de Los Angeles, ni son expansion. Elle sera surnommée « la banlieue de l’Amérique ». Toutefois, de 1970 à 1990, la crise frappe de plein fouet la ville ; l’industrie aéronautique n’est plus ce qu’elle était suite à la Guerre Froide, l’industrie automobile est en perte de vitesse et l’on ferme petit à petit ou l’on délocalise au Mexique les entreprises automobiles et pneumatiques. Les quartiers changent de visage, le chômage fait rage. Même l’industrie cinématographique souffre de cette crise et dès 1990, les grands studios de production se tournent désormais vers le Canada où l’on peut filmer à moindre coût.
Les années 1990 seront également marquées par de graves crises, notamment suite à l’affaire Rodney King (un automobiliste noir américain arrêté pour excès de vitesse après une course poursuite en ville puis passé à tabac par des officiers du LAPD). Un procès a lieu, acquittant les policiers et déclenchant des émeutes sanglantes (incendies criminels, pillages, meurtres…) et des violences inter-raciales sans précédent en avril 1992 qui feront plus de 50 morts et 2300 blessés.
Aujourd’hui, Los Angeles est multiethnique et cosmopolite (elle reste l’un des principaux points d’entrée d’immigrants des USA) et la minorité hispanique est devenue majoritaire. L’image criminelle de L.A. n’est plus qu’un cliché. Le centre-ville connaît une véritable renaissance. Les nouveaux domaines florissants sont les communications, la santé et les industries de service… La ville redynamise son développement économique et lance de vastes projets d’urbanisme et de protection du patrimoine.
Films tournés à Los Angeles
Los Angeles et Hollywood… Des noms qui, selon nos sensibilités, résonneront en nous comme un rêve inaccessible, une vague déferlante de paillettes et d’excès, un symbole culturel et d’identité nationale, une arme politique ou promotionnelle, une industrie florissante ou en pente descendante… mais au juste, Hollywood, c’est quoi ? C’est un peu tout cela à la fois, les différentes facettes d’un même visage, mais surtout, et par définition, une machine de prestidigitateurs à produire des illusions.
A la fin du 19ème siècle, différents travaux dirigés par les Frères Lumière (en France) et Thomas Edison (aux États-Unis) sur l’image et l’art de l’illusion mènent à l’invention du cinéma. 30 ans plus tard aux États-Unis, les réalisateurs de la côte est immigrent en masse vers la Californie. Un climat chaud et ensoleillé, des décors variés (déserts, océan, montagnes, forêts), des terrains à bas prix et une main d’œuvre bon marché… le plus grand centre de production cinématographique de tous les États-Unis est créé. Après la première guerre mondiale, Hollywood s’impose même comme capitale mondiale du Septième Art et à cette même époque, l’aura de Los Angeles irradiera le monde qui ne sera désormais plus jamais le même ; la terre entière, assise derrière son écran, petit ou grand, reconnaîtra désormais Hollywood et la Cité des Anges.
Dans notre inconscient collectif, certaines images et certaines histoires sont associées à Los Angeles et ont bâti notre vision de cette Cité des Anges. En visitant Los Angeles, nous pensons tous inévitablement aux films et aux séries télévisées ayant marqué nos vies. Nous souvenirs nous ramènent peut-être d’abord aux séries de notre enfance ou à notre quotidien d’adulte influencé par la culture américaine, ils vont de Laurel & Hardy à NCIS en passant par Zorro, Starsky et Hutch, Drôles de Dames, Columbo ou encore The Shield… Il est tout à fait possible de retrouver ces paysages naturels et citadins dans le Los Angeles d’aujourd’hui. Les collines de Hollywood, Santa Monica et Malibu n’ont pas tellement changé et même si les grandes avenues de L.A. se sont modernisées et transformées, certains bâtiments sont toujours là dans leur puzzle hétéroclite d’architectures mexicaine, neo-renaissance méditerranéenne, Googie, moderniste, Art-Déco ou contemporaine… Une ambiance, une lumière, quelques palmiers… et le tour est joué, ouvrez les yeux, vous y êtes !
Los Angeles commence avec Hollywood et son usine à rêves, ses promesses de gloire et ses espoirs déchus, une ville qui dévore tout crus ceux qui s’en approchent de trop près et qui se brûlent les ailes à la manière des héros de la Grèce Antique. Il y a quelque chose d’opératique et d’inéluctable dans cet univers impitoyable décrit avec beaucoup de grâce et de réalisme dans Une Etoile est née de George Cukor (1954), Boulevard du Crépuscule de Billy Wilder (1950) ou encore Mulholland Drive de David Lynch (2001). Les destins y sont décrits comme dans un ballet où L.A. y est le personnage principal, étrange, fantomatique, presque irréel. Plus récemment, en 2014, dans son film choc Maps to the Stars, David Cronenberg décrit un Hollywood névrosé, pourri jusqu’à la moelle par l’inceste, la jalousie et l’odeur du sang. Une satire féroce du milieu hollywoodien, violente et crue.
Los Angeles, c’est aussi son cadre urbain de film noir, fascinant et empoisonné, magnifiquement décrit dans l’oeuvre littéraire de James Ellroy. Au cinéma, Le Grand sommeil d’Howard Hawks (1946), Chinatown de Roman Polanski (1974), Les Hommes de l’Ombre de Lee Tamahori (1996), L.A. Confidential de Curtis Hanson (1997) sont autant de films décrivant le lourd héritage criminel de la ville. Los Angeles y est ambiguë, sauvage et indomptable. Et quand en 1976, avec le film Assaut, John Carpenter voudra réaliser un remake urbain du western Rio Bravo, il ne se trompera pas quant au choix de la ville, L.A. s’imposera d’elle-même avec ses hordes de gangs et ses milices invisibles.
Los Angeles recèle aussi en son cœur des décors désolés, incroyablement dépeints dans Police Fédérale Los Angeles de William Friedkin. La lumière y est trouble, brumeuse et crépusculaire, la ville y est décrite comme un gigantesque terrain vague dont on ne verrait jamais les limites, tout y est aride et obsédant. A contrario, en 1969, le réalisateur français Jacques Demy dans son film Model Shop décrit les artères de la mégalopole comme un vaste terrain de jeu où l’on se baladerait sans fin en voiture. Au delà de l’intrigue, le film est une magnifique déclaration d’amour à Los Angeles et est surtout prétexte à flâneries au hasard des rues dans une ville qui se vit plus qu’elle ne se visite. Dans un registre plus sombre, on retrouvera ce type d’ambiances fascinantes dans Collatéral de Michael Mann en 2004, plus récemment dans Drive (2011) et dans Night Call (2014) où les plans nocturnes de L.A. vous procureront des frissons de plaisir !
Los Angeles, c’est aussi et surtout ses habitants. En 1955, La Fureur de vivre traite d’une jeunesse désabusée. La caméra de Nicholas Ray filme une bande d’adolescents issus de la classe moyenne, en quête de sens dans les décors d’un Los Angeles vide, dans ses rues désertes et dépouillées. Même la célèbre scène tournée au Griffith Observatory leur prouvera combien ils sont seuls dans l’univers. Tout au long du film, le format scope mettra en évidence ce désert urbain et cette tragédie sombre et flamboyante.
Plus tard, en 1991, la cinéaste Lawrence Kasdan apportera une note d’espoir à une poignée d’habitants de Los Angeles avec son film Grand Canyon. Six destins se croiseront, tous en perte de repères ou à la dérive… Le réalisateur filmera Los Angeles comme jamais (magistrales vues aériennes), mais aussi ses quartiers chauds ou huppés, son racisme, sa violence, sa pauvreté… jusqu’à la résurrection de cette petite poignée d’habitants aux forces insoupçonnées. C’est aussi cela L.A.
2019… Vision fantasmée d’un Los Angeles futuriste à la fois ultra technologique et archaïque, Blade Runner impose un cloisonnement des habitants ; la ville est devenue le terrain d’un désastre social où les couches les plus pauvres de la population sont laissées à l’abandon, tandis que les plus riches se cachent derrières les caméras de vidéo surveillance des buildings haute sécurité. La ville superpose les débris d’une architecture néo renaissance à des pyramides de verre et des méga structures post modernes. Un espace imaginaire visuellement attractif mais où on n’a pas vraiment envie de se balader. 2019 est là, et fort heureusement jusqu’ici, Los Angeles semble plutôt bien partie pour résoudre ses défis sociaux et environnementaux.
L’histoire de Los Angeles et celle du cinéma sont intimement liées, à tel point qu’il est difficile, si ce n’est impossible de les dissocier. Aujourd’hui encore, des constellations de projecteurs ne laissent voir de L.A. que ce qu’elle veut bien nous montrer, dans toutes ses contradictions, toutes ses cachotteries, toute sa splendeur… tel un habile magicien préparant son tour le plus spectaculaire et laissant dans son sillage quelques traces de lumière et de la poussière d’étoiles filantes… Vous n’y avez vu que du feu ? C’est normal, c’est L.A. !
À visiter dans les environs
- Ont également participé à la rédaction : JC, Joana, Laurent, Loic, Peggy, Thomas
- Photos : Blandine, Isa, Isabel, Joana, Joël, Laurent, Loic, Mary, Nicolas, Peggy, Thomas
Bonjour,
Je souhaiterais connaître votre avis sur le LAX FlyAway Bus car je vois beaucoup sur internet de points négatifs sur ce service. Est-ce un moyen de transfert à conseiller sachant que je dois me rendre de LAX à Downtown Los Angeles non loin justement de Union Station, terminus de ce bus. Je vois sur leur site que l’on peut acheter les tickets à l’avance mais est-ce vraiment nécessaire, ne vaut-il mieux pas les acheter une fois sur place? Et dernière petite question, y a-t-il une réservation ou bien c’est un bus en libre-service ? Mais est-on sur de trouver suffisamment de place pour embarquer ? D’avance merci beaucoup pour les réponses à mes questions.
Bonjour David. J’ai demandé à Obiwan (membre du forum Sunset), qui a fait plusieurs séjours à L.A. sans voiture. Voici ce qu’il nous dit à propos de son expérience en Fly Away Bus :
« Pour résumer… bien ! Je l’ai pris à plusieurs reprises, entre LAX et Hollywood (arrêt à proximité de Argyle et Hollywood Blvd). J’ai trouvé cette liaison très pratique, et le billet n’est pas très cher ($8,50 le trajet de mémoire). La fréquence de passage est assez correcte à mon sens (pour Los Angeles). S’il n’y a pas trop de circulation ça peut être rapide. J’ai souvenir d’un trajet vers l’aéroport qui avait été rondement mené dans l’après-midi (je ne sais même pas si cela avait duré 45 minutes). Pour être complet, le paiement se fait obligatoirement par carte bancaire. » Il ajoute : « J’avais acheté directement mon billet à l’arrêt, avant de monter à bord. »
Voilà, tu sais tout. 🙂
Il est utile de préciser qu’à ce jour, la ligne à destination d’Hollywood n’est plus en service (effets de la pandémie a priori). On peut en revanche toujours emprunter la ligne qui relie LAX à Union Station (je l’ai prise aujourd’hui).
Bonjour
Nous allons démarrer notre road trip par Los Angeles le 21 avril !
Arrivant vers 13h30 à l’aéroport et le temps de récupérer la voiture , peut on prévoir quelques choses pour la fin de journée ( l’observatoire ?) ??
Sachant que nous serons sur place les 22 et 23 ( en logeant au Loews Hollywood ) , pour partir le 24 au matin avec je pense la visite de Warner Studio puis direction Palm Springs !
Pas de parcs d’attractions pour nous .
Du 21 au 23 j’aimerai optimiser mes visites et trajets sans faire trop d’aller / retour …
Me conseillez vous des zones spécifiques ?
D’avance merci
Anaïs
Bonjour Anaïs. Selon les conditions à l’arrivée (la descente de l’avion qui prendra plus ou moins de temps selon vos sièges, queue plus ou moins longue à l’immigration, temps de récupération pour les valises, l’attente ou pas chez le loueur de voiture, le trajet jusqu’à l’hôtel avec les embouteillages… comptez bien 3 heures pour tout faire ; ça peut être plus… ou moins. A cette saison le soleil se couche aux alentours de 19 h 30, donc une montée au Griffith Observatory pour la fin d’après-midi peut en effet être envisagée. Les studios Warner prennent environ 4 heures de temps, donc oui c’est faisable avant de prendre la route vers Palm Springs. Concernant les 22 et 23, tout dépend de ce que vous avez prévu, ce que vous avez envie de voir.
Merci pour le retour !
Alors en plus de Griffith Observatory et parc , et de Warner Bross .
Nous aimerions découvrir le Hollywood sign et faire les photos ,
Allez à Hollywood boulevard , beverly hills , santa Monica et la jetée , Venice
Et selon le temps et la distance voir Malibu ou Santa Barbara …
Merci
Pour le Hollywood Sign, tout dépend si vous voulez y monter à pieds ou le voir de loin. La rando prendra environ une demi-journée, faire ça le matin il fera moins chaud, et compléter l’après-midi avec Hollywood Blvd et Beverly Hills. Santa Barbara est à environ 1 h 30 de route de Los Angeles (160 km) donc ça me semble bien difficilement jouable, je déconseille car votre séjour à L.A. est trop court pour cela. En revanche, vous pouvez aller à Malibu, y passer la matinée (il y a des randos sympas à faire dans les collines, ou bien profiter des plages – même si l’eau sera très froide – voir le Sunset Guide dédié pour les randos et les plages les plus sympas), et l’après-midi visite de Venice et Santa Monica (Santa Monica n’est qu’à une vingtaine de km de Malibu).
Super, merci beaucoup !
Je peux « caser » quand Hollywood Boulevard et Beverly Hills dans ce planning ?
Merci pour tout
Le jour où vous irez au Hollywood Sign.